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Introspection ultime : Historique Autobiographique : Qui suis-je ?

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Introspection ultime : Historique Autobiographique : Qui suis-je ? Empty Introspection ultime : Historique Autobiographique : Qui suis-je ?

Message  Klev 06.11.12 4:37

À ma naissance, tout était coloré.

Le temps était doux, les corps était laids. Moi aussi, j'étais laid.

Les gens me regardaient. Toujours. J'étais ce qu'ils voulaient, j'étais B, et rien de plus que mon nom.

Mais je voulais plus. Elle était là. À voler ma gloire, en me ridiculisant. Aussi loin que je me souvienne, pendant mes jeunes années, c'était toujours des femmes qui me persécutaient le plus.

Elle, elle était belle. Elle avait six mois de plus que moi. Elle buvait encore du lait, mais peu importe. On disait qu'elle faisait moins de bêtises, qu'elle était parfaite.

On ne me comparaît pas à elle. Il semble qu'il n'y en avait pas le besoin.

Tout lui était permis. Pas à moi.

Pourquoi étais-je toujours le plus faible ?…

J'étais anormal. Renfermé, peut être ? Je n'en sais rien. J'étais ce que j'osais montrer de moi.

Mon père était trop bon, ma mère ne m'a pas marqué.

Les autres enfants, ils ne me parlaient pas non plus. Pourquoi était-ce à moi de parler en premier, alors ? Qui était renfermé, moi, ou eux ?

Un jour, j'ai du déménager. Je n'ai perdu que deux amis. Mon cousin, et quelqu'un que j'ai oublié depuis. Il ne m'as pas marqué. Je n'avais sans doute pas le choix, alors j'étais ami avec celui qui n'avait pas voulu me fuir, sans l'adorer pour autant. Un simple copain d'école.

J'ai habité cette maison.

J'ai rencontré ces gens, dans la nouvelle école, encore plus distants. Je m'étais mis seul à une table, on a insisté pour que je sois avec eux. J'ai accepté.

Je ne savais pas écrire mon nom. Les autres y arrivaient plus facilement. J'étais triste. J'étais toujours moins bon.

J'avais une amie. Je ne m'en souviens pas beaucoup.

J'ai eu un autre ami, quand celle ci a déménagée. Je l'ai oublié en partie, depuis. Pourtant, je l'aimais bien.

On devait manger du pain d'épice. Je n'aimais pas. Je ne le disais pas. Je le jetais dans le fond de la cour. On m'a demandé pourquoi je l'avais jeté. Je ne savais pas.

J'étais seul, avec mes jouets. Une série télévisée, des robots géants. C'était toute ma vie. Eux, ils combattaient des méchants et s'entendaient bien.

Il y eu un jour où il fallut changer d'école pour passer en CE1. J'étais seul. Pendant un an. Puis, mon ami, dont j'avais découvert qu'il n'arriverait au même point que moi que l'année suivante à celle de mon entrée dans la nouvelle école, me rejoint. Avec son ami. J'avais un an de plus. J'étais plus âgé. Nous étions trois. Nous créâmes alors une bande. J'étais appelé chef, mais j'étais un guide. Un jour, ils me demandèrent lequel d’entre eux je préférait. Ne m'étant jamais posé la question, je jouais au jeu rusé de leur dire de ne pas se dire l'un à l'autre qui je préférais, tout en leur soufflant à chacun d'eux dans une oreille que c'était lui mon préféré. Ils s'exclamèrent pourtant les deux, riant au visage de l'autre. J'étais déçu, et expliqua alors ma ruse.

Il y eut un anniversaire. Ma tenue vestimentaire n'était pas en harmonie avec ce que je voulais de moi. Je dus souffler des bougies. Tout. Tout pour me rappeler une chose. Mon incapacité à choisir, mon age inférieur, mon age qui montait, mon souffle qui indiquait que j'étais comme tout les autres. J'aurais voulu ne pas avoir besoin de respirer. J'aurais voulu ne pas fêter mon anniversaire, ne pas savoir que j'étais plus jeune que cette fille de six mois de plus que moi qui était si parfaite pour tout le monde.

J'étais médiocre en cours, je jouais avec mes stylos. La seule chose qui avait un sens pour moi, c'était mon plaisir, qui pouvait passer par celui des autres. Et cette fête, cette fête de ma vie… Tout le monde était content que je sois un peu plus vieux. Que je sois content de pouvoir souffler sur cette bougie. Cette bougie qui pouvait ne pas s'éteindre si je ne soufflais pas assez fort.

Je voulais être meilleur que les autres. Je voulais que cette bougie ne puisse plus jamais se rallumer.

Ces anniversaires…

Plus tard, une fille vint vers moi tandis que je jouais avec mes jouets habituels, seul. Elle voulait jouer avec moi. Avec des jeux de garçons. J'acceptai sans problème. Nous nous lièrent d'amitié.

Mes amis semblaient plus distants avec elle. Ils ne l'acceptaient pas. Un jour, par accident, elle activa le mécanisme d'un de nos jouets dans la tête d'un de mes amis. Celui ci se mit en colère et lui dit qu'elle gâchait tout.

Avec le temps, mes deux amis s'éloignèrent. Mais elle était toujours là.

Puis, une fille me parla, et vit qu'elle pouvait me faire du mal en me disant des choses méchantes. Elle me demanda un jour si j'étais amoureux de mon amie. Je ne savais pas. Je ne connaissais pas l'amour.

Je finis pas croire que j'étais amoureux. Mon amie me criait parfois dans les oreilles après m'avoir demandé de m'approcher pour me dire un secret, mais je la pardonnais toujours. Nous étions l'un pour l'autre dans la cour.

Puis, elle s'éloigna de moi.

