[JDR] Lieu de Rencontre.

L'enfant ébahi ne réagit que lorsque l'avocate se tourna vers lui.
Suite à tous les échanges, il se tourna vers le nouveau au sourire carnassier et l'avocate. Un regard assez assuré, presque dur.

"Vous m'expliquerez ce qui s'est passé dans le détail. Plus tard. On attend une minute, et si Rackam n'arrive pas, on part sans. Il nous rejoindra. Préparez-vous à courir dans une minute. Direction : la sortie Nord."

Puis il se tourna vers l"homme qui le suivrait : "Pourquoi ? Avez-vous des griefs contre lui ?"

L'homme qui le suivrait répondit à l'enfant en le regardant dans les yeux quelques secondes en fronçant légèrement les sourcils, mais ne dit rien.


L'homme au sourire étrange commença à tourner en rond en faisant les cent pas.

L'enfant tourna en rond une minute, puis, ne voyant rien, sortit un élément de sa sacoche et se tourna vers le reste du groupe.

"Je vais envoyer un message que Rackam ne pourra pas louper. En revanche, il rendra ce lieu... euh... très attractif. Donc quand je dis "courez", vous courez. C'est clair ??"

Il n'attendit pas une seconde et lança sa boule en l'air en criant :

"COUREZ !!!!!"

Mi se mit à courir vers la sortie nord, tandis qu'un immense visage rouge apparaissait dans un immense feu d'artifice au dessus de sa tête, visible depuis des kilomètres, clamant à quiconque avait des oreilles :

"POUR LA QUÊTE DU TRÔNE, RENDEZ-VOUS A LA SORTIE NORD, ET PLUS VITE QUE CA !!!"

Sur le chemin, l’équipe vit le cadavre encore chaud de Rackam. Celui-ci est mort, nous ne savons pas pourquoi.

((désolé, dur de m’investir)).

[HRP : Ok]

« Tiens ! » dit l'homme étrange en affichant un sourire mesquin, tout en courant à la droite de Mickael, l'enfant, en remarquant le cadavre. « Celui-là, c'est pas moi qui l'est tué ! »


L'homme qui suivait courrait lui aussi, derrière Mi. « C'est … Rackam ? » Fit-il remarquer, sans cesser pour autant de courir.


« Oh. », fit l'autre, en souriant de plus belle. « Eh bien, on peut dire qu'il aura pas fait long feu ! »

Mi eut un drôle de sourire à la vision du cadavre.

"Amusant... dire que c'était le seul qui avait commencé à se présenter... dommage."

Puis il repartit sur un rire douteux voire inquiétant.

l'avocate avec les traits fermés.
"Courez plutôt" Puis elle se retourna: " A part feu Rackam, tout le monde suit?"

Non loin de là dans le temps et l'espace, un grand homme à l'allure et au comportement imprévisible tenait un discours pour le moins, distrayant. L'aubergiste avait fait appelé la garde pour emmener cet opportun lorsque qu'une voie se fit entendre, envahissant les rues de son message :

"POUR LA QUÊTE DU TRÔNE, RENDEZ-VOUS A LA SORTIE NORD, ET PLUS VITE QUE CA !!!"

La milice du Roi entrant sur ces entrefaite, l'officier en charge ne fut pas long à examiner la situation. Notre grand homme continuait se élucubrations :
"...besoin argent... Vous m'aurez pas ! ... Hips ! ... doit...la sauver........ veut oublier..."

Voyant un moyen simple et efficace de régler ce premier problème il s'adressa ainsi à notre grand homme :

- Vous avez besoin d'argent ? Ai-je bien entendu ?"

- Voui... " répondit celui-çi !

- J'ai du travail pour vous ça vous convient ?
- Voui... entendit-on à nouveau faiblement. Ce qui avait amplement suffit à cet officier qui mettait déjà un brassard de la milice au bras de notre homme.

Quelques minutes plus tard ce dernier se retrouvait donc entrainé bien malgré lui en direction des portes nord de la ville.
Ainsi tout le monde suivait bien.

*Lynx saute de son arbre et s'avance lentement dans la ville en direction de la sortie nord, sur le chemin il croise le cadavre de feu Rackam*

- Tiens, déjà des morts ?

*Lynx renifle le cadavre*

- Pas de trace de poisons.... et ce sang, le bougre a du tomber sur quelqu'un de plus fort, mais a voir les autres traces il a salement amoché son adversaire.

*Rapidement Lynx se mis à tracé la piste de l'assistance qui compose le restant du groupe*

[hrp:] Désolé du retard, pas pus passer plus tôt [/hrp]

[hrp:]Pas de souci, tant que tu cours vite et que tu nous rattrapes ! :mrgreen:  [/hrp]

Mi venait de mettre les pieds sur la place qui officialisait la porte Nord, et ralentit assez vivement.
La sortie était surveillée par 3 gardes.

Il se retourna essoufflé vers tous ceux qui le suivaient et les interrogea :

"On fait quoi ? On fonce, on détruit ou on ruse ?"

