Le grand événement de GDLP 2

Je prends…

Alors. *sourit*

(Diantre… J'ai aucune idée. Mhrf.)

Klev a écrit:Waah !

C'est classe.

Mon dieu, Klev me dis que c'est classe ... je peux mourir heureux ! :mrgreen:

Klev a écrit:Je prends…

Alors. *sourit*

(Diantre… J'ai aucune idée. Mhrf.)

Moi non-plus je n'avais aucune idée au début, enfin, aucune idée constructive ... a part une mauvaise interprétation de "vent" ... :mrgreen:
L'inspiration est venu tout-à-l'heure, quand j'ai commencé à écrire.
Et puis, j'adore les mondes ... difformes, des sphères, des champs d'astéroïdes, des Murs, etc ... L'empire de poussière m'a inspiré !

Yoendel a écrit:[...] Une alusion à Tara Duncan [...]

Heu .. non. Ou alors inconsciente ....

Bacrima: J'aime !!!

C'est étrange. Moi ça me rappelle quelque chose ce décor. Mais dans la Horde. Alticcio... Pourtant ce ne sont ni le même esprit, ni la même façon d'écrire, ni les même lieux, ni la même situation... étrange.

Je vois ton texte en couleur. Du bleu gris-pierre, un beige sable qui vire parfois à l'orange... J'entends aussi. Le vent qui souffle et les bruissements de la foule au moment du baptême, les cris sur la piste...

C'est assez rare que je me projette ainsi dans un récit, aussi vite je veux dire.

Je plussoie Klev. C'est CLASSE. (et bien plus encore).

Je file le sujet a Meko, qui en veut ! *sourit*

Et voilà ma réponse ! Désolée Bac, je ne t'ai pas laissé me dire jusqu'à quand j'avais ^^

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Il est un monde de brouillard où vit un enfant.

Ce monde est peuplé de fantômes, habité de bruits étranges et effrayants.

« je me sens seul »

L'enfant se sent seul. Et cette pensée résonne, un peu assourdie.

Parfois, pourtant, les fantômes sont gentils. Ils lui apportent à manger, ils le plongent dans la Chaleur. Mais ce sont des étrangers. L'enfant voudrait rencontrer les siens.
Qu'ils répondent à ses appels.

Mais chaque fois, il se heurte au Mur.

Ce mur est invisible. Il n'est est pas moins présent.
Ce mur est impalpable. Il n'est pas moins infranchissable.
Ce mur est dur. Et mouvant.
Ce mur l'isole.

L'enfant avance dans le gris.
Un gris parfois vaguement coloré.

Il avance, les bras tendus...et tout à coup le mur le repousse. Parfois violemment. Il a mal. Il pleure.

Des ombres dans le brouillard....Des ombres qui jamais ne se précisent.

Au fond de lui il se débat pour trouver de la netteté. Il sait qu'il peut en trouver. Mais même ses pensées ne sont pas aussi précises qu'il le voudrait.

Une fois, il a trouvé un gris plus clair, quasiment incandescent, et senti autre chose que la tiédeur moite sur son visage. Un léger sifflement accompagnait la sensation. Il avait l'impression qu'un horizon s'était ouvert devant lui. Il avait vu plus de couleur qu'il n'en avait jamais vu.

Les fantômes, en mugissant, l'avaient rattrapé.

Le Mur, de nouveau, de tous les cotés.

S'il pouvait passer au travers...

S'il pouvait passer au travers de la paroi qui l'étouffe...

Mais non, jamais.

Parfois, sans bouger, il sent le mur se rapprocher. Le toucher.

Parfois la Chaleur s'approche, et reflue.

Des choses se posent parfois sur lui. Sur se mains, rêches ou douces, gluantes, liquides, granuleuses... Il les rejette et se roule en boule.

Qu'est-ce donc ?

Qu'est-ce donc que ce mur qui l'empêche de se jeter dans le mouvement, vers l'horizon ?

Qu'est-ce donc que cette chose qui le maintient ?

Qui sont ces fantômes qui ne parlent pas sa langue ?

Parfois il court de toutes ses forces vers le gris plus clair et croit avoir gagné, mais les fantômes veillent et ne le laissent jamais s'échapper. Et le mur est toujours là impassible, dur ou souple, froid souvent, et ceinture sa liberté.

Parfois il veut les prendre par la ruse. Il se fait tout petit. Essaie de se faufiler dans les nappes gris sombre, là où ils ne le verront pas. … Il se heurte souvent au mur. Les fantômes scandent une invocation, toujours la même. Elle est magique. Ils le retrouvent à chaque fois.


