Géographie de la pensée
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

partie vide

3 participants

Aller en bas

partie vide Empty partie vide

Message  Bacrima 08.10.11 23:13

Je trouve triste qu'une telle partie soit abandonnée, remplissons-là donc avec des écrit d'autres personnes Very Happy
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Re: partie vide

Message  Bacrima 08.10.11 23:21

Voici quelques textes d'une connaissance de l'université : Jordan Martin.
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Le tribunal Animal

Message  Bacrima 08.10.11 23:22

Quelle épouvantable semaine! Des devoirs par-dessus la tête. Pas une heure de répit. Du sommeil? Aussi peu que l'on peut en avoir, quelques heures seulement, dispersées par-ci, par-là. Même involontairement, le corps reprenait ses droits.

Et moi, je suis assis, là, sur cette chaise. Devant cet ordinateur, une feuille, un stylo à la main. Un moteur de recherche ouvert, et quelques mot-clés frappés rapidement. Je ne trouve pas les réponses aux questions que je pose. Et je me sens mal. Le stress monte, de nombreux coups de chaleurs, puis une fraîcheur atroce qui se répand dans mon corps.

Ce n'est jamais agréable, de se sentir jugé. Qui d'autre est mieux placé pour le savoir, que celui qui s'expose aux regards des autres? Mais je n'ai pas le choix. J'ai un devoir à faire pour demain. Un devoir important.

Je suis étudiant en droit. Une discipline bien adaptée à une société évoluée. Pourtant, tout n'est pas si simple. Demain, je passe un oral. Je jouerai le rôle de l'avocat. Et je ne vois en aucune sorte, comment faire mon plaidoyer. C'est un cauchemar. J'ai peur d'échouer, et vu l'avancement, je suis sûr que l'échec sera.

J'imagine mon adversaire, son stylo-plume bondissant sur sa feuille, à la recherche d'une argumentation en béton. Et moi, je suis là, trois idées bancales éparpillées sur une feuille, que je serai capable de réfuter en dormant.

Le sujet, à l'origine, se trouve indéfendable. Je dois défendre une pauvre chèvre. Quelle belle jambe cela me fait! Fantastique! Ne pouvaient-ils pas trouver une vrai sujet? Parce que défendre un homme dans cette position est déjà délicat, mais un animal ne sachant que bêler, cela n'a plus aucun sens. Je dois donc défendre une pauvre chèvre, qui a détruit la boîte crânienne d'un enfant âgé de vingt-huit mois. Je ne peux pas faire témoigner la chèvre, les preuves sont accablantes, et l'euthanasie est exigée. Dans toutes les procédures que je connais, aucune ne me permet d'avoir un recours pour protéger cet animal, qui est dès lors classé comme dangereux. On euthanasie des chiens pour une morsure, alors comment défendre la bête?

Je désespère, et je fatigue. Mes yeux me font atrocement souffrir. Ils en ont assez de cet écran lumineux qui ne donne pas de réponses. Ils en ont assez de cette feuille immaculée. Malgré tous mes efforts, je sens bien que je suis voué à l'échec. Si seulement j'avais eu le sujet du réquisitoire, tout se serait passé si facilement. Mais non. Je n'ai rien, aucun élément qui atténuerait la violence et la gravité pour épargner la bête.

Je lutte pour rester éveillé, car je ne peux pas échouer. Et pourtant, peu importe à quel point je suis éveillé, cela fait deux semaines entières que ce sujet reste vierge. Aucune idée, pas la moindre. Et ces efforts, ces recherches, tout cela n'avait servit à rien. Tout ce qu'on demande quand on fait beaucoup d'efforts, c'est d'avoir une récompense à la hauteur. Et là, ce serait une chute à la hauteur. Magistrale.

Morphée emporte mes pensées, et les rêves viennent enfin égayer ma journée.



Ce réveil. Maudis soit-il! Rappeler ainsi une âme apaisée à la dure réalité. Quel sadisme. Je redescends sur Terre à la seconde où le bip sonore du réveil retentit. D'un coup, d'un seul, en un bruit sonore, le nuage sur lequel je me reposais s'évanouit. Et je chute avec une peur sans nom dans ce monde terre à terre. Je comprends que mon avenir se joue aujourd'hui, et que je n'ai rien pour le faire valoir.

Je n'ai pas faim. Une telle boule au ventre, des coups de chaleurs, des vertiges. C'est atroce. Une torture que m'inflige mon propre esprit pour une chose dont il n'est pas responsable. Je crois que j'ai encore un peu de mal à réaliser tout ce qui va arriver aujourd'hui.

Toutes ces choses, que je voudrais repousser à demain, arriveront avec, ou sans moi. C'est dur de se sentir contraint à ce point. Cela fait des jours que je ne me sens plus. Je ressemble plus à une machine qu'autre chose. Et c'est seulement cet oral qui me libère un peu. Je n'ai rien à dire. Je cours vers un échec, et mon cœur se soulève à chaque fois que cette pensée m'effleure.

Mon corps devient de plus plus en plus lourd à mesure que les minutes passent. J'essaie de m'occuper l'esprit pour ne plus me soucier de ce présent qui m'anéantit. Mes gestes sont saccadés. Je ressemble plus à un robot mal réglé. Tout mon corps tremble et résiste à chacun de mes gestes. On dirait qu'il tente de me dire de ne pas bouger, de simplement rester ici toute la journée.

Alors que je parcours ce chemin jusqu'à cette destination finale. Ce n'est pas assez long à mon goût. J'aimerai tant que ce chemin, dure l'éternité. C'est une torture de sentir son temps compté. Encore cinq minutes, quatre, trois, deux. On y arrive. Ce bâtiment que je hