[JDR] Lieu de Rencontre.

Pendant ce temps, dans un vaste système de sécurité dans le vaisseau noir, une grosse bouboule de souffre d'environ un mètre de diamètre trônait fièrement, attendant de faire exploser tout ce b*****l.

[Hrp3=on] Et alors ? Si des gens peuvent marcher sur le matelas mou comme de la guimauve sans y pénéter pourquoi mon sorcier protégé par sa bulle devrai y pénétrer en tombant dessus ? Tu n'a qu'à dire que sa chute a été énormément ralentie par la bulle pour le protéger. ^^ [HRP3=off]

[hrp : j'avais pensé à cela. J'insistais juste afin que cela ne devienne pas une généralité. La bulle, elle, s'enfoncera, à moins que Nils ne la maintienne en vol tout du long.]

Pendant ce temps, dans un vaisseau sombre, une grosse bouboule de souffre était désagrégé par un moyen quelconque dépassant la technologie du monde local.

[Principe de base de ma position et de mon rôle vis-à-vis du RP : aucune créature, fut-ce la Dame elle même, ne vit dans l'aisance de ses capacités physiques ou technologiques. Mi est bridé, Nils a ses problèmes de couples (ceci est une blague), Chester peut se faire écraser. La Dame n'est pas sans failles, pas plus que la femme que suit la Carne. Aussi, la mission de l'Incisatrice (je me plais à la nommer ainsi) ne peut se faire sans encombre. Les choses doivent échapper à chacun, sauf si chacun peut se débattre pour que ce ne soit pas le cas. Mais cela demande... des efforts.]


Ladite boule de souffre se désagrégeant, elle libéra dans le vaisseau son contenu, qui se répandit dans l'ensemble du système de refroidissement de la station.
Mi avait prévu qu'un tel piège fut difficile à contourner, afin que la maîtresse du lieu puisse écouter ses négociations sans lui rire au nez.

En ce moment même, le soi-disant frère de Chester venait d'accéder à un lieu qu'il avait espéré atteindre depuis un petit moment : le Trône au Delà des Nuages. Au loin, il pouvait apercevoir l'Incisateur qui continuait sa tâche. Il sortit alors son bouquin de vérité de sa poche, lisant avec intérêt le futur qui risquait de se dérouler si chacun continuait dans sa lancée.

La partie penchait clairement en sa faveur, pour le moment.

Le système de ventilation de le station était isolé en deux sections, rendant donc le problème mineur. Les filtres a air faisaient leur travail.

L'Incisateur afficha une notification. Et son véritable travail commença.

Tandis qu'il était enfoncé dans la terre de plus de cent mètres et que cette dernière était écartée, un rayon d’énergie puissant partit de l'intérieur du pic de roche. Et au centre de ce flux, un contre flux naquit.

D'ici une dizaine de minutes, la plupart des entités, celles ressentant la magie en premier lieu, sentiront cette dernière faiblir.

Cette femme n'avait rien de bon. Rien de mauvais.
Elle faisait son travail, ce pourquoi elle était venu, le travail qu'elle faisait depuis déjà vingt ans. L'enfant lui avait demandé de distraire son frère, elle s'exécutait. Elle joignait l'utile, l'aider, a l'agréable, son propre travail.

Même ci cela pouvait entraîner des conséquences problématiques pour le monde où elle venait puiser.

Et pour l'instant, une chose était claire ; l'Incisateur n'était pas menacée dans son fonctionnement. Et elle pouvait rester tranquillement assise. Elle n'avait eu a se lever, pour contrer un problème, dans ce travail, qu'une seule fois. Peut être la seconde aurait-elle lieu aujourd'hui, mais en attendant elle pouvait continuer a attendre. Un sourire de défi apparut sur ses lèvres.

De toute façon, retirer la magie d'un monde nuisait rarement directement a sa survie.

Mi sentit depuis la Montagne du trône le drainage énergétique que l'Incisateur engendrait.

Il sut que sa propre puissance lui échappait, mais il n'en tenait cure.
Il leva les yeux avec un grand sourire mesquin, avant de tirer le livre de sa poche et de le lire avec avidité.