[HRP : Tant qu'à faire, avant que ça me fasse râler qu'on ai rien fixé, je plante le décor…]

La porte nord était donc face à eux, massive, grande, entrouverte, et seule sortie au nord du mur d'enceinte qui entourait la ville. Quelques échoppes s’alignaient à leur gauche et leur droite, jusqu'au mur d'enceinte.
Et trois gardes gardaient la porte… L'un d’entre-deux était en fait en train de la fermer, en tirant sur les lourds battants.

À leur droite, une grand mère qui gérait un petit magasin de vente de tapis secouait avec fureur un tapis sali par l'un de ses clients, tandis qu'en face, divers badauds mangeaient tranquillement, assis sur de hauts tabourets devant une enseigne, recouverte d'un paravent, sobrement appelée « Au cochon grillé ».

Après la question de Mi, l'homme au sourire pervers afficha un merveilleux sourire carnassier.

« Et pourquoi pas les trois à la fois ? » Proposa t-il avec son sourire. Il chercha dans le regard de ses compagnons si on le suivrait.

[hrp] Excellente description du terrain. N'hésitez pas à tous faire pareil ! (sous réserve de ne pas contredire ce qui a déjà été dit)[/hrp]

Mi eut alors un immense sourire amusé, et se retourna à nouveau vivement vers la place en se mettant à sprinter vers la marchande de tapis.
"On y va, alors !"

Sans cesser de courir, il s'empara vivement du tapis sale sans sommation et en appuyant ses gestes en criant "permettez !! Nous allons régler ce problème de saleté devant la justice !!" sur un ton théâtral.
Ladite marchande parut interloquée et commença un "...mais !?!" qui se perdit dans le vide.
Puis il hurla à la garde en se précipitant sur les trois portiers tandis qu'elle tentait tant bien que mal de le poursuivre.
"Messieurs, un incident grave obstrue la Justice de cette ville !! Nous quémandons votre aide !!"

Puis il hurla-sans cesser de courir-à l'avocate.
"Madame, nous avons besoin d'un procureur !!"

Lorsqu'il atteignit le premier des gardes, il acheva de hurler sur un air outré un "VOYEZ comme il est illégalement sale !!!"
En lui envoyant littéralement un coup de tapis dans la figure.
Il ne cessa pas pour autant de courir, abandonnant le précieux tapis dans la figure du garde choqué. (mais pas autant que la marchande)

L'homme qui souriait régulièrement de façon perverse sourit cette fois de façon amusée.

Il s'élança également en avant, courant rapidement jusqu'au lieu ou un enfant venait de mettre un tapis qu'il avait défini comme illégalement sale dans la figure d'un garde.

Ce dernier semblait sur le point de s'emporter.

Le carnassier accéléra sa course. De sous son espèce d'épaisse chemise ouverte, qui couvrait un autre vêtement très légèrement renforcé, il tira de la main gauche un objet brillant vaguement argenté, sans s'arrêter de courir.

Deux mètres et quelques secondes plus loin, le second garde découvrait avec stupeur qu'on venait de lui trancher la gorge.

Le carnassier s'arrêta plus loin et fit un petit tour sur lui même en sortant une seconde lame, de sa main droite cette fois, de sous la même chemise. Il fit tranquillement les vingtaines de pas qui le séparait du garde qui venait de subir une attaque de tapis, tout en souriant de façon extrêmement amusé.

Le garde, qui allait se mettre en colère quelques secondes avant, ne comprenait plus rien, et vit sans comprendre son premier collège s'effondrer sur le sol dans un gargouillis relativement malsain.

En face de lui, l'homme aux deux espèces de dagues rit tout en gardant son horrible sourire.

" C'est effectivement un viol de l'article 14 alinéa 67 B ter du code de l'hygiène urbaine. A l'alinéa 67 B quat il est même précisé qu'il est interdit de les taper les tapis dans l'enceinte de la ville ainsi que dans un rayon de 100m immédiat alentour d'une bâtisse habité. A cause des allergènes qu'elle répands cette grand mère est une tueuse en puissance! Messieurs les gardiens de la Pax Urbi, il est de votre devoir de faire quelque chose!"

Puis elle aperçu le carnage ambiant, fronça les sourcils et sorti un petit six-coup d'un holster a sa ceinture caché jusque là par son manteau.

"rattrapez les ! Arrêtez les !" Entendit on soudain au loin.
"empêchez les de partir !"

Sautant sur l'occasion ayant légèrement distrait notre petit groupe, le garde au tapis s'était relevé et cherchait à s'interposer entre ces énergumènes et la sortie de la ville. Pendant ce temps, le troisième garde abasourdi par le discours de l'avocate voyait ses neurones se reconnecter progressivement à l'écoute de cet ordre simple et se retourna dans l'objectif de fermer les portes de la ville.

*Lynx arrive sur les lieux et entend devant lui des cris*

"rattrapez les ! Arrêtez les !" Entendit on soudain au loin.
"empêchez les de partir !"

*Il se mis donc soudain à courir plus rapidement, il arriva derrière un groupe de soldat possédant chacun une armure en métal, profitant de l'effet de surprise il sauta dans le dos de l'un d'eux, pour prendre une impulsion avant de tomber sur le sommet du crâne d'un second*

-Veuillez me pardonnez brave gens, mais j'ai toujours trouvé votre "justice" assomante.

*Lynx vis l'un des gardes sortir de son fourreau une épée et s'élancer vers Mi*

-Halte là vil manant. Tant que je serais présent dans le groupe, notre patron ne cours aucun danger.

*Lynx s'interpose, un éclat brillant apparaît puis disparaît soudain tandis que la tête du soldat tombe au sol. Puis il s'approche du cadavre*

- Pardonnez moi. Vous m'en voyez navré, votre métier vous a donc fait perdre la tête.

L'homme qui suivrait l'enfant était arrivé au niveau de ce dernier.

Il se retourna, estima le nombres de gardes qui arrivaient en renforts, et dit : « … Il semble que nous n'ayons pas trop le temps de traîner. On est assez nombreux pour pouvoir passer en force les deux derniers gardes et sortir. »

Il nota que le Lynx venait de faire tomber le nombre de gardes restant à un.

Il restait comme pensif.


L'homme carnassier, qui ne bougeait pas non plus, se demandait si l'autre n'était pas en train d'hésiter a faire quelque chose. Il haussa les épaules et courut vers le dernier garde, et vers la porte en cours de fermeture par les soins de ce dernier, en criant « On se casse ! ».

Le garde, affairé à fermer la porte, avait presque réussi. Se rendant compte qu'un adversaire « visiblement fou » se ruait sur lui, il se retourna et chercha à sortir son épée de son fourreau… Le carnassier fit voler l'épée d'une dague quelques secondes après qu'il l'ai dégainée, puis se mit a rire tandis que la lame tombait par terre.

Il glissa sa seconde lame sous la gorge du garde… Et s’aperçut que la porte n'avait pas même ses verrous en place.

Il fit la moue, semblant pensif. Puis, il regarda le garde dans les yeux et fit un grand « Bouh » en s'avançant en avant, en faisant resplendir ses dents luisantes, et en lui donnant un coup dans la poitrine, ce qui eu pour effet de le faire tomber en arrière.

Mi observa le carnage qui se faisait autour de lui d'un air assez effaré, s'attendant visiblement à un peu moins de cadavres et plus de blessés légers.
C'est pourquoi il sauta sur les occasions de se "casser" pour se ruer sur la porte entre-baillée et tenter désespérément de tirer sur le loquet pour l'ouvrir de quelques mètres.

Le carnassier se mit derrière l'enfant pour servir de défense « au cas où ils seraient trop lents avec cette porte ».

L'homme qui suivrait aidait l'enfant à tirer sur le loquet.

"Bande de bourrins! J'ai même pas eu le temps de tester Arnold!"
Grommela l'avocate. "Quoi que... Besoin de temps Patron? "

Désolé très chère, je penserais a vous la prochaine fois.

*Lynx s'allonge au sol en regardant Mi ouvrir la porte, soudain il regarde le ciel et se mis à grommeler*

Foutue pleine lune.......

*Lynx sans un mot profita de la légère ouverture de la porte afin de courir en dehors de la ville dans un coin sombre*

l'enfant grommela un juron en tentant de continuer son oeuvre...

"Déguerp...pir !!"

Tandis qu'il s'échinait comme un bourrin contre une porte de plus de 4 fois sa taille, une idée lui vint à l'esprit.
Il abandonna son oeuvre dans un dernier sursaut de rage, et cria autour de lui : "quelqu'un est-il né ICI ??!"

Puis il observa le Lynx qui déguerpissait.
Il eut un hoquet de surprise mais se reprit bien vite.

"QUELQU'UN ?"

« Pourquoi-faire ? » dit le Carnassier sur un ton amusé, tout en se retournant pour vérifier où en était le garde qu'il avait désarmé juste avant.

L'enfant soupira, s'approcha du Carnassier et lui intima de se pencher vers lui.

Arrivant tout juste sur la place notre groupe de milicien tombait sur une scène pour le moins étrange. Les gardes assommés, étalés, affalés comme s'ils avaient affrontés un dragon.   Peu-être même étaient-ils mort ?
Voyant une tête immense apparaître dans le ciel nombre d'entre eux se couvrirent les oreilles afin d'atténuer l'énorme hurlement qui s'en suivit :

"quelqu'un est-il né ICI ??!"

N'ayant pas fait attention, notre jeune homme s'était laissé emporté par sa rage. Ils purent ainsi observer l'un d'entre eux s'éloigner brusquement, pour ne pas dire s'enfuir lâchement.
Mais notre grand homme, tout juste nouveau dans cette milice, et qui arrivait essoufflé mais dégrisé, fut celui qui surpris le plus l'officier. Prenant le pas sur les autre miliciens il se dirigea vers ces gens dont il avait un vague souvenir d'avoir déjà vu quelque part et leur cria haut et fort :

"Je suis né ici ! Que nous veut tu ?"