Le grand événement de GDLP 2
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><( )><
Yoendel
Klev
Bacrima
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Participeras-tu ?
Re: Le grand événement de GDLP 2
Regard tourné vers le ciel.
Gris.
Le ciel est ... non. Le ciel semble gris. Mais le ciel n'est pas... c'est une couleur impossible à définir.
Il baisse le regard, sur le paysage comme sur son monde intérieur.
Le temps est mitigé.
Et pourtant, il sait !
Et pourtant, il sait...
Et pourtant, ... il ne sait plus...
Tout est clair dans son esprit, tout est clair dans ses pensées, tout est clair dans son coeur, tout est clair dans son âme et son être...
Mais tout est sombre dans sa raison, tout est gris dans son avenir, tout est noir dans ses craintes et tout est obscur dans son fonctionnement...
Il sait, et pourtant ne sait plus.
Il voit, et pourtant est aveugle.
Quelque chose lui échappe.
trop de choses, en fait.
Il ne sait pas, il ne sait plus, il est perdu.
Autour de lui tout suit son cours.
Autour de lui tout est flou.
Autour de lui... rien n'est.
La ténèbre n'est point ténèbre en lui, mais autour de lui.
En lui, la nuit comme le jour est lumière.
Cependant...
Entre lui et ce qui l'entoure... là se promène sa raison... là se trouve son avenir... là sont situées ses craintes... et là attendent ses tourments.
C'est à cette frontière qui lui colle à la peau que son fonctionnement ne va plus.
Tout se frotte, tout grince, tout s'irrite... tout croit qu'il adhère, mais rien ne lui va plus.
Tout s'assombrit, tout devient murmure... et tout devient incertain.
Tout ce qui sort de lui n'a plus aucun sens pour ceux qui l'entourent.
Il soupire.
Un collègue croit l'avoir cerné... et de ce fait tente de l'embriguader.
Il soupire.
Un groupe croit le connaitre, et de ce fait le peut pas l'écouter...
Il inspire.
Des proches ont peur pour lui, ou peut-être peur de lui...
Il expire.
Le monde ne tourne pas rond.
Ou peut-être... est-ce lui.
Qui a changé.
Une relativité...
Tout, autour de lui... lui échappe...
Et lui, autour de tous... échappe à tout le monde...
Le Flou.
Autour de lui, c'est le flou total, dans ce qui lui semblait être clair.
Mais...
cela est.
Il ne peut y changer.
Non...
Il ne veut y changer.
Peut-être pourrait-il revenir en arrière.
Peut-être pourrait-il modifier la peinture.
Peut-être pourrait il tourner à nouveau dans le sens du monde.
Mais... non.
Tant pis pour les brumes, tant pis pour la fumée qui l'entoure.
Il assumera.
Il assumera ses incertitudes.
Car ce qu'il a à gagner est ô combien plus magnifique.
Mais il ne faut pas regarder autour de lui, ni même à sa surface...
Il faut regarder plus profond.
Il faut passer la carrosserie et traverser la défense...
Et là... une lumière que rien ne décrira mieux que...
le silence.
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
Je crois que je vais méditer ça un petit moment.
Haha. Plagiat ! ^^
Il ne sait pas, il ne sait plus, il est perdu.
Haha. Plagiat ! ^^
><( )><- Humeur : Océanique
Localisation : Dans ma tête
Re: Le grand événement de GDLP 2
:mrgreen: si seulement tu savais :
C'est loin d'être le seul plagiat.
J'ai failli mettre des étoiles partout où y a une référence, mais je me suis dit que ça briserait tout.
Par exemple, j'ai pas arrêté de chantonner le chant de Taizé "la ténèbre n'est point ténèbre devant toi. la nuit comme le jour, est lumière"... voyez comment ça s'en est ressenti. :mrgreen:
Autre exemple : le mot frontière m'a fait pensé à...
Bah il suffit de voir le mot "adhère" une ligne en dessous pour comprendre, si l'on a fait Mat sup. ^^
Autre exemple : oh, le mot "relativité" ! alors que bizarrement, je ressors d'un cours sur l'électromagnétisme relativiste... :mrgreen:
C'est loin d'être le seul plagiat.