Plus tard, vint un autre enfant de deux ans de moins. Naïf comme moi, mais hyperactif. Nous jouions. Il se fit des amis dans son propre village, et l'année où ceux ci arrivèrent aussi, il m'en proposa un. Je ne l'aimais pas, je n'avais besoin que de lui, pas d'un de plus. Mais, j’acceptai la présence de l'ami de mon ami, et finalement, je l'aimais bien aussi. Il cassa un de mes jouets, et je ne lui en voulut même pas, disant à mes parents que c'était moi qui l'avait cassé par accident.

Vint un temps où un autre vint à moi, curieux. Je ne prêtais pas attention à lui avant ça, et je pensais que c'était de même pour son cas. Il était solitaire, mais il voulait jouer avec mes jouets. Nous nous entendions. Il avait un an de plus. Il savait tant de choses. Il m’apprenait tout ce que je ne savais pas.

C'était C.

Mais, il était plus âgé. Alors, il partit au collège.

Alors, il ne me restait plus que les plus jeunes. Cet ami de mon ami de deux ans de moins, qui était finalement devenu l'un de mes amis, se rebella contre nous. Nous étions un petit groupe dont j'étais encore une fois le guide, mais il était devenu le mouton noir. Il était devenu méchant avec moi et avec ceux qui étaient fidèle à ma philosophie sans même que je ne comprenne pourquoi.

Naïveté. Vint un temps où ils s'éloignèrent plus ou moins. Vint un temps ou ma philosophie pacifique l'était trop à leur goût. Vint un temps ou ils purent penser grâce à autre chose que moi.

Vint un temps où je fut seul. J'avais deux amies dans mon village. Et elles se disputèrent. Je n'en avais plus qu'une. Et je partis au collège.

Je pleurais. C'était grand. Trop grand.

Je me renforçais. Ils étaient grands. Trop grands.

Je ne voulais pas travailler. Mon père m'aidait. Il m'expliquait. Je jouais avec mes crayons en cours.

Mais, C avait redoublé. Il était par chance dans ma classe, pour me guider. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans lui. Il était encore là pour tout m'apprendre. Je perdis confiance en ma propre capacité mémorielle. Il avait raison. Toujours. Et j'avais tord. Toujours.

Un an de plus. J'avais des amis, je m'entendais bien avec beaucoup de gens dans la classe. Je me fis un ami, et un autre.

Puis, un jour, mon père faiblit. Il se sentit incapable de conduire la voiture pour le retour des vacances.

Il demanda a notre docteur de pouvoir aller en hôpital, par les urgences. J'étais là. Il était pourtant normal, peut être un peu triste, mais c'était tout.

Il voulait aller en hôpital psychiatrique. C'était son choix. Alors, il y est allé. J'étais seul avec ma mère, que je ne connaissais pas beaucoup par rapport à mon père.

Papa.

Maman était triste, mais elle se battait pour en faire le plus possible. Et moi, je n'en parlais pas. Mon père était à l’hôpital. C'était normal.

Mes résultats scolaires, sans lui pour me forcer à travailler, chutèrent.

Je redoublais. Maman était triste.

Pourquoi fallait-il qu'elle soit triste ?

Mon utopie, mon monde si rose. Il était déchiré par mes propres loups. Je redoublais, et mon père n'était pas là. Nous allions le voir à l’hôpital.

J'étais dans une classe, avec le cousin de C. Il était gentil. Mais il était aussi souvent méchant. Il disait que j'étais un PD. Je n'avais pas la force d'assumer mes sexualités.

Mon père faisait des visites chez nous. Il restait quelques jours. Et repartait toujours.

Un matin, tôt, il voulut repartir à l’hôpital. Maman s'habillait. Je le suivais dans la cuisine. Il voulut se menacer lui même du couteau à pain. Mais j'étais là. Et je lui ai pris des mains, le fixant dans les yeux d'un air dur, ne voyant dans ses yeux brisés que la tristesse d'un homme détruit et stoppé dans son geste par son propre fils. Détruisant la volonté de mon père de par la seule force de mon regard…

Le temps passa. Les jours étaient sombres. Ma tristesse était calme, mes colères étaient dures.

Vint alors la Toussaint.

Je jouais avec la copine de mon village avec laquelle je parlais toujours, sur un vieux Windows 98. Il y eu un coup de téléphone. Maman pleurait, je ne savais pas pourquoi, et je m'en fichais, je jouais avec mon amie, et mes grands parents étaient là pour s'occuper d'elle.

Je ne sais plus qui ouvra la porte pour me dire quelque chose. Ma réponse fut que ça gâchait mes vacances. Ma maman demanda gentiment à mon amie de partir. Et elle le fit, décomposée.

Nous partîmes à l’hôpital. Je pleurais sur la banquette arrière. Maman conduisait. Alors ma grand mère me dit de ne pas pleurer pour ne pas gêner ma mère dans sa conduite.

Nous entrâmes.

Les gardiens-infermiers étaient gentils. Ils me dirent que je n'étais pas obligé d'aller voir, et ma mère aussi me le dit. Mais je le voulais. Tout ça était mon propre film. Ma propre bobine.

Ils ouvrirent la porte. Il dormait. Non, il ne dormait pas. Je sortis immédiatement.

Quelque chose d'horrible avait terrassé mon esprit à la vision de mon père mort.

Un vif retour à la réalité, où mon cerveau fut traversé par la folie. Comme je l'ai dit, je sortis immédiatement de sa chambre à la seconde où j'avais vu son visage. J'ai sans doute poussé un cri. Peut être pleuré. Peut être que j'ai eu mal au ventre. Peut être que je l'aimais, et qu'il était parti, mais je l'avais oublié, comme je l'aimais. J'avais oublié comme il avait toujours été là, et il n'était plus.

Je suis retourné dans sa chambre assez rapidement, peut être qu'un infirmier est venu me voir avant, et peut être que j'ai repoussé son aide pour y retourner.

