Vector Zero : Chapitre 3 : Se tourner et se retourner
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Vector Zero : Chapitre 3 : Se tourner et se retourner
Victor à l'impression d'être regardé bizarrement, de temps en temps.
Mikina et lui on grandi, et sont toujours à l’internat.
L'univers est toujours plus ou moins aussi épuré, et je vous invite toujours à projeter ça dans une vision d'animé japonais.
Mikina et lui on grandi, et sont toujours à l’internat.
L'univers est toujours plus ou moins aussi épuré, et je vous invite toujours à projeter ça dans une vision d'animé japonais.
Il était tard dans la nuit, a l'orphelinat gris bordé par la forêt de sapins.
Vector se tournait et se retournait dans son lit, sans parvenir à dormir, comme souvent.
Laissant ses pensées vagabonder, il songeait vaguement à ses cours qu'il suivait distraitement, quand soudain un claquement sec et vibrant vint le tirer de ses pensées.
« … C'est quoi ça ? », dit-il, en se redressant d'un coup.
Il se leva et appuya sur interrupteur pour allumer la lumière. Le son claqua une seconde fois. Il lui semblait que ça venait de la fenêtre. Il s'avance vers-celle ci, et l'ouvrit.
En contre-bas, un garçon à peine plus âgé le regardait.
« − Quoi ?, dit Vector, en essayant de ne pas parler trop fort.
− Viens au garage, vite !
− Hein ? Fit Victor en réponse.
− Y'a un garçon qui se fait frapper par d'autres ! Vite !
− Mais pourquoi moi ?… s'étonnait Vector, un peu vaporeux.
− Vite-heu !, insista l'autre. »
Vector secoua la tête, et marcha rapidement vers sa porte. Il se ravisa et décida de perdre un peu de temps à s'habiller avant de sortir. Puis, après s'être habillé en hâte, s'arrangeant pour ne pas faire trop de bruit, il fit un passage dans son armoire pour prendre sa lampe de poche, et ouvrit la porte et parcouru le couloir discrètement. Comme souvent, la porte vers l'escalier et la sortie du bâtiment n'était pas fermée, par oubli.
Il descendit les escaliers de béton et attrapa le trousseau sur le mur pour ouvrir la porte de dehors avec un parapluie. Quelques années plus tôt, il faisait ça plus tard dans la nuit, pour aller se promener cinq minutes, ou… pour jeter un pantalon susceptible de faire connaître son pouvoir, mais là il s'en fichait.
Il ouvrit enfin la porte. L'autre n'était déjà plus là.
Vector couru vers le garage, éclairant le sol devant ses pas… Ce que l'autre enfant avait appelé « le garage » était une espèce de sous sol qui pouvait servir à accueillir quelques voitures, et qui faisait penser à ces parkings souterrains qu'on voit dans certaines séries et films…
En pratique c'était surtout un lieu frais ouvert quasiment tout le temps et qui servait beaucoup en été.
Quand Vector y arriva, il vit deux garçons plus vieux que lui… et pas d'autre enfant.
On aurait pu croire qu'ils l'attendait lui.
Victor tenta de reculer, mais le garçon de toute à l'heure arriva par derrière pour le retenir.
« C'est quoi cette histoire ? » cria-t-il, tandis que l'enfant de sa taille le poussait vers les deux autres.
En réponse, il eu droit à un coup de poing dans le ventre de la part de l'un des deux plus âgés, qui s'était avancé. Puis l'un d'eux, le plus vieux, parla, tandis que Vector s'écroulait par terre.
« − On m'as mis au défi de te foutre une raclée. »
− Quoi ? Interrogea tant bien que mal Vector.
− 'Paraît qu'tu sais balancer des éclairs, continua l'autre, un peu plus jeune. »
Victor laissa paraître un air effaré, tandis qu'il essayait de se relever en poussant sur ses mains.
« J'demande à voir, » reprit le plus vieux. « J'me suis déplacé à c't'orphelinat exprès. »
Il lui donna un coup de pied dans l'épaule. Victor tomba sur le côté dans un cri.