Sous ses yeux, le système de ventilation de l'Incisateur s'étalait sur les pages, en un plan détaillé qui lui indiquait où se trouvait son piège à lui.
Il n'avait pas l'intention de s'en servir pour détruire la machine, cependant il le maintenait pour servir d'autres intérêts plus amusants. Mi avait appris que selon les lois de mécanique des fluides, l'énergie utilisée comprendrait une part importante de pertes, pertes qui seraient évacuées par le système de refroidissement.

En attendant, il prit plaisir à se sentir vidé de tous ses pouvoirs magiques.

Et sous ses yeux, le livre qui contenait une quantité quasiment infinie de mana avait beau se vider, il ne cessait de se remplir à nouveau. Mi leva les yeux vers la machine en espérant qu'elle aurait une parade à ce genre de singularité magique.





Plus bas, la porte commença à perdre son énergie. Son pouvoir s'affaiblit, et enfin, elle se ferma.
L'autre monde, ou monde du matelas, semblait devenu complètement isolé.

L'homme qui suivait, bien plus bas, soufflait. Un genoux sur le sol, il cherchait son bâton des yeux. Quand il le vit, il se leva et fit quelques pas pour le récupérer.

Une fois qu'il l'eut en main, Il regarda autour de lui, lançant un bref regard a Nils. Puis, il son empoigna son bâton en deux endroits d'une étrange façon.
Il y eut un petit claquement dans l'air. Un nuage de poussière circulaire s'écartait, a cinquante centimètres autour de là où se tenait l'homme qui suivait. Le petit nuage mit quelques minutes a tomber sporadiquement. Puis l'homme qui suivait se leva maintenant la façon dont il tenait son bâton. Se tournant vers Nils, ce dernier put voir qu'il n'avait plus l'air de peiner. Toutefois, la façon dont il tenait son bâton donnait l'impression qu'il était sur la défensive.

Il observa a nouveau le lieu.

Puis, s'adressa au mage de foudre. « Bien que je présume que vous n'en sachiez pas plus que moi… Où sommes-nous ? »
Il semblait un peu perdu, sans vouloir le laisser paraître. Il savait que cette quête lui ferait voir des choses atypiques, mais là…
Une pensée funèbre lui traversa l'esprit. Puis, il réalisa qu'il était peu probable qu'ils soient morts.

- Hum.... au contraire. Je sais exactement où nous sommes. Ce lieux s'appelle le "Monde de Luxure". J'y suis déjà venu par le passé. Pour faire simple mon objectif actuel est ma survie, mais pour cela je doit rester le seul utilisateur de mon pouvoir. Autrefois on l'appelais la Force. Accessoirement toute personne qui tenterais de l'utiliser sans avoir été guidé dans son apprentissage par un maître risquerais plus que sa vie à tenter de le faire en autonomie. C'est pour cela que je l'extrait des gens qui ont assez de pouvoir pour en apprendre la maîtrise. D'une part je leur sauve probablement la vie, et d'autre part je sauve surtout le mienne. Enfin bref assez de mon histoire, ce lieu est bien assez dangereux comme çà, surtout que je ne devrai pas être revenu. Leur chef avait un très grand potentiel et je lui ait extrait assez brutalement.... depuis elle m'en veut et m'a rajouter dans les intrus de leur sécurité. Je pense que nous auront tôt ou tard de la visite.

L'homme qui suivait releva un instant la tête et un air d'acceptation.
Puis, il partit en cendres et disparut.


Loin de là, le carnassier fit tomber une dague, et se tourna de quart en titubant.

Il entre-ouvrit la bouche. Quelque chose lui parut évident.
L'instant suivant, il n'était plus là.



Le pic de roche continuait son fonctionnement en ronronnant.

La femme a son commandement tapait des doigts sur l'accoudoir.
Puis, elle se leva, et se dirigea vers un sas.


Un petit bloc fut éjecté du pic rocheux. Des pales tournoyaient dessus, et il s'élevait dans le ciel rapidement.

Elle rentrerait sans son vaisseau.

L'embarcation mécanique qu'elle avait prise devint rapidement un petit point dans le ciel, et disparût.