Peut être que je pleure, là, maintenant.

Peut être que je lui ai touché la main, peut être me suis-je assis à coté de lui. Peut être ne voulais-je y croire. Peut être avais-je cru pouvoir fuir aux conséquences de la vie. Peut être était-ce là un héros.

Plus tard, il fallut l’enterrer. Malgré le fait que je m'étais préparé à sa mort, et que je m'étais peu à peu habitué à ne plus jamais le revoir depuis qu'il était parti en hôpital plus de six mois, je ne me souviens pas de tout ce qui s'est passé entre temps. Je me souviens ensuite du soleil. Je me souviens de l'église. Je me souviens de la messe. Où beaucoup pleuraient. Mais pas moi. Je me retenais. Mon grand père lui même pleura. Impuissant devant la mort.

Je me souvient qu'il fallut sortir de l'église. Je me souviens que mon cousin et ami vint vers moi. Je me souviens m'être retourné, ne pas pouvoir le fixer.

Je me souviens avoir dormi chez lui la veille, et je me souviens comme il rechignaient lui et sa sœur, qui était la fille parfaite de six mois de plus que moi par le passé, à s'habiller par l’enterrement. Et je me souviens, a la sortie de l'église, de son regard atterré, de ce regard qui voulait m'aider sans savoir comment. Je me souviens que je savais que personne ne pourrait jamais m'aider, que personne ne l'avait fait avant. Que j'avais toujours été seul face a l'effondrement de mon utopie rose.

Je me souviens m'être retourné, donc. Je me souviens avoir fixé le soleil, et avoir juré que je vivrais pour moi.

Et pourtant…

Je me souviens avoir marché jusqu'au cimetière. Je me souviens avoir été derrière une statue sur le coté de la cérémonie au bout d'un moment. J'ai pleuré, je crois. J'étais seul… Toujours… Seul. Sans lui, sans mon père… Et c'était sa faute. C'était leur faute à tous.

Je me souviens avoir haï. Je me souviens de ma misanthropie, de ma haine de l'humanité. Je me souviens…

Werber. Les fourmis.

Fatalisme. Philosophie. Réflexion. Ouverture.

Je pensais, ne vous en déplaise. Mon cocon était détruit, mon utopie rose avait été dévorée. Mais je pensais. Protégé du monde réel par ma mère, je pouvais penser, je pouvais lire.

Je me souvenais quand ma mère m'avait dit que mon père n'était pas mon père biologique. Comme si c'était important. Comme si j'en avais quelque chose a faire.

Je me souviens comme je l'ai détestée, comme elle était triste que je la déteste par ce qu'elle ne pensait pas assez à mon goût et par ce que je souffrais.

On m'insultait. J'étais PD.

Je pleurais. J'étais haine.

J'ai demandé à dieu de me détruire, puisque ma vie n'avait plus aucun intérêt.

À Satan aussi. Et les deux ne firent rien.

Conclusion, ils n'existaient pas. Je m'étais adressé à eux directement, en toute franchise. Et ils n'avait rien fait.

Ma mère m'aimait tant qu'elle voulait le meilleur pour moi, mais j'en étais incapable. Je la haïssais car elle en demandait trop. Et par ce que j'avais besoin de haïr.

J'avais besoin d'être assez fou pour rompre ma peau avec mes ciseaux. J'avais besoin d’arrêter de vivre. Je le voulais. Je voulais mourir chez moi, je voulais mourir avec ce qui était à moi.

Un jour, un camarade de classe de mon age ou presque me dit que c'était moi qui avait tué mon père. C'était drôle pour lui. Il l'a dit trois fois, je crois.

Puis, j'ai oublié. J'ai fait quelque chose de violent, j'étais en colère. Il a failli être renvoyé.

Et moi, je pleurais.

Mes souris domestiques… Étaient mortes. Mon père était mort. Ma souris noiraude, qui aurait du être citée avant, à qui je faisais sans doute peur en la tripotant et en lui faisant des câlins, était morte.

Ma mère avait une chienne, Starie, qu'elle avait choisie avec mon père. Elle devait avoir un peu moins de sept ans quand mon père est mort.

J'avais un chat, Figaro. Il passait peu de temps avec moi. Et c'était réciproque.

Un jour, il mourut.

J'avais entre temps rencontré Nicolas. C'était mon frère, ou presque. On se disait tout. Ou presque.

On rigolait bien. Il était aussi seul que moi. Il était métaleux, j'étais ouvert d'esprit. Nous étions frères, un point c'est tout.

Un jour, je me retrouvais au lycée, après une troisième où je fus tout aussi seul, et où j'avais aussi rencontré un autre ami. C'était plus qu'un ami. Mais il le comprit trop tard, et n'était sans doute pas prêt.

J'étais dans la même section que C et Nicolas.

Je voulus m'imposer dès le départ comme un dur au lycée.

Mais je ne pouvais pas. J'étais faible.

Mon esprit était faible. Je n'avais pas confiance en moi. J'étais habillé en noir, mais ça ne suffisait pas.

Il se passa une année dure, pendant laquelle je fus souvent en confrontation avec d'autres.

Une fois, l'un d’entre eux me menaça avec des ciseaux, pour rire selon lui.

Mais je ne voulais pas rire. Mon regard parti loin dans ses yeux, tandis que des larmes montaient dans les miens. Je pris le ciseaux, et le remmena au niveau de son nombril.

« Moi aussi, je peux être dangereux. »

Plus qu'une peur pour lui, ce fut pour une fois la puissance pour moi. J'avais cassé pour la première fois mon verrou de faiblesse. Réellement.

Je ne regrette pas ce geste. Personne n'a été blessé. Et, même si personne n'à rien vu de ce qui s'est produit, ça à suffit pour calmer du monde.

Vint un jour A. Je ne l'aimais pas. Il était plus grand, et il m'avait presque torturé par le passé, avec un ami a lui (petit m). Ils avaient tiré sur chacun de mes bras. J'avais mal, j'ai pleuré. C'est comme ça que je m'en souviens, c'était peut être différent, je ne sais pas.

A était accompagné de (grand) M. Il le présenta a moi et C.

M avait un nom étranger, mais il était d’ethnie européenne. J’eus un préjugé.

Puis, à force, j'ai vu qu'en plus d'être gentil et scientifique, il était aussi capable de m'écouter.

Pour la première fois, on m'écoutait. Pour la première fois depuis longtemps, du moins. Mon avis était analysé. Il était pris en compte. Même si je n'y connaissais rien au tytrutif, et même si je n'avais pas son niveau mathématique (il était en terminale).

En racontant ce passage, je me rends compte qu'il est sans doute plus âgé que moi. Et je préfère l'ignorer.

Durant ce temps, j'avais commencé à jouer avec mon esprit à nouveau. Après avoir ignoré cet aspect infantile de ma personnalité, je m'étais remis à jouer des personnages dans un monde imaginaire. C'était moi et Giratina. J'avais inventé une histoire comme quoi je m'interposait à l'armée française qui voulait le tuer. Et il n’emmenait au final dans des spaghettis gris dans lesquelles étaient rangées des mondes. Ces spaghettis étaient curieux de ce qu'ils avaient à leur portée, et j'avais besoin de Giratina et du fait qu'il repoussait les spaghettis autour de lui pour me déplacer dans ce monde gris sans chuter et être étouffé par la masse des filaments gris. Au bout d'un moment, Dialga et Palkia rejoignirent Giratina, et se combattirent.

Puis, j'inventais des mondes. Des cubes bleutés qui composaient un monde entier, et qui pouvaient bouger verticalement, horizontalement, et en profondeur, pour faire tout et n'importe quoi. Ces cubes étaient contrôlés par un cristal. Et j'avais un groupe d'amis avec moi pour aller trouver ce cristal.

Vint un autre jour, où il apparu a moi spontanément. Un être spontané, qui faisait ce qui était le pire a partir du moment où j'y pensais. Xenodarkus.

Au bout d'un an, j'avais fini ma seconde. Starie était morte durant l'année. Pendant les vacances d'été, je parlais à ma mère du fait que C avait des chatons à donner. Et elle fut enchantée de l'apprendre, à mon grand étonnement. Nous allâmes lui rendre visite pour en prendre un. Le soir, après avoir demandé à sa mère si nous pouvions le prendre, il nous le donna. Nous la nommâmes Fail.

Puis, nous la rebaptisâmes Flucke. Elle jouait avec moi, je jouais avec elle. J'étais un personnage de l'Intramonde, elle était Flucke. Et je devais l'attraper. Et nous jouions dans la plus grande simplicité.

Elle grandit. Je reprenais les cours. Je rentrais le soir, pour elle. Je jouais avec elle. Elle jouait avec moi. Nous jouions. Je l'aimais. Je vivais pour elle. Elle vivait avec moi. Ma mère l'aimait, je l'aimais, et elle nous aimait.

Et vint un jour pluvieux.

Elle sortit.

Et ne revint pas le soir.

Je dit à ma mère qu'elle avait été quelque part se cacher en attendant la fin de la pluie.

Et nous pattâmes nous coucher. Je me convainquais qu'elle reviendrait.

Ma mère hurla. C'était le matin.

Je courrais dans le garage, la provenance du cri.

Flucke avait le nez en sang. Elle était détruite. Une voiture l'avait percutée. Et son utilisateur l'avait déposée, sans doute désolé, sur le bas coté de la route, vers chez nous.

Flucke était détruite.

Tiefe Brunnen muß man graben
Wenn man klares Wasser will
Rosenrot, oh Rosenrot
Tiefe Wasser sind nicht still


Je chantais dans ma salle de bain. Je chantais ma rosenrot à jamais perdue. Même si les paroles ne collaient pas, je pleurait et chantait.

Flucke était détruite. La seule personne avec qui j'aurais voulu passer ma vie n'était plus.

Wo bist du…

Elle n'était plus. Nous partîmes voir mon ami qui était bien plus, et il nous donna le chaton de deux semaines que nous nommèrent Lumos.

Lumos brillait, Flucke sombrait.

Le temps s'effondrait. J'étais à nouveau seul pour pleurer. L’Impératrice de mon univers avait été détruite.

Je jouais à Ogame. Je m'y mis a fond. Je devins président. J'étais pourtant, en réalité, une fois de plus un guide qui mettait en œuvre la démocratie qui me paraissait alors naïve et utopique.

Puis, un jour, Genius vint.

Il utilisait GNU/Linux. J'étais curieux. Nous parlâmes. Il n'avait pas MSN. Mais XMPP. J'installais Pidgin pour lui parler plus.

Il me parla du Libre. Il me parla des performances. Je ne voyais que ça. Il me parlait aussi de l'éthique. Mais l'éthique seule ne me motivait pas.

Il me dit d'installer Ubuntu. Ça me faisait peur. Il savait me convaincre. Mais j'étais méfiant.

Je passais à Ubuntu. J'adorais Genius, ce n'était peut être pas si réciproque à l'époque. Je rigolais avec lui.

J'avais un souci avec mon WiFi et la gestion de la luminosité. Il me demanda mon autorisation pour prendre le contrôle à distance de mon ordinateur, pour m'aider. J'étais peu confiant. Mais il ne fit rien d'autre que ce qu'il avait dit.

Et j'étais sous Ubuntu. Je savais que c'était meilleur.

Je savais que c'était plus puissant.