L'enfant attend, recroquevillé.

Tout à coup, plus de bruit. Le brouhaha étrange qui tient lieu d'environnement sonore s'est tu.

Seuls quelques grincements étouffés et ponctuels viennent briser le silence.

Il a un espoir.

Il se dirige à toutes jambes vers la clarté. Il court, court, court...

Le mur est froid.

Le mur se déchire.

Le mur brûle.

...et....l'horizon ! Un petit sifflement à ses oreilles, et une fraicheur !

L'enfant sourit.

Un sourire comme un miracle.

L' Exaltation....


Puis....

...l'enfant essaie de bouger... il peut à peine...


Une grande ombre s'approche...Comme un énorme fantôme...


il n'arrive plus à courir... Le fantôme est sur lui.






Noir.



.
.
.
.
.
?



Lumière.

Quelque part dans un lit chromé, un enfant ouvre les yeux.

Prochain sujet:

Joli...
Moi aussi je vais méditer là dessus... je sens que... *petit rire* forcément, ça te concerne...
Mais... je me sens concerné... par moi-même, j'entends...

Yoendel a écrit:Joli...
Moi aussi je vais méditer là dessus... je sens que... *petit rire* forcément, ça te concerne...
Mais... je me sens concerné... par moi-même, j'entends...

Ah bon ? En quoi ?

Sinon, oui… Joli.

eh bien...oui et non. On peut prendre le texte de deux façons. Et moi-même, je ne sais pas laquelle prévaut.

Médite, médite...tant que tu veux...

...

très beau texte Meko

(entre nous je crois que je me suis embrouillée précédemment en croyant que c'était yoendel qui avait écrit, bref je sais plus très bien. Si le message n'apparait pas car quelqu'un l'as modéré je le remercie bien bas et part me coucher, sinon, pareil.)

Mais quand même très très beau texte.

'lo a écrit:...

très beau texte Meko

(entre nous je crois que je me suis embrouillée précédemment en croyant que c'était yoendel qui avait écrit, bref je sais plus très bien. Si le message n'apparait pas car quelqu'un l'as modéré je le remercie bien bas et part me coucher, sinon, pareil.)

Mais quand même très très beau texte.

....GNIÉ ?

Et, merci pour le compliment.

C'était ... embrouillé ...
Le gris m'a fait penser à GDLP ...
Je me suis imaginé enfermé dans GDLP ... :pale:


Tu pense que "chant" sera forcément plus joyeux ?
Chant funèbre ...


Que diriez-vous de varier les sujets et les réponses aux sujets ?
Comme par exemple donner une image pour sujet, pouvoir répondre par un fichier audio ... tout à partir du moment où il s'agit d'une création original.

Mais....pour moi c'était déjà le cas...cependant, donner une image comme sujet....ça me paraît un peu trop directif. Mais ça dépend de l'image...

Et répondre par un moyen autre que textuel est compliqué pour moi. (pour des raisons techniques, et de talent).


Quant au texte...

Embrouillé ? ^^ Un peu d'imagination ! ^^

Et, non, pas GDLP...^^ y a pas de bruits bizarres, que je sache^^

je me tâte a prendre la suite...

Edit: je me lance et je prends. J'ai une semaine c'est bien ça?

abandonne toute tentative de préméditation et se lance.


Je n'ai jamais su exactement ce qui m'avait réveillée ce soir là. Peut-être étais-ce cette odeur si caractéristique, peut être le sifflement du vent au travers du cadre mal jointé de la fenêtre ou encore le martèlement de la pluie sur le toit. Quoi qu'il en soit je ressentit l'appel de plein fouet. Violent et impérieux il m'arracha du sommeil dans lequel je m'était réfugiée. Le volet tremblait sous la violence du chaos extérieur mais rien n'aurait pu, à ce moment m'empêcher de sortir. Une fois dehors le vent et la pluie me frappèrent si violemment que je ne pu m'empêcher de tituber. Mon pyjama, détrempé claquait sous la tempête pourtant je restait là. L'eau transformait l'éclairage de la ville en un brouillard jaune et bleu indistinct. Les bâtiments hurlaient, les arbres, masses menaçantes grinçaient. Mon corps résistait et mon âme emportée par le maelström,assistait, ivre des éléments au chant sauvage du monde.

Spoiler:

Effectivement, tu avais une semaine.

Le texte m'a emporté, comme son âme .