Le gigantesque pic cessait son fonctionnement en ralentissant doucement.

Voyant son interlocuteur disparaître. Nils se sentit immédiatement en danger. Sa bulle protectrice s'activa alors et peu lui en fallu de disparaître comme son compagnon. En effet, des crépitement se firent sentir au bord de cette dernière. On ne sait trop quoi de petit était rentré en contact et semblait avoir grillé, mais rien n'était moins sur.

Loins, en compagnie de la Dame, Chester sentit quelque chose lui échapper. Il tourna la tête vers l'endroit d'où il était venu, inquiet.
Cependant, il savait que la situation dans laquelle il était n'était pas meilleure...

Jamais je n'aurai du revenir ici. Une fois. Une seule. Une unique. C'était la règle. Jamais je ne devais retourner dans un monde déjà visité. Et pourtant cette règle a été rompue, tangréssée, violée, bafoué. En danger de mort, je suis. Proche de s'éteindre ce monde est, et cette fin, pour lui, la dernière, pourrait bien être. Nous étions trois. Nous ne somme déjà plus que deux. Trois nous ont précédés, deux chats et un barbare. L'un d'entre eux est venu volontairement, l'autre est trop stupide pour être amoché par les protection qui entourent ce lieu, mais le troisième ? Il est intelligent. A-t-il pu renter sans dégâts ? Il pouvais se téléporter. Espérons qu'il ne soit pas passé en éclaireur avant de revenir chercher son compagnon. Passer deux fois la barrière est au moins aussi dangereux pour lui que de passer deux fois par le même monde pour moi.

- Hoo ! Vous allez bien ? cria-t-il en direction du trou ou était tombé l'avocate.

Le pic de roche avait atteint un son régulier. Il continuait a fonctionner, mais beaucoup plus lentement.

Loin, très haut dans le ciel, une capsule avait atteint la hauteur maximale de la courbe qu'elle suivait, et commençait a retomber doucement.


Loin plus bas, ailleurs, dans un monde au matelas de plumes roses, deux entités semblaient avoir disparues.

Une magie qui dépassait l'homme qui suivait l'avait transporté ailleurs. Où était-il donc ? Force était de constater qu'il ne comprenait pas. Son esprit était comme enfermé a l'intérieur de lui même.

Était-il perdu ?

Pour la première fois depuis très longtemps, il sentit la panique monter.


Le carnassier était en plein délire. Il sentait son corps reposer sur le matelas, mais il se sentait aussi ailleurs. Et parallèlement a ça, il avait l'impression d'être passé dans un autre monde. D'avoir basculé dans une sorte d'état second incompréhensible. Et en face de lui se tenait un autre homme. Un autre carnassier… un peu mieux habillé. Il avait de grands pics dans le dos. Noirs. Terriblement grands, plats et fins comme un cheveux sur leur largeur. Et une lueur particulièrement maléfique dans le regard. Pleine de haine.

Pendant un instant il se mit a penser que cette personne était forcément plus carnassière que lui.

Puis il haussa les épaules.

La personne en face de lui s’avança. Ses pics bougeaient aussi, depuis son dos. Il n'avait pas la démarche d'un prédateur. Il n'avait pas besoin de se sentir prédateur, le carnassier le sentait.

... mais sur un mot de la Dame, le Chat n'eut d'autre choix que de revenir à la conversation.

"... Alors, Chester... Pourquoi être revenu ? Que viens-tu chercher qui mérite autant de sacrifices ?"

Le Chat déglutit. On ne pouvait se soustraire à une question de la Dame.

Le carnassier réalisa alors qu'il avait déjà vu ce personnage. « Tu es celui qui m'a foutu des baffes quand j'étais coincé dans le cube ! »
L'homme en face de lui s'arrêta, et pencha un peu la tête en souriant. Un sourire naquit sur ses lèvres, et il semblait s'amuser. « Et qu'est ce que tu en déduis ? »
Le carnassier marqua une pause. Était-il encore en voie de décéder ? Décidément. La perspective n'avait cependant pas grand chose d'inhabituel.
Mais il avait du se tromper quand aux sous entendus de la question de son interlocuteur, car l'homme en face de lui lui retourna une nouvelle baffe.


Le carnassier, allongé sur le côté, gisait sur le matelas, inconscient. Il ne marqua même pas un seul soubresaut.


Il étouffait. Où était-il donc ? Où était son corps ? Que lui arrivait-il ?
Une hallucination. Ça devait être une errance de son esprit. L'homme qui suivait l’espérait. Ça serait temporaire.
Pas un instant dans sa vie il n'avait oser espérer que quelqu'un viendrait l'aider. Pourtant, c'était actuellement ce qui lui semblait le plus porteur d'espoir.
Il n'avait plus son bâton. Et plus son corps. Il était coincé dans un environnement où ses sens n'avaient aucune valeur.
Il était complètement dépassé par cela. Jamais dans sa vie il n'avait eu a faire face a ce genre de magie, si c'était bien de la magie. S'il n'était pas simplement en train de perdre raison. Ou pire, de perdre la consistance de son esprit.
De sombres souvenirs jaillirent en sa mémoire. Des souvenirs si tristes, mais si vivaces comparés au néant qu'il s'y accrocha de toutes ses forces.



Loin ailleurs et au dessus, une capsule de métal tombait gracieusement vers une montagne.



Dans une salle sombre abandonné d'un pic rocheux, un panneau holographique affichait des informations d'importance, qu'une femme d'un certain age avait déjà constaté avant de partir.
Et un autre, apparu après son départ, notifiait une hausse d'instabilité magique dans la périphérie de l'Incisateur, dû a un problème de résonance entre une technologie magique lié a d'autres mondes et a la fréquence de pause actuelle du système d'extraction. Le phénomène s'étendait sporadiquement a tous les mondes connectés a la dite technologie magique.
Plus haut, de microscopiques petites machines ne recevaient plus d'instructions pour filtrer l'air et s'immobilisèrent.
La résonance avait mis a mal leur système de communication.

Alors Chester parla. En long, en large, en travers, sans détour. Il était face à la Dame, et même s'il devait lui cacher des choses, on ne pouvait rien cacher à la Dame.
Elle se tenait debout, derrière lui, penchée sur son oreille, à la fois sensuelle, digne, et en cet instant, terriblement écrasante d'une volonté implacable.
Elle était la Dame, et elle le savait.



L'homme qui suivrait ne  put rien percevoir durant des instants qui lui parurent être une éternité. Puis, étrangement, un souffle sembla lui murmurer des choses. Le souffle d'un vent.
Et ce qu'il crut entendre fut une petite voix : "Retourne d'où tu viens, car là où tu te trouves, rien n'a de sens que le néant."
Et alors, il fut arraché au vide, à l'inexistence, et regagna les sens de ce qu'il connaissait être son corps.
Corps qui semblait sortir d'une noyade.




Le Servant de la Dame s'avança vers Nils, droit, et le dévisagea fermement.

"Bienvenue en ces lieux, Anéantisseur de Pouvoir. Que nous vaut l'amabilité de votre retour ? Et que fait cet Homme sans Vie à vos côtés ?"
En cet instant, le corps de l'Homme qui suivrait était de retour, allongé sur le sol.
Puis le Servant se tourna vers le corps d'une femme qui gisait là.
"Et vous, Femme de Droit. Pourquoi êtes vous venue en ces lieux ?"

Et, une lueur de compréhension plus tard, il se rendit compte qu'il manquait quelqu'un dans la description qu'il attendait du groupe.
"... et où est l'Espion de l’Être Sauvage ?"




Là où le corps du Carnassier s'était effondré, la femme s'était arrêtée, stupéfaite.



Mi, quant à lui, s'avança vers le Trône au delà des Nuages et s'installa dessus.

Loin plus haut, toujours en chute courbée, la capsule approchait d'une montagne. Il restait quelques centaines de mètres avant le sommet de cette dernière.
Puis, subitement, la capsule subit un choc épouvantable, et partit en déroute. Prise dans une perturbation dont la nature échappait a son pilote, la capsule partait en rotation autour de la montagne, comme emportée dans un vortex invisible.
Pendant quelques secondes, régulièrement, il semblait qu'une stabilisation manuelle était tentée. Sans sucés.
La capsule se rapprochait du flanc de la montagne, dont l'angle était abrupt.
Puis, au bout de quelques tours de plus, elle vint s'écraser contre ce dernier.