« − Tout ça c'est encore des légendes urbaines. C'est qu'un gamin, continua le plus vieux, sur un ton moqueur.
− Ouais ! Un gamin sans parents ! » reprit l'autre.
Vector bouillonnait, dans un état entre la rage et la peur. Mais il se retenait… L'idée même qu'il ne se contrôle pas le hantait. Il ne voulait pas s'imaginer faire vraiment du mal avec ses éclairs. Il nota du coin de l'œil que l'autre enfant, celui de son age, n'était plus là.
Un coup de pied dans la poitrine vint lui couper sa réflexion. Il essaya de reprendre son souffle, comme il pouvait… la douleur le lancinait et l’empêchait de réfléchir.
« On est venu là juste pour ce gamin ! » dit le plus jeune en reculant son pied comme pour frapper. Vector vit le coup arriver, mais il hurla violemment tout en se laissant exploser psychiquement. Des éclairs qui provenaient de son corps balayaient les murs, longeait les corps de ses agresseurs, dans un bourdonnement insupportable. Il se redressa sur les genoux, en hurlant toujours, et en se maintenant la tête.
Puis, il cessa de hurler, respirant difficilement. Des flammes sur des cartons donnaient une lueur orangée aux lieux. Il regarda autour de lui et vit les corps de ses deux agresseurs, brûlés, allongés de façon désarticulée autour de lui.
Une horrible boule d'anxiété vint lui retourner l'estomac. Il paniquait. Il ne savait pas quoi faire, et n'arrivait pas à respirer.
Sa tête lui tournait, tandis qu'il plaquait ses paumes sur ses tempes et enfonçait ses ongles dans son cuir chevelu, dans un cri désespéré.
« Vector ! » Cria une voix féminine, vague silhouette à l'entrée du sous sol.
Il tourna sa tête en projeta violemment son bras dans la direction de la voix, envoyant un grand arc électrique par là.
C'était Mikina.
Il écarquilla les yeux, se rendant compte au moment du contact entre son éclair et Mikina qu'il s'agissait d'elle.
Il la vit s'effondrer de façon désarticulée.
Il n'arrivait plus à respirer, étouffait.
Il leva les bras de façon implorante, et libéra toute sa tension dans un cri qu'il ne pouvait que difficilement produire sans souffle.
Sa voix se cassa.
Sa protection à ses propres éclairs était balayée. Tous ses muscles se contractèrent sous l'électricité, dans une horrible douleur fulgurante.
Puis il perdit connaissance.
Vector se tournait et se retournait dans son lit, sans parvenir à dormir, comme souvent.
Laissant ses pensées vagabonder, il songeait vaguement à ses cours qu'il suivait distraitement, quand soudain un claquement sec et vibrant vint le tirer de ses pensées.
« … C'est quoi ça ? », dit-il, en se redressant d'un coup.
Il se leva et appuya sur interrupteur pour allumer la lumière. Le son claqua une seconde fois. Il lui semblait que ça venait de la fenêtre. Il s'avance vers-celle ci, et l'ouvrit.
En contre-bas, un garçon à peine plus âgé le regardait.
« − Quoi ?, dit Vector, en essayant de ne pas parler trop fort.
− Viens au garage, vite !
− Hein ? Fit Victor en réponse.
− Y'a un garçon qui se fait frapper par d'autres ! Vite !
− Mais pourquoi moi ?… s'étonnait Vector, un peu vaporeux.
− Vite-heu !, insista l'autre. »
Vector secoua la tête, et marcha rapidement vers sa porte. Il se ravisa et décida de perdre un peu de temps à s'habiller avant de sortir. Puis, après s'être habillé en hâte, s'arrangeant pour ne pas faire trop de bruit, il fit un passage dans son armoire pour prendre sa lampe de poche, et ouvrit la porte et parcouru le couloir discrètement. Comme souvent, la porte vers l'escalier et la sortie du bâtiment n'était pas fermée, par oubli.