J'ai failli mettre des étoiles partout où y a une référence, mais je me suis dit que ça briserait tout.
Par exemple, j'ai pas arrêté de chantonner le chant de Taizé "la ténèbre n'est point ténèbre devant toi. la nuit comme le jour, est lumière"... voyez comment ça s'en est ressenti. :mrgreen:
Autre exemple : le mot frontière m'a fait pensé à...
Bah il suffit de voir le mot "adhère" une ligne en dessous pour comprendre, si l'on a fait Mat sup. ^^
Autre exemple : oh, le mot "relativité" ! alors que bizarrement, je ressors d'un cours sur l'électromagnétisme relativiste... :mrgreen:
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
Et le prochain sujet dans l'histoire ?
Dark Geo- Humeur : Variable
Localisation : Sur terre pas loin probablement sous la lune
Emploi/Loisirs : Je manque de temps pour les citer.
Feuille de personnage
Nom, classe et niveau: Geofraynils, sorcier sith
PA:
(26/26)
PV:
(30/30)
Re: Le grand événement de GDLP 2
Oh, oui, pas faux !!
Je dirais...
mh...
"vent".
Je dirais...
mh...
"vent".
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
C'est, en bien plus développé, le genre de chose que j'imaginais écrire sur le même thème. *sourire*
Joli…
Joli…
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Le grand événement de GDLP 2
Yoendel: Je le reprendrais bien...mais... J'ai un souci.
1) j'ai mon rapport de stage à finir pour mardi, la présentation à finaliser pour le 8 avril (lundi prochain), et une présentation de culture Gé à préparer pour le lundi suivant. Autant dire que je n'ai pas spécialement le temps. Surtout que ça mérite du travail, ce genre de thème.
2) L'ombre de Damasio (ou plutôt la projection de mon immense respect envers l'auteur) planerait au dessus de moi pendant la rédaction.
Je ne peux pas écrire sur ce sujet. Ça serait trop....trop pas assez.
Amis qui n'en avez rien lu, reprenez-le, avant qu'il ne soit trop tard !
1) j'ai mon rapport de stage à finir pour mardi, la présentation à finaliser pour le 8 avril (lundi prochain), et une présentation de culture Gé à préparer pour le lundi suivant. Autant dire que je n'ai pas spécialement le temps. Surtout que ça mérite du travail, ce genre de thème.
2) L'ombre de Damasio (ou plutôt la projection de mon immense respect envers l'auteur) planerait au dessus de moi pendant la rédaction.
Je ne peux pas écrire sur ce sujet. Ça serait trop....trop pas assez.
Amis qui n'en avez rien lu, reprenez-le, avant qu'il ne soit trop tard !
><( )><- Humeur : Océanique
Localisation : Dans ma tête
Re: Le grand événement de GDLP 2
Inutile de te justifier... ^^ J'avais compris.
Du reste, oui.
J'y ai pensé sans arrière pensées... mais Damasio est venu une fraction de seconde après avec sa meute de lettres, ou devrais-je dire sa Horde... :mrgreen:
Du reste, oui.
J'y ai pensé sans arrière pensées... mais Damasio est venu une fraction de seconde après avec sa meute de lettres, ou devrais-je dire sa Horde... :mrgreen:
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
Un intéressé par le sujet, d'ailleurs ? :mrgreen:
Si personne ne se propose, j'ai une idée...
Y a pas que les papes qui peuvent innover.
Si personne ne se propose, j'ai une idée...
Y a pas que les papes qui peuvent innover.
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
Je prends !
Je viens juste d'avoir l'inspiration .
J'ai donc jusqu'au dimanche 6 avril 2013, 21:27 pour écrire quelque-chose sur le sujet "vent".
Je viens juste d'avoir l'inspiration .
J'ai donc jusqu'au dimanche 6 avril 2013, 21:27 pour écrire quelque-chose sur le sujet "vent".
Bacrima- Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?
Re: Le grand événement de GDLP 2
Oui... et je sens (snif ?) que ton inspiration ma fait peur...
Eh bien soit !
Que le vent apporte la tempête dans ton cerveau ! :mrgreen:
Eh bien soit !
Que le vent apporte la tempête dans ton cerveau ! :mrgreen:
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
Voici donc mon texte
Le Mur
D’aussi loin que remonte la mémoire des hommes, il n’y eut jamais rien d’autre que le Mur. Cette grande étendue verticale de terre et de roche s’étend à perte de vue. Des villes troglodytes le parsèment, narguant la nature hostile, les hauteurs et le vent.
C’est dans la région haute, au bord du Pic venteux, que je suis né. Comme la tradition le voulait, j’ai été baptisé. Le prêtre de notre village s’était rendu à l’extrémité du pic et m’avait jeté là. La force du vent ascendant et quasi-continue m’avait maintenue en lévitation une seconde. Puis le prêtre avait tenté de me rattraper, comme il le faisait avec tous les nouveaux nés. Mais à ce moment, le vent avait faiblie.
J’étais tombé.
Ma mère était en larme, paraît-il. Rares étaient les enfants non-bénies par le dieu Éole. Mais alors que le prêtre s’apprêtait à faire demi-tour, une puissante bourrasque venue des profondeurs m’éleva. Je tombai dans ses bras, gazouillant comme si de rien n’était. Il avait alors annoncé que j’étais béni par le dieu Éole, comme tous les gens présent à mon baptême l’avaient été.
Est-ce cette expérience, ou le travail de mineur de mon père, qui m’incita par la suite à devenir facteur volant ? Je n’en sais rien ! En ce moment ce qui devrait m’inquiéter c’est plutôt mon examen final. Plus de filets de sécurités, je vais devoir m’élancer dans les aires pour transmettre de précieuses lettres aux quatre coins du Mur. Porté par le vent, j’irais jusqu’à Éolie, la capital. De manière très officielle, l’homme qui m’a instruit ces dernières années me remet une lettre.
Je connais déjà l’adresse … Devant l’ensemble des élèves de l’école, je marche jusqu’au « Balcon », l’immense piste d’atterrissage rembourrée qui sert aux premières années à s’entraîner. Je sens la fierté de mon instructeur, prêt à me voir prendre mon envole.
Avant de sauter, je me rappelle ma première année, lorsque j’ai vu la même cérémonie se dérouler. Les élèves s’envolaient pour une destination inconnue, pleines d’aventures, rêvais-je.
Je me concentre, la toile de ma combinaison de vol est neuve, aucune raison qu’elle cède. J’ai vérifié et revérifié les sangles ce matin. Mes lunettes sont ajustées. La lettre est enfermée dans mon sac à dos. Le dernier ingrédient qui manque à la réussite de mon voyage est le vent. J’ai appris à sentir ces courants ascendants et descendants, je peux le faire.
Je m’élance.
Soudain, le vent cesse de souffler, alors que je devais m’élever, je tombe. Je suis pris dans un de ces rarissimes « trous d’air ». Je panique, je tente d’atteindre un courant ascendant plus proche. La différence de vitesse des courants d’air bande dangereusement le tissue de mes fragiles ailes. Je me retire précipitamment. Je tombe de plus en plus vite. À ce rythme, aucun courant ascendant, même le moins puissant de tous, ne sera assez faible pour ne pas déchirer mes ailes. Je repère un autre courant ascendant, je me jette dedans.
C’est comme si je percutais le sol.
La puissance du souffle me coupe la respiration. Mes ailes sont déchiquetées. Mais je monte de nouveau. Après quelques secondes, je vois le Balcon. Dans un ultime effort je me propulse dans sa direction. L’atterrissage est douloureux mais le contact avec le sol me rassure.
Tu m’as encore loupé, Éole.
Le Mur
D’aussi loin que remonte la mémoire des hommes, il n’y eut jamais rien d’autre que le Mur. Cette grande étendue verticale de terre et de roche s’étend à perte de vue. Des villes troglodytes le parsèment, narguant la nature hostile, les hauteurs et le vent.