Le bruit de l'explosion retentit violemment, en écho.



Le carnassier pestait. Les gifles, ça allait bien cinq minutes.
« Donc ? » lui demanda l'autre homme, en donnant l'impression qu'il se fichait de lui.
Et lui, il n'avait aucune idée de pourquoi ça le prenait a cœur qu'on ne le respecte pas.



L'homme qui suivait ouvrit les yeux et se redressa violemment.
Il semblait hystérique. Il toussa, éructa, s'étouffa. Et il avait toujours du mal a respirer.
Il regarda Nils, puis tourna les yeux et la tête vers le Servant, avec un air enragé.
L'air lui manquait vraiment. Il se calma subitement. Il attrapa son bâton, a côté de lui, et le reprit a deux mains comme il l'avait fait avant d'être…
« Où étais-je ?… »

L'air lui semblait plus respirable.

- Je n'aurai pas du pouvoir revenir ici. Vous savez quelle est ma mission. Je ne peu revenir dans un monde ou elle est déjà finie. C'est la règle. Ce qui veut dire que quelqu'un d'un autre monde est entré ici, ou qu'un autre potentiel est né. Mais cette dernière option n'est pas la bonne. N'est-ce pas ? Vous savez maintenant comment les repérer. L'état de cette personne en est la preuve. répondit le sorcier en désignant le corps de l'homme qui suivais.

- Il n'est pas mort. Ce n'est pas un potentiel.

L'homme qui suivait décocha un regard d'incompréhension au mage de foudre.
« … Aurez vous la bonté de m'expliquer un jour ? »

Il se leva, gardant son bâton d'une drôle de façon.


Des gifles. Encore des gifles.
« Mais qu'est ce que tu veux a la fin ! » Beugla le premier carnassier.
« J'en sais rien. Je me marre juste. » Répondit l'autre.
Encore une gifle.
Le carnassier décocha un poing dans le visage de son interlocuteur.
Habile, il esquiva.
Il faut dire, lui même aurait esquivé un coup de poing de ce genre.


Mi aurait pu entendre des bruits de pas métalliques, et assurés. Une armure ?

Mais Mi ne bougea pas d'un poil. Maintenant, il n'avait plus qu'une chose à faire : attendre.



Dans la caverne, le Serviteur de la Dame ajouta avec certitude :

"Quelqu'un est en effet venu ici. Mais nous l'avons renvoyé. Il n'est plus ici depuis votre arrivée, Anéantisseur de Pouvoir. Quant à vous, Magicien de retour du Néant, que venez-vous chercher ici ? Et qui êtes vous ?"

Tout en disant cela, il observa le lieu qui les entourait, en quête de la seule personne dont il se souciait réellement en ce moment.

L'homme qui suivait accusa une légère surprise. « Magicien ? »
Puis, il répondit. « … Je suivais mon commanditaire dans sa mission. Il semble qu'il y ait eu une petite déviation de trajectoire… Notre route a déviée ici quasi accidentellement. Nous envisagions de passer dans un gouffre… et… »
L'homme qui suivait comprit alors qu'il n'avait aucune idée de comment il avait atterri ici suite a sa chute. Il se demandait pourquoi il n'y avait pas pensé plus tôt.
« … »
Il se tourna vers le mage de foudre, s'imaginant que ce dernier pourrait peut être expliquer la situation mieux que lui. Ou mentir sur la situation mieux que lui.
Ou mieux.



Les pas métalliques se rapprochaient. Une armure au lignes assez brutes et effilées arriva bientôt face au trône.
Une voix féminine, assez altéré par l’électronique de l'armure, parla. « Bonjour, futur monarque. »

Ce à quoi Mi répondit sans cesser de regarder l'espace autour de lui:

"Rebonjour, voyageuse. La route a été agréable ?"

« Parfaitement. »
Elle leva son bras, vers Mi, et le canon d'une arme y apparut.
« Tu es en possession de quelque chose qui m'intéresse, gamin. »