Je ne suis rien
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Je ne suis rien
Il y un mystère qui demeure. Un bien grand mystère. Il se compose d'espérances, surement. D'attente et de patience. De repli et d'oubli.
Il se compose de temps et de vide. Celui de votre regard. Qui ne regarde pas là où il faut. Et cette œuvre ne tient que de vous.
J'aurais aimé ne pas être allergique au masque que vous portez. Ne rien voir de plus que ce qu'il offre. Et gardez bien au chaud mes croyances, en attendant qu'elles crament. Mais j'ai fais l'erreur d'enlever l'uniforme et me voilà aux prises avec l'autorité. Je n'avais jamais volé, insulté, ni même frappé. Jamais dealé, jamais consommé, jamais roulé ivre morte. Et j'ai fais tout ça en une seule nuit. J'étais la figure du système, l'archétype de vos envies. Mais ma peau s'est durcit et j'ai perdu mon cœur. Écrasé par toute l'horreur que vous encaissez, aggraver, ignorer. Il n'y a personne pour répondre, pour assumer. Personne pour réagir, interférer. Nous avons mutilé le sol sous nos pieds, encrasser l'air qu'on respire et empoisonner la bouffe que l'on mange. Qu'on ingurgite et que je recrache. Parce que l'alcool fait effet. Et qu'il n'y a rien de plus à faire. Comment faites-vous ? Pour continue à croire, et à vous engager dans tout ce qui vous portent. Comment faites-vous ? Pour ne pas perdre pieds sur cet iceberg en train de fondre, pour ne pas vous noyer dans ce pétrole. Pour ne pas périr tout simplement de l'horreur qui vous entoure ? Ce n'est pas de la force. Ni du courage. De la volonté ou de la rage. Ni l'un ni l'autre. Juste vous. Qui polluer mon crâne. Et je ne peux pas vous le reprocher, puisque moi de même je ne suis rien qu'humain.
Il se compose de temps et de vide. Celui de votre regard. Qui ne regarde pas là où il faut. Et cette œuvre ne tient que de vous.
J'aurais aimé ne pas être allergique au masque que vous portez. Ne rien voir de plus que ce qu'il offre. Et gardez bien au chaud mes croyances, en attendant qu'elles crament. Mais j'ai fais l'erreur d'enlever l'uniforme et me voilà aux prises avec l'autorité. Je n'avais jamais volé, insulté, ni même frappé. Jamais dealé, jamais consommé, jamais roulé ivre morte. Et j'ai fais tout ça en une seule nuit. J'étais la figure du système, l'archétype de vos envies. Mais ma peau s'est durcit et j'ai perdu mon cœur. Écrasé par toute l'horreur que vous encaissez, aggraver, ignorer. Il n'y a personne pour répondre, pour assumer. Personne pour réagir, interférer. Nous avons mutilé le sol sous nos pieds, encrasser l'air qu'on respire et empoisonner la bouffe que l'on mange. Qu'on ingurgite et que je recrache. Parce que l'alcool fait effet. Et qu'il n'y a rien de plus à faire. Comment faites-vous ? Pour continue à croire, et à vous engager dans tout ce qui vous portent. Comment faites-vous ? Pour ne pas perdre pieds sur cet iceberg en train de fondre, pour ne pas vous noyer dans ce pétrole. Pour ne pas périr tout simplement de l'horreur qui vous entoure ? Ce n'est pas de la force. Ni du courage. De la volonté ou de la rage. Ni l'un ni l'autre. Juste vous. Qui polluer mon crâne. Et je ne peux pas vous le reprocher, puisque moi de même je ne suis rien qu'humain.
Crue Elle- Humeur : D'une Obscure Clarté
Localisation : Un lieu chargé de Vie où l'on rêve de Mort
Feuille de personnage
Nom, classe et niveau: Og'Fuz. Inconnu
PA:
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PV:
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