C’est dans la région haute, au bord du Pic venteux, que je suis né. Comme la tradition le voulait, j’ai été baptisé. Le prêtre de notre village s’était rendu à l’extrémité du pic et m’avait jeté là. La force du vent ascendant et quasi-continue m’avait maintenue en lévitation une seconde. Puis le prêtre avait tenté de me rattraper, comme il le faisait avec tous les nouveaux nés. Mais à ce moment, le vent avait faiblie.
J’étais tombé.
Ma mère était en larme, paraît-il. Rares étaient les enfants non-bénies par le dieu Éole. Mais alors que le prêtre s’apprêtait à faire demi-tour, une puissante bourrasque venue des profondeurs m’éleva. Je tombai dans ses bras, gazouillant comme si de rien n’était. Il avait alors annoncé que j’étais béni par le dieu Éole, comme tous les gens présent à mon baptême l’avaient été.
Est-ce cette expérience, ou le travail de mineur de mon père, qui m’incita par la suite à devenir facteur volant ? Je n’en sais rien ! En ce moment ce qui devrait m’inquiéter c’est plutôt mon examen final. Plus de filets de sécurités, je vais devoir m’élancer dans les aires pour transmettre de précieuses lettres aux quatre coins du Mur. Porté par le vent, j’irais jusqu’à Éolie, la capital. De manière très officielle, l’homme qui m’a instruit ces dernières années me remet une lettre.
Je connais déjà l’adresse … Devant l’ensemble des élèves de l’école, je marche jusqu’au « Balcon », l’immense piste d’atterrissage rembourrée qui sert aux premières années à s’entraîner. Je sens la fierté de mon instructeur, prêt à me voir prendre mon envole.
Avant de sauter, je me rappelle ma première année, lorsque j’ai vu la même cérémonie se dérouler. Les élèves s’envolaient pour une destination inconnue, pleines d’aventures, rêvais-je.
Je me concentre, la toile de ma combinaison de vol est neuve, aucune raison qu’elle cède. J’ai vérifié et revérifié les sangles ce matin. Mes lunettes sont ajustées. La lettre est enfermée dans mon sac à dos. Le dernier ingrédient qui manque à la réussite de mon voyage est le vent. J’ai appris à sentir ces courants ascendants et descendants, je peux le faire.
Je m’élance.
Soudain, le vent cesse de souffler, alors que je devais m’élever, je tombe. Je suis pris dans un de ces rarissimes « trous d’air ». Je panique, je tente d’atteindre un courant ascendant plus proche. La différence de vitesse des courants d’air bande dangereusement le tissue de mes fragiles ailes. Je me retire précipitamment. Je tombe de plus en plus vite. À ce rythme, aucun courant ascendant, même le moins puissant de tous, ne sera assez faible pour ne pas déchirer mes ailes. Je repère un autre courant ascendant, je me jette dedans.
C’est comme si je percutais le sol.
La puissance du souffle me coupe la respiration. Mes ailes sont déchiquetées. Mais je monte de nouveau. Après quelques secondes, je vois le Balcon. Dans un ultime effort je me propulse dans sa direction. L’atterrissage est douloureux mais le contact avec le sol me rassure.
Tu m’as encore loupé, Éole.
- Spoiler:
- Le prochain sujet est : "mur"
Bacrima- Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?
Re: Le grand événement de GDLP 2
Waah !
C'est classe.
C'est classe.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Le grand événement de GDLP 2
^^ et c'est bien vu, la transition entre le vent et le Mur. ^^
Mais je ne prendrai pas ce sujet, moi.
Trop de risque de faire un "le Mur" bis. *rire*
Et je parle pas du "Le mur" de Bac, je parle du mien !! :mrgreen:
AU fait.... je sens une... allusion ... mais je sais plus d'où... Tara Duncan, peut-être... cette histoire de vent me dit quelque chose...
Mais je ne prendrai pas ce sujet, moi.
Trop de risque de faire un "le Mur" bis. *rire*
Et je parle pas du "Le mur" de Bac, je parle du mien !! :mrgreen:
AU fait.... je sens une... allusion ... mais je sais plus d'où... Tara Duncan, peut-être... cette histoire de vent me dit quelque chose...
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
Je prends…
Alors. *sourit*
(Diantre… J'ai aucune idée. Mhrf.)
Alors. *sourit*
(Diantre… J'ai aucune idée. Mhrf.)