Il descendit les escaliers de béton et attrapa le trousseau sur le mur pour ouvrir la porte de dehors avec un parapluie. Quelques années plus tôt, il faisait ça plus tard dans la nuit, pour aller se promener cinq minutes, ou… pour jeter un pantalon susceptible de faire connaître son pouvoir, mais là il s'en fichait.
Il ouvrit enfin la porte. L'autre n'était déjà plus là.
Vector couru vers le garage, éclairant le sol devant ses pas… Ce que l'autre enfant avait appelé « le garage » était une espèce de sous sol qui pouvait servir à accueillir quelques voitures, et qui faisait penser à ces parkings souterrains qu'on voit dans certaines séries et films…
En pratique c'était surtout un lieu frais ouvert quasiment tout le temps et qui servait beaucoup en été.
Quand Vector y arriva, il vit deux garçons plus vieux que lui… et pas d'autre enfant.
On aurait pu croire qu'ils l'attendait lui.
Victor tenta de reculer, mais le garçon de toute à l'heure arriva par derrière pour le retenir.
« C'est quoi cette histoire ? » cria-t-il, tandis que l'enfant de sa taille le poussait vers les deux autres.
En réponse, il eu droit à un coup de poing dans le ventre de la part de l'un des deux plus âgés, qui s'était avancé. Puis l'un d'eux, le plus vieux, parla, tandis que Vector s'écroulait par terre.
« − On m'as mis au défi de te foutre une raclée. »
− Quoi ? Interrogea tant bien que mal Vector.
− 'Paraît qu'tu sais balancer des éclairs, continua l'autre, un peu plus jeune. »
Victor laissa paraître un air effaré, tandis qu'il essayait de se relever en poussant sur ses mains.
« J'demande à voir, » reprit le plus vieux. « J'me suis déplacé à c't'orphelinat exprès. »
Il lui donna un coup de pied dans l'épaule. Victor tomba sur le côté dans un cri.
« − Tout ça c'est encore des légendes urbaines. C'est qu'un gamin, continua le plus vieux, sur un ton moqueur.
− Ouais ! Un gamin sans parents ! » reprit l'autre.
Vector bouillonnait, dans un état entre la rage et la peur. Mais il se retenait… L'idée même qu'il ne se contrôle pas le hantait. Il ne voulait pas s'imaginer faire vraiment du mal avec ses éclairs. Il nota du coin de l'œil que l'autre enfant, celui de son age, n'était plus là.
Un coup de pied dans la poitrine vint lui couper sa réflexion. Il essaya de reprendre son souffle, comme il pouvait… la douleur le lancinait et l’empêchait de réfléchir.
« On est venu là juste pour ce gamin ! » dit le plus jeune en reculant son pied comme pour frapper. Vector vit le coup arriver, mais il hurla violemment tout en se laissant exploser psychiquement. Des éclairs qui provenaient de son corps balayaient les murs, longeait les corps de ses agresseurs, dans un bourdonnement insupportable. Il se redressa sur les genoux, en hurlant toujours, et en se maintenant la tête.
Puis, il cessa de hurler, respirant difficilement. Des flammes sur des cartons donnaient une lueur orangée aux lieux. Il regarda autour de lui et vit les corps de ses deux agresseurs, brûlés, allongés de façon désarticulée autour de lui.
Une horrible boule d'anxiété vint lui retourner l'estomac. Il paniquait. Il ne savait pas quoi faire, et n'arrivait pas à respirer.
Sa tête lui tournait, tandis qu'il plaquait ses paumes sur ses tempes et enfonçait ses ongles dans son cuir chevelu, dans un cri désespéré.
« Vector ! » Cria une voix féminine, vague silhouette à l'entrée du sous sol.
Il tourna sa tête en projeta violemment son bras dans la direction de la voix, envoyant un grand arc électrique par là.
C'était Mikina.
Il écarquilla les yeux, se rendant compte au moment du contact entre son éclair et Mikina qu'il s'agissait d'elle.
Il la vit s'effondrer de façon désarticulée.
Il n'arrivait plus à respirer, étouffait.