Je choisis de me laisser pousser les cheveux à partir de mai-juin.

Personne ne s'en aperçu avant qu'il ne soit trop tard. Je me trouvais enfin beau. J'étais tel que je le voulais. En noir, avec des cheveux longs. Je voyais enfin quelque chose d'autre que mes yeux qui soit à mon goût dans le miroir.

L'année finit.

Pendant l'été, ma mère se fit réopérer du dos. Pendant l'été, je me décidât à porter une chemise ouverte par dessus mon sweat a manches longues. J'étais encore plus beau.

L'ancien moi n'était plus. J'étais enfin comme je le voulais physiquement. J’attachais mes cheveux avec un élastique.

Ma projection mentale, mon moi intérieur, était comme mon moi extérieur.

L'année de terminale commença.

Le verrouillage.

Elle vint un jours vers moi et C et une amie, « Crue Elle ».

Elle était au départ attirée par C, mais finalement, mes blagues moisies, ma chemise ouverte, et ma nouvelle assurance due à mon nouveau corps la fit me voir.

Elle me déclara sa flamme par conversation via Internet, me disant que j'avais du saucisson devant les yeux car je ne voyais pas, ou ne voulait pas voir, en l’occurrence, l'évidence qu'elle m'indiquait poétiquement.

Et nous nous mirent ensemble.

Je n'osais pas y croire. Moi, j'avais attiré une fille.

Elle mangeait Bio. Je m'y mis. Et je compris finalement les avantages diététiques.

Ses parents aussi mangeaient Bio. Je tentais de leur installer GNU/Linux, leur parlant des performances et un peu moins de l'aspect éthique.

Finalement, je leur installais Ubuntu, mais ils n'étaient pas satisfaits.

Vint janvier. J'eus un stage de deux mois. Séparé par les vacances. Moi et Elle rompirent à la moitié des vacances. Mon amour pour elle était devenu inconditionnel, mais restait uniquement spirituel. Elle voulait du corps, ce qui était normal. Et je ne pouvais pas lui donner, je ne m'en sentais pas capable. Finalement, je ne le voulais plus, de peur de devenir dépendant à l'acte. Nous rompîmes donc dans le calme et la tristesse.

Ma mère le prit mal, elle était triste. Elle avait eu du mal à considérer Elle comme ma compagne.

Mais, j'avais pris la décision de rompre pour plusieurs raisons.

La première étant qu'elle n'était plus satisfaite, et moi non plus de ce fait.

Et la seconde, était que j'avais rencontré PowiFire.

Un Geek comme un autre, qui agitait presque les bras pour que je le vois quand je parlais de logiciel Libres à l'internat de la ville où j'étais en stage.

PowiFire, non, je ne l'aimais pas par amour physique. Mais lui, il aimait les logiciels Libres depuis que je lui en avait parlé. Il avait tout de suite senti l'enjeu éthique. Tout de suite compris. Il m'en parlait. Et je me rendais compte qu'il n'y avait pas que les performances, même si je le savais déjà mais que je m'en foutais.

Genius m'avait fait passer le cap, PowiFire m'avait fait comprendre où je m'étais trompé, et Elle avait enchâssé en moi le fait que j'étais beau, que j'avais du charisme, et donc de la puissance.

Chacun à leur façon, ils m'avaient apporté quelque chose d'énorme.

M avait enchâssé en moi l'ouverture d'esprit que j'avais appris a connaître avec Bernard Werber et mon père.

Ma mère m'avait apportée la vie, m'avait protégée, et m'avait forcé à me relever quand je voulais tomber. Mon père m'avait aidé à construire une capacité à pardonner importante pour un enfant, et m'avait aidé à tout le reste. Par sa mort, il avait détruit ma capacité à me faire des illusions trop roses.

Et les trois derniers avait créé en moi la motivation et les outils pour parler au nom de l'éthique, et la protéger.

J'étais faible, je suis passé dieu, mon propre dieu. Personne ne m'indique sans ses arguments quelle conduite je dois suivre. Et une seule règle domine tout le reste, l'éthique.

Je pense à l'humanité. Et j’espère pour elle d'autres enfants comme moi.

J’exige pour elle des enfants qui auront tout perdu, qui auront tout reconstruit, et qui se battront pour la rendre éthique.

Je veux que tout les enfants soient comme moi, et veulent avant tout l'éthique.

Je veux qu'ils pensent d'abord aux autres, puis à leur plaisir.

J'étais misanthrope. Je suis la preuve que les contacts humains changent en bien. Grâce aux contacts avec les autres, je prouve que parler suffit à faire changer le monde. Me parler à suffit à faire changer ma vision du monde.

Tout ces éléments et d'autres amènent à moi.

Merci à tout ces éléments de m'avoir permis de devenir tel que je suis.

Merci… Papa.

Et merci, à tous. Même ceux que j'ai oublié. Vous avez tous forgés une partie de moi…

Et moi… Je vais changer le monde d'autres comme vous avez changé le mien.

C'est tout ça que m'as appris ma vie.

Que chaque grain que nous sommes peut influencer en bien d'autres grains.

Ce que je suis devenu doit servir, je ne peux pas le garder pour moi. Je dois parler de logiciels Libres. Je dois parler d'éthique. Je dois poser avec mes semblables les premières pierres du monde éthique.

Voila… Qui je suis. Je suis BenBox, la clé de toutes les clés. Je suis celui qui à l’orgueil de croire qu'il changera le monde avec vous et avec tout ceux à qui il va parler.

Klev
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Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.

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Message  Yoendel 06.11.12 17:43

Eh ben...

Je sais pas quoi dire.

dans ce cas...
Je ne dirai rien.

Ou presque.

Disons juste que je suis ému.

Ah Oui, au fait...
En racontant ce passage, je me rends compte qu'il est sans doute plus âgé que moi. Et je préfère l'ignorer.
Continue à l'ignorer... après tout, 5 mois et demi de différence, c'est négligeable comparé à ce que d'aucun nomment "plus âgé". :mrgreen:
(je suis du 3 janvier 1993, si vraiment tu veux faire le calcul.)


Voila… Qui je suis. Je suis BenBox, la clé de toutes les clés. Je suis celui qui à l’orgueil de croire qu'il changera le monde avec vous et avec tout ceux à qui il va parler.
Nous serons donc 2 à avoir le même orgueil, alors.
Yoendel
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Message  Bacrima 06.11.12 19:17

Que dire sinon que je vais devoir racheter des mouchoirs ?

Je ne me rappelle plus de cet épisode du collège ... j'étais vraiment un connard !
Et je m'en excuse ... même si c'est un peu tard.
Bacrima
Bacrima

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Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

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Introspection ultime : Historique Autobiographique : Qui suis-je ? Empty Je n'aime pas les titres ...

Message  FirePowi 06.11.12 20:15

J'ai bien quelque chose à répondre, non parce que sans toi, je ne serais pas un Libriste, c'est toi qui ma fait découvrir l'éthique !
Et je ne serais pas végétarien si tu ne m'avais pas regardé bizarrement en mangeant mon steak qui de bouché en bouché me dégoutait de plus en plus, au point que je ne me rappel plus si je l'ai finis ou non. :mrgreen:.
Et puis il y aussi que tu m'a parlé du fait que tu étais végétarien,mais je crois que c'était plus par rapport à la santé qu'à l'éthique, à l'époque Smile. D'ailleurs, en un sens, je devais déjà songer à devenir végétarien, mais avec une crainte, tout comme je songeais à passer à "Linux" mais j'avais aussi une crainte, 2 crainte différente, l'une par rapport au regard des autres, l'autre par rapport à la peur de l'inconnu (et du fait d'avoir essayé d'installer Arch et que mon PC a littéralement planté. ^^').
Bref, je crois me rappelé avoir délaissé plus ou moi Xavier et Cyprien. Et en fait, juste t'écouter parler de Logiciels Libres.
En fait, je parlais à quelqu'un d'informatique, et d'éthique, je découvrais ce monde qui correspondait exactement au fil de ma pensée, et maintenant, je n'avais plus peur ni de devenir végétarien, ni d'installer "Linux".
Et depuis, j'ai tout de même appris que l'abricot avait une chair, et que cette chair est la meilleure partie de l'Abricot.

Merci BenBox, Mon Maître :mrgreen: .
Merci Genius le Maître de mon Maître.
Merci Bacrima, Yoendel et tout les autres qui indirectement m'ont permis d'avoir un but précis, l'Éthique.
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Message  Klev 06.11.12 20:27

Bacrima a écrit:Que dire sinon que je vais devoir racheter des mouchoirs ?

Je ne me rappelle plus de cet épisode du collège ... j'étais vraiment un connard !
Et je m'en excuse ... même si c'est un peu tard.

Mon pardon est absolu…

Je me suis rappelé de cet épisode il y a peu. Et ça m'a permis de comprendre pourquoi je t'avais catalogué si loin que ce que tu étais.

Je n'en veux pas a partir du moment où on exprime des remords ou simplement qu'on se rattrape autrement…

BenBox fait un câlin spirituel à Bacrima.


Yoendel, je ne connais pas les ages. Je ne VEUX pas en entendre parler. Pour le bien de notre relation, par ce que je ne me sens pas capable de retenir mes complexes d'infériorité ou de supériorité.

Tu es Yoendel, M, et tu as le même age que moi, comme tout le monde. C'est à dire celui de l'humanité.


PowiFire… Copain.

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Message  Yoendel 06.11.12 21:40

Powifire : Merci à toi, pour le bonheur que tu as pu transmettre à Ben ! Et bienvenue du même coup !! :mrgreen:

Ben : Bien sûr. J'ai exactement le même âge que vous tous, que mes parents, que Louise-Michèle, si on parle de coeur ! Very Happy
Excuse-moi, c'est juste que je déteste m'entendre dire que je suis plus vieux.
Premièrement parce que j'aime rester un enfant.
Et j'entretiens ce que d'aucuns nommeraient naïveté avec soin en ce sens.
Secondement parce que cela ne fait aussi que me rappeler des rapports hiérarchiques qui me déplaisent horriblement.
Donc pour la même raison que tu ne voulais pas connaître mon âge, je me suis senti obligé de préciser qu'il n'était pas ce que l'on pourrait penser. Pour la même raison... je t'ai dérangé... un comble.
Oui, je sais. Je n'ai pas encore digéré le fait d'être adulte, et je crois que je ne le digèrerai jamais.
Car le monde des adultes est froid si l'on oublie de savoir rester enfant.


Alors s'il te plait... si, pendant un bref instant, un jour, une idée sur l'âge te vient à l'esprit durant 1 seconde,...
part de l'idée que j'ai ... mettons ... aux alentours de la douzaine d'année...
Je ne dis pas ça pour charrier... c'est parce que...ce serait symbolique.
Mon coeur n'a que très peu changé depuis cette période.
Malheureusement, d'ailleurs... Rolling Eyes


Enfin bon... je demande pardon si je t'ai choqué en te donnant ces précisions. C'est une pure réaction de ma part, un réflexe.
Et bien humain, trop humain à mon goût.

Bac : achète des mouchoirs pour moi aussi, veut-tu ?
Enfin...moi aussi, j'ai été un connard.
à plusieurs reprises.
Et je défie quiconque souhaite modérer ce terme.
Parce que, modéré ou non, c'est la pure vérité.
L'essentiel est de ne pas se voiler la face, de savoir le reconnaître et demander pardon, non ?
Ainsi que de savoir assumer si ce pardon ne peut pas être donné...



Enfin... relire ça m'a replongé dans mon passé, Ben.
à la fois dans ce que tu ne connais pas de moi, et de ce que nous avons connu ensemble, à deux, trois, cinq, sept...
J'avoue que je me souviens de notre première rencontre. C'est rare...
Avec Toi, C.
Mais aussi avec A.
Plus tôt encore, avec m.(décidément, je déteste lui mettre une minuscule. Il est mon senpai, et mérite pour des raisons purement perso plus que moi la majuscule !!)

J'étais moi aussi empli de certains préjugés, ne t'y méprend pas !
Juste que ceux-ci concernaient ma confiance en la bonté humaine...
Yoendel
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Message  Klev 06.11.12 22:01

Yoendel a écrit:Alors s'il te plait... si, pendant un bref instant, un jour, une idée sur l'âge te vient à l'esprit durant 1 seconde,...
part de l'idée que j'ai ... mettons ... aux alentours de la douzaine d'année...
Je ne dis pas ça pour charrier... c'est parce que...ce serait symbolique.
Mon coeur n'a que très peu changé depuis cette période.
Malheureusement, d'ailleurs... Rolling Eyes
… Qu'il en soit ainsi… Mais, alors, mes blagues moisies sur le sexe ? :mrgreen: L'age que tu as, où celui que tu veux avoir, ne devrait pas déterminer le respect où l'écoute que j'ai a avoir pour toi.

Enfin bon... je demande pardon si je t'ai choqué en te donnant ces précisions. C'est une pure réaction de ma part, un réflexe.
Et bien humain, trop humain à mon goût.
Drôle de réflexe, en effet, mais il est courant, j'ai l'impression. Nous sommes peu a lutter contre les ages.

Enfin...moi aussi, j'ai été un connard.
à plusieurs reprises.
Et je défie quiconque souhaite modérer ce terme.
Parce que, modéré ou non, c'est la pure vérité.
L'essentiel est de ne pas se voiler la face, de savoir le reconnaître et demander pardon, non ?
Ainsi que de savoir assumer si ce pardon ne peut pas être donné...
Tu jouis pour moi d'une image de sainteté spirituelle qui fait que j'ai immédiatement repoussé cette idée. Cependant, nous avons tous des erreurs a nous reprocher, et l'important, c'est justement que nous nous les reprochons.

Enfin... relire ça m'a replongé dans mon passé, Ben.
à la fois dans ce que tu ne connais pas de moi, et de ce que nous avons connu ensemble, à deux, trois, cinq, sept...
J'avoue que je me souviens de notre première rencontre. C'est rare...
Avec Toi, C.
Mais aussi avec A.
Plus tôt encore, avec m.(décidément, je déteste lui mettre une minuscule. Il est mon senpai, et mérite pour des raisons purement perso plus que moi la majuscule !!)
Notre relation est en effet très récente… Et je suis finalement bien égoïste ; si j'ai tenu a son entretien, c'était surtout par ce que tu m'écoutais… Un jour, j'ai compris que tu avais aussi des choses a dire. Et depuis, j'écoute.
Pour m… C'est sans doute ma faute, étant donné que c'est plus ou moins moi qui ai choisi ces diminutifs.

J'étais moi aussi empli de certains préjugés, ne t'y méprend pas !
Juste que ceux-ci concernaient ma confiance en la bonté humaine...
Mh… Sur ce point, j'ai peut être encore a progresser. Je reste méfiant…

« Soyons confiants, pas naïfs. » Mais la frontière est dure à cerner, Saphira.

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Message  Yoendel 06.11.12 23:44

BenBox a écrit: Mais, alors, mes blagues moisies sur le sexe ? :mrgreen:

Euh... comprends pas... ben disons... Euh... continue ? Je vois pas...
(Naïveté touchante ?... :mrgreen: )

BenBox a écrit: L'age que tu as, où celui que tu veux avoir, ne devrait pas déterminer le respect où l'écoute que j'ai a avoir pour toi.

Certes. Tu es bien parti pour être père de famille. Very Happy
Apprendre à écouter l'enfant qui est dans l'adulte, c'est ce que je souhaiterais réussir... Razz
"...que j'ai a avoir..." Ne considère pas ça comme un dû, je t'en supplie...
C'est déjà rendu, et ô combien de fois plus que tu ne le penses !!


"image de sainteté spirituelle qui fait que j'ai immédiatement repoussé cette idée."
Aïe. Je le vois à la fois comme une réussite du M qui aimerait montrer que s'approcher d'idéaux est possible, à la fois comme le plus grand défaut qui me mènerait droit à la complaisance...
Parce que je doute que la "sainteté" soit un idéal.
Je sens qu'une petite démystification s'impose. :mrgreen:



Pour m… C'est sans doute ma faute, étant donné que c'est plus ou moins moi qui ai choisi ces diminutifs.

Oui, mais non. :mrgreen:
La faute ne peut être jetée sur quelqu'un en particulier.
J'échoue à chaque fois que j'essaie de donner un diminutif correct.
Et, à moins que Mt ne lui convienne, je crois qu'on s'est tous habitués à nos diminutifs... :mrgreen:
C'est, en un sens, trop tard. Même pour moi qui tique en notant "m", je finis par le faire parfois inconscemment...



« Soyons confiants, pas naïfs. » Mais la frontière est dure à cerner, Saphira.
Topologie que tout ceci... C'est dans lequel ?
Pas le dernier, j'espère !! Pas de spoil, NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNnnnnnn !!!
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Message  Klev 07.11.12 0:09

Pour les blagues, disons que je parlais des Tricheliades.