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Le grand événement de GDLP 2
Klev a écrit:Waah !
C'est classe.
Mon dieu, Klev me dis que c'est classe ... je peux mourir heureux ! :mrgreen:
Klev a écrit:Je prends…
Alors. *sourit*
(Diantre… J'ai aucune idée. Mhrf.)
Moi non-plus je n'avais aucune idée au début, enfin, aucune idée constructive ... a part une mauvaise interprétation de "vent" ... :mrgreen:
L'inspiration est venu tout-à-l'heure, quand j'ai commencé à écrire.
Et puis, j'adore les mondes ... difformes, des sphères, des champs d'astéroïdes, des Murs, etc ... L'empire de poussière m'a inspiré !
Yoendel a écrit:[...] Une alusion à Tara Duncan [...]
Heu .. non. Ou alors inconsciente ....
Bacrima- Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?
Re: Le grand événement de GDLP 2
Bacrima: J'aime !!!
C'est étrange. Moi ça me rappelle quelque chose ce décor. Mais dans la Horde. Alticcio... Pourtant ce ne sont ni le même esprit, ni la même façon d'écrire, ni les même lieux, ni la même situation... étrange.
Je vois ton texte en couleur. Du bleu gris-pierre, un beige sable qui vire parfois à l'orange... J'entends aussi. Le vent qui souffle et les bruissements de la foule au moment du baptême, les cris sur la piste...
C'est assez rare que je me projette ainsi dans un récit, aussi vite je veux dire.
Je plussoie Klev. C'est CLASSE. (et bien plus encore).
C'est étrange. Moi ça me rappelle quelque chose ce décor. Mais dans la Horde. Alticcio... Pourtant ce ne sont ni le même esprit, ni la même façon d'écrire, ni les même lieux, ni la même situation... étrange.
Je vois ton texte en couleur. Du bleu gris-pierre, un beige sable qui vire parfois à l'orange... J'entends aussi. Le vent qui souffle et les bruissements de la foule au moment du baptême, les cris sur la piste...
C'est assez rare que je me projette ainsi dans un récit, aussi vite je veux dire.
Je plussoie Klev. C'est CLASSE. (et bien plus encore).
><( )><- Humeur : Océanique
Localisation : Dans ma tête
Re: Le grand événement de GDLP 2
Je file le sujet a Meko, qui en veut ! *sourit*
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Le grand événement de GDLP 2
Et voilà ma réponse ! Désolée Bac, je ne t'ai pas laissé me dire jusqu'à quand j'avais ^^
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Il est un monde de brouillard où vit un enfant.
Ce monde est peuplé de fantômes, habité de bruits étranges et effrayants.
« je me sens seul »
L'enfant se sent seul. Et cette pensée résonne, un peu assourdie.
Parfois, pourtant, les fantômes sont gentils. Ils lui apportent à manger, ils le plongent dans la Chaleur. Mais ce sont des étrangers. L'enfant voudrait rencontrer les siens.
Qu'ils répondent à ses appels.
Mais chaque fois, il se heurte au Mur.
Ce mur est invisible. Il n'est est pas moins présent.
Ce mur est impalpable. Il n'est pas moins infranchissable.
Ce mur est dur. Et mouvant.
Ce mur l'isole.
L'enfant avance dans le gris.
Un gris parfois vaguement coloré.
Il avance, les bras tendus...et tout à coup le mur le repousse. Parfois violemment. Il a mal. Il pleure.
Des ombres dans le brouillard....Des ombres qui jamais ne se précisent.
Au fond de lui il se débat pour trouver de la netteté. Il sait qu'il peut en trouver. Mais même ses pensées ne sont pas aussi précises qu'il le voudrait.
Une fois, il a trouvé un gris plus clair, quasiment incandescent, et senti autre chose que la tiédeur moite sur son visage. Un léger sifflement accompagnait la sensation. Il avait l'impression qu'un horizon s'était ouvert devant lui. Il avait vu plus de couleur qu'il n'en avait jamais vu.
Les fantômes, en mugissant, l'avaient rattrapé.
Le Mur, de nouveau, de tous les cotés.
S'il pouvait passer au travers...