Il leva les bras de façon implorante, et libéra toute sa tension dans un cri qu'il ne pouvait que difficilement produire sans souffle.
Sa voix se cassa.
Sa protection à ses propres éclairs était balayée. Tous ses muscles se contractèrent sous l'électricité, dans une horrible douleur fulgurante.
Puis il perdit connaissance.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Vector Zero : Chapitre 3 : Se tourner et se retourner
...
[mode critique litéraire : ON]
*ton un peu pompeux*...mh ? Ah oui, parfaitement bien écrit, j'aime beaucoup le style d'écriture, du potentiel...
[mode lecteur assidu]
...
...
...
...
... WHAT ???
[mode psychanalyste]
...mhm... ? continuez ?
[mode psychiatre]
... je vois. Et c'est ainsi que Vector se retrouve seul, instable tant psychologiquement que physiologiquement, sans parents (l'adolescence dans toutes ses formes, que voulez vous ?), voué à lui-même et surtout à devenir un dangereux psychopathe sociopathe ?
[retour intempestif du mode psychanalyste]
... et surtout fruit de pulsions qui l'auraient poussé à haïr feu son père pour épouser sa défunte mère ?
Sans ces éléments constructeurs, et sans la stabilité d'une relation féminine, il risque fortement de virer à une cristallisation de sa libido. Qui sait ? Sa haine des-dits garçons et la perte de cette amie (dont la relation montre la force de son Çà) pourraient le pousser doucement soit vers une tendance au viol homosexuel (façon de venger ce passé monstrueux) soit vers un rejet de l'humain, et une restriction de son Subconscient à des éléments sans rapport avec la réalité, voire même une tendance à la zoophilie. qu'en dites vous, cher collègue ?
[retour mode psychiatre]
... *choqué*
... je vais de suite lui prescrire un anxiolitique, me prescrire de l'aspirine et vous prescrire de vous faire suivre, ou alors un somnifère, au choix.
[retour mode normal]
...
[mode critique litéraire : ON]
*ton un peu pompeux*...mh ? Ah oui, parfaitement bien écrit, j'aime beaucoup le style d'écriture, du potentiel...
[mode lecteur assidu]
...
...
...
...
... WHAT ???
[mode psychanalyste]
...mhm... ? continuez ?
[mode psychiatre]
... je vois. Et c'est ainsi que Vector se retrouve seul, instable tant psychologiquement que physiologiquement, sans parents (l'adolescence dans toutes ses formes, que voulez vous ?), voué à lui-même et surtout à devenir un dangereux psychopathe sociopathe ?
[retour intempestif du mode psychanalyste]
... et surtout fruit de pulsions qui l'auraient poussé à haïr feu son père pour épouser sa défunte mère ?
Sans ces éléments constructeurs, et sans la stabilité d'une relation féminine, il risque fortement de virer à une cristallisation de sa libido. Qui sait ? Sa haine des-dits garçons et la perte de cette amie (dont la relation montre la force de son Çà) pourraient le pousser doucement soit vers une tendance au viol homosexuel (façon de venger ce passé monstrueux) soit vers un rejet de l'humain, et une restriction de son Subconscient à des éléments sans rapport avec la réalité, voire même une tendance à la zoophilie. qu'en dites vous, cher collègue ?
[retour mode psychiatre]
... *choqué*
... je vais de suite lui prescrire un anxiolitique, me prescrire de l'aspirine et vous prescrire de vous faire suivre, ou alors un somnifère, au choix.
[retour mode normal]
...
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Vector Zero : Chapitre 3 : Se tourner et se retourner
Klev a écrit:L'univers est toujours plus ou moins aussi épuré, et je vous invite toujours à projeter ça dans une vision d'animé japonais.
Bacrima- Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?
Re: Vector Zero : Chapitre 3 : Se tourner et se retourner
Vu que ça faisait longtemps que j'avais pas écrit dans cet univers, je préférais faire un court rappel.Bacrima a écrit:Klev a écrit:L'univers est toujours plus ou moins aussi épuré, et je vous invite toujours à projeter ça dans une vision d'animé japonais.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
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