Certes. Tu es bien parti pour être père de famille. Very Happy
Apprendre à écouter l'enfant qui est dans l'adulte, c'est ce que je souhaiterais réussir...
Je ne veux pas être père. Faites ce que je dis, pas ce que je n'ai pas l'occasion de faire mal. :mrgreen:

"...que j'ai a avoir..." Ne considère pas ça comme un dû, je t'en supplie...
C'est déjà rendu, et ô combien de fois plus que tu ne le penses !!
Je ne parlais pas de du, mais de l'écoute que je devrais offrir a tous. Par éthique… Une chose comme les sentiments provoqués par les ages ne devraient pas influer sur mon écoute.

Je sens qu'une petite démystification s'impose. :mrgreen:
Démistifie donc ? Je t'écouterais volontiers.

Et pour la citation de Saphira, ça provient du premier tome. Quand Eragon part visiter Tronjiehm, et qu'il hésite a prendre ses armes avec lui.

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Message  Yoendel 08.11.12 1:10

Je le ferai, alors. Dès que j'aurai le temps... :mrgreen:

Tu vas voir... l'histoire M-iesque n'est pas rose, et pourtant, y a de quoi rire aussi... Wink
(l'auto-dérision est extra, si elle n'est pas exagérée... Very Happy )
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Message  Klev 08.11.12 20:27

Je pensais que tu parlais de démystifier la sainteté, tout court. Que tu avais étudié la question.

Si l'aventure cependant te tente d'écrire ta vie, alors fait donc, mais… C'est plus dur que ce que j'aurai pensé.

Notamment émotionnellement.

J'ai pleuré en écrivant, mais même pas couiné en relisant… C'est la remise en situation qui m'a… Enfin, j'en avais besoin. On m'a dit qu'il ne fallait pas que je garde ça pour moi, et je l'ai partagé.

Ce qui est marrant, c'est que la fin du texte a tendance a effacer la dureté du milieu, j'ai l'impression. Comme moi… Où ce que je veux me faire croire me fait oublier ce passé que je devais partager.

Je pensais avoir vécu plus mal la mort de Flucke que celle de mon père. Le fait que c'est faux prouve bien que j'avais besoin de revenir sur cette période pour essorer un peu cette vilaine éponge noircie par le mal être.

Je me ment a moi même sur bien des points. Et il est clair que la mort de mon père a effectivement du casser quelque chose d'important en moi, et que je dois faire en sorte de ne pas laisser une vielle éponge moisie prendre place dans les fissures engendrées par ça.

Sinon, l'humidité reviendra quand je ne m'y attendrais pas. Et je ne serais pas prêt a gérer l'effondrement de mon équilibre mental.

Éviter l'humidité, j'y arrive bien, maintenant que je me bats pour le Libre. Mais aurais-je toujours autant de volonté ?

Et puis, prendre appui sur des éponges moisies… Peu pour moi.

En fait… L'idéal serait que j'en parles, peut être directement… Je sens que j'ai mis en évidence beaucoup d'éponges, que j'ai du en retirer un peu en grattant, et qu'elles ont perdu de l'humidité pour beaucoup. Mais il en reste encore.

Si vous avez des questions sur cette partie de ma vie, je vous serais reconnaissant de me les poser seul a seul. Et, tant qu'à faire, IRL, si c'est possible. Même si vous sentez que j'ai passé une bonne journée et que vous n'avez pas envie de la gâcher. Si je me sens mal, c'est de toute façon largement après coup, donc… Et puis, le fait que j'ai mal a ce sujet en décalage prouve bien que je me force a retenir cette douleur, même sans m'en rendre compte…

Si je refuse d'en parler, ce n'est pas définitif pour autant. Ça peut juste être par ce que ce n'est pas le bon moment, et que je ne me sens, moi, pas prêt a en parler sérieusement sans retenir sans m'en rendre compte.

On a tous des fissures. Il y a des moments où je sais écouter aussi. Vous pouvez m'en parler autant que je vous demande de le faire à moi… C'est un peu ça, le concept de l'amitié, non ?


Dernière édition par BenBox le 09.11.12 0:51, édité 1 fois

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Message  Yoendel 09.11.12 0:32

Je pensais que tu parlais de démystifier la sainteté, tout court. Que tu avais étudié la question.


Je n'y avais pas pensé, mais ça peut se faire aussi. :mrgreen:
Cependant...
à mes yeux, les saints dont je peux "démystifier" le côté inaccessible et idéal de leur vie... n'en paraîtrons que plus humains et, contrairement à ce que ce terme "humains" peut signifier, que plus beaux.

La vie de Guy Gilbert (bon, ok, il est pas mort donc pas saint !), de Mère Thérèsa, de Thérèse de Lisieux...
N'en sont que plus extraordinaires si on leur ôte le côté figé qu'a un vitrail dans une église.
Si on passe à travers les statues que l'on en voit qui ne sont de pâles copies, figées et froides, pour aller vers l'humain qu'il y a eu derrière...
Je n'en ai que plus de respect.



Si l'aventure cependant te tente d'écrire ta vie, alors fait donc, mais… C'est plus dur que ce que j'aurai pensé.

Notamment émotionnellement.

Je sais. Cependant, le plus dur est fait pour moi. Puisque le dernier des pans les plus importants de ma vie a été dévoilé à quelqu'un cela fait à peu près un mois.
Et c'est ce pan qui fut le plus difficile à avouer.
Et le plus difficile à digérer.
Désormais, faites un colloque de tous mes amis d'un jour ou d'une vie, et vous aurez tout... tout du moins l'essentiel du moi actuel, je pense.

Si vous avez des questions sur cette partie de ma vie, je vous serais reconnaissant de me les poser seul a seul.

Qu'il en soit ainsi.
Yoendel
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Message  FirePowi 09.11.12 21:52

BenBox a écrit:TEXTE

... J'ai du mal à te lire sans verser une larme.
Beaucoup de mal.
FirePowi
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