S'il pouvait passer au travers de la paroi qui l'étouffe...
Mais non, jamais.
Parfois, sans bouger, il sent le mur se rapprocher. Le toucher.
Parfois la Chaleur s'approche, et reflue.
Des choses se posent parfois sur lui. Sur se mains, rêches ou douces, gluantes, liquides, granuleuses... Il les rejette et se roule en boule.
Qu'est-ce donc ?
Qu'est-ce donc que ce mur qui l'empêche de se jeter dans le mouvement, vers l'horizon ?
Qu'est-ce donc que cette chose qui le maintient ?
Qui sont ces fantômes qui ne parlent pas sa langue ?
Parfois il court de toutes ses forces vers le gris plus clair et croit avoir gagné, mais les fantômes veillent et ne le laissent jamais s'échapper. Et le mur est toujours là impassible, dur ou souple, froid souvent, et ceinture sa liberté.
Parfois il veut les prendre par la ruse. Il se fait tout petit. Essaie de se faufiler dans les nappes gris sombre, là où ils ne le verront pas. … Il se heurte souvent au mur. Les fantômes scandent une invocation, toujours la même. Elle est magique. Ils le retrouvent à chaque fois.
L'enfant attend, recroquevillé.
Tout à coup, plus de bruit. Le brouhaha étrange qui tient lieu d'environnement sonore s'est tu.
Seuls quelques grincements étouffés et ponctuels viennent briser le silence.
Il a un espoir.
Il se dirige à toutes jambes vers la clarté. Il court, court, court...
Le mur est froid.
Le mur se déchire.
Le mur brûle.
...et....l'horizon ! Un petit sifflement à ses oreilles, et une fraicheur !
L'enfant sourit.
Un sourire comme un miracle.
L' Exaltation....
Puis....
...l'enfant essaie de bouger... il peut à peine...
Une grande ombre s'approche...Comme un énorme fantôme...
il n'arrive plus à courir... Le fantôme est sur lui.
Noir.
.
.
.
.
.
?
Lumière.
Quelque part dans un lit chromé, un enfant ouvre les yeux.
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Il est un monde de brouillard où vit un enfant.
Ce monde est peuplé de fantômes, habité de bruits étranges et effrayants.
« je me sens seul »
L'enfant se sent seul. Et cette pensée résonne, un peu assourdie.
Parfois, pourtant, les fantômes sont gentils. Ils lui apportent à manger, ils le plongent dans la Chaleur. Mais ce sont des étrangers. L'enfant voudrait rencontrer les siens.
Qu'ils répondent à ses appels.
Mais chaque fois, il se heurte au Mur.
Ce mur est invisible. Il n'est est pas moins présent.
Ce mur est impalpable. Il n'est pas moins infranchissable.
Ce mur est dur. Et mouvant.
Ce mur l'isole.
L'enfant avance dans le gris.
Un gris parfois vaguement coloré.
Il avance, les bras tendus...et tout à coup le mur le repousse. Parfois violemment. Il a mal. Il pleure.
Des ombres dans le brouillard....Des ombres qui jamais ne se précisent.
Au fond de lui il se débat pour trouver de la netteté. Il sait qu'il peut en trouver. Mais même ses pensées ne sont pas aussi précises qu'il le voudrait.
Une fois, il a trouvé un gris plus clair, quasiment incandescent, et senti autre chose que la tiédeur moite sur son visage. Un léger sifflement accompagnait la sensation. Il avait l'impression qu'un horizon s'était ouvert devant lui. Il avait vu plus de couleur qu'il n'en avait jamais vu.
Les fantômes, en mugissant, l'avaient rattrapé.
Le Mur, de nouveau, de tous les cotés.
S'il pouvait passer au travers...
S'il pouvait passer au travers de la paroi qui l'étouffe...
Mais non, jamais.
Parfois, sans bouger, il sent le mur se rapprocher. Le toucher.
Parfois la Chaleur s'approche, et reflue.
Des choses se posent parfois sur lui. Sur se mains, rêches ou douces, gluantes, liquides, granuleuses... Il les rejette et se roule en boule.
Qu'est-ce donc ?