Je suis impressionné. Comme quoi, on peut aussi faire passer beaucoup choses et de sentiments dans un texte assez court, contrairement à ce qu'indiquent mes textes *rire*

Bravo.

Je prends le sujet.

Ruines, donc.

J'attends le signal de Bacrima pour poster, même si c'est déjà écrit.

Mon signal n'est pas nécessaire .
Tu as donc jusqu'au Samedi 13 Avr 2013 - 18:31

Courir.

Autour de moi, tout semble sur le point de s'effondrer, tout semble l'être déjà à moitié.

Je cours pour ne pas être rattrapé par l'effondrement. Derrière moi s'étendent les ruines de l'échec sur des kilomètres.

La peur viscérale de tomber et de ne pouvoir me relever pour repartir est perpétuelle. Frappant par instants, seulement en trame de fond dans mon esprit à d'autres moments.

J'essaye de ne pas y penser, mais je ne peux pas.

Je ne devrais pas avoir le temps d'y penser.

Je dois courir, moi. Je ne peux pas m'arrêter. Je ne devrais même pas penser à ce qui se passe derrière moi, même pas songer à ceux qui essayent eux aussi de courir, je ne les vois pas.

Je vois quelqu'un qui tombe, mais je fuis son regard.

Qu'il soit emporté par l'échec, moi je survivrais.

Devant moi, quelqu'un se retourne vers moi et me tend une main.

Je n'ai pas le temps. Je l'évite. Ils vont mourir, pas moi.

Je ne veux pas être ralenti, je ne chercherais pas à comprendre.

Une crampe ? …Non…

Non… Je dois courir… Je ne peux pas faiblir… Ni tomber…

L'effondrement me rattrape, tel un froid brûlant. J'ai peur… Je ne veux pas mourir. Pourquoi courrons-nous ?

Non… Je ne dois pas y penser…

L'effondrement me rattrape, tel un froid brûlant. J'ai peur… Je ne veux pas mourir. Pourquoi courrons-nous ?

Non… Je dois courir… Je ne peux pas faiblir… Ni tomber…

Une crampe ? …Non…

Je ne veux pas être ralenti, je ne chercherais pas à comprendre.

Je n'ai pas le temps. Je l'évite. Ils vont mourir, pas moi.

Devant moi, quelqu'un se retourne vers moi et me tend une main.

Qu'il soit emporté par l'échec, moi je survivrais.

Je vois quelqu'un qui tombe, mais je fuis son regard.

Je dois courir, moi. Je ne peux pas m'arrêter. Je ne devrais même pas penser à ce qui se passe derrière moi, même pas songer à ceux qui essayent eux aussi de courir, je ne les vois pas.

Je ne devrais pas avoir le temps d'y penser.

J'essaye de ne pas y penser, mais je ne peux pas.

La peur viscérale de tomber et de ne pouvoir me relever pour repartir est perpétuelle. Frappant par instants, seulement en trame de fond dans mon esprit à d'autres moments.

Je cours pour ne pas être rattrapé par l'effondrement. Derrière moi s'étendent les ruines de l'échec sur des kilomètres.

Autour de moi, tout semble sur le point de s'effondrer, tout semble l'être déjà à moitié.

Courir.

Spoiler:

lu. Je sais pas quoi dire...

C'est trop génial cette double lecture en sens inverse ! (Je me comprends)

Cela me rappelle ce mono MP3 qui faisait la même chose, sauf que ça parlait de machine à remonter le temps ...

:mrgreen: Bien vu, Bac. ^^

Perso, j'avais vaguement remarqué la structure symétrique, mais... j'avais pas remarqué qu'elle était parfaite.

Je m'incline.

'lo a écrit:lu. Je sais pas quoi dire...

Le je n'est pas plus moi qu'un nous… Je parle à la première personne, mais c'est un personnage quelconque. *sourit*

Et pour Yoendel et Bacrima… Merci.

c'est un très beau texte. j'ai eu la méchante impression de me retrouver dans une construction d’escher qui partirait en barigoule. Un peu comme ces rêves dont on arrive pas a s'échapper et qui tournent en boucle. Ça m'as fichu un drôle de coup sur le moment en fait

'lo a écrit:c'est un très beau texte. j'ai eu la méchante impression de me retrouver dans une construction d’escher qui partirait en barigoule. Un peu comme ces rêves dont on arrive pas a s'échapper et qui tournent en boucle. Ça m'as fichu un drôle de coup sur le moment en fait

Jackpot. *sourit*

Oui… J'avais aussi envie qu'il tourne en boucle. Puisque c'est un peu le cas.