Qu'est-ce donc que ce mur qui l'empêche de se jeter dans le mouvement, vers l'horizon ?
Qu'est-ce donc que cette chose qui le maintient ?
Qui sont ces fantômes qui ne parlent pas sa langue ?
Parfois il court de toutes ses forces vers le gris plus clair et croit avoir gagné, mais les fantômes veillent et ne le laissent jamais s'échapper. Et le mur est toujours là impassible, dur ou souple, froid souvent, et ceinture sa liberté.
Parfois il veut les prendre par la ruse. Il se fait tout petit. Essaie de se faufiler dans les nappes gris sombre, là où ils ne le verront pas. … Il se heurte souvent au mur. Les fantômes scandent une invocation, toujours la même. Elle est magique. Ils le retrouvent à chaque fois.
L'enfant attend, recroquevillé.
Tout à coup, plus de bruit. Le brouhaha étrange qui tient lieu d'environnement sonore s'est tu.
Seuls quelques grincements étouffés et ponctuels viennent briser le silence.
Il a un espoir.
Il se dirige à toutes jambes vers la clarté. Il court, court, court...
Le mur est froid.
Le mur se déchire.
Le mur brûle.
...et....l'horizon ! Un petit sifflement à ses oreilles, et une fraicheur !
L'enfant sourit.
Un sourire comme un miracle.
L' Exaltation....
Puis....
...l'enfant essaie de bouger... il peut à peine...
Une grande ombre s'approche...Comme un énorme fantôme...
il n'arrive plus à courir... Le fantôme est sur lui.
Noir.
.
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?
Lumière.
Quelque part dans un lit chromé, un enfant ouvre les yeux.
- Prochain sujet:
- J'hésitais... Mais on va prendre un truc un peu plus joyeux. Allez. Chant.
Dernière édition par Meko le 04.04.13 18:28, édité 2 fois (Raison : Oubli stupide.)
><( )><- Humeur : Océanique
Localisation : Dans ma tête
Re: Le grand événement de GDLP 2
Joli...
Moi aussi je vais méditer là dessus... je sens que... *petit rire* forcément, ça te concerne...
Mais... je me sens concerné... par moi-même, j'entends...
Moi aussi je vais méditer là dessus... je sens que... *petit rire* forcément, ça te concerne...
Mais... je me sens concerné... par moi-même, j'entends...
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Le grand événement de GDLP 2
Ah bon ? En quoi ?Yoendel a écrit:Joli...
Moi aussi je vais méditer là dessus... je sens que... *petit rire* forcément, ça te concerne...
Mais... je me sens concerné... par moi-même, j'entends...
Sinon, oui… Joli.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Le grand événement de GDLP 2
eh bien...oui et non. On peut prendre le texte de deux façons. Et moi-même, je ne sais pas laquelle prévaut.
Médite, médite...tant que tu veux...
Médite, médite...tant que tu veux...
><( )><- Humeur : Océanique
Localisation : Dans ma tête
Re: Le grand événement de GDLP 2
...
très beau texte Meko
(entre nous je crois que je me suis embrouillée précédemment en croyant que c'était yoendel qui avait écrit, bref je sais plus très bien. Si le message n'apparait pas car quelqu'un l'as modéré je le remercie bien bas et part me coucher, sinon, pareil.)
Mais quand même très très beau texte.
très beau texte Meko
(entre nous je crois que je me suis embrouillée précédemment en croyant que c'était yoendel qui avait écrit, bref je sais plus très bien. Si le message n'apparait pas car quelqu'un l'as modéré je le remercie bien bas et part me coucher, sinon, pareil.)
Mais quand même très très beau texte.
Saül
Re: Le grand événement de GDLP 2
'lo a écrit:...
très beau texte Meko
(entre nous je crois que je me suis embrouillée précédemment en croyant que c'était yoendel qui avait écrit, bref je sais plus très bien. Si le message n'apparait pas car quelqu'un l'as modéré je le remercie bien bas et part me coucher, sinon, pareil.)
Mais quand même très très beau texte.
....GNIÉ ?
Et, merci pour le compliment.
><( )><- Humeur : Océanique
Localisation : Dans ma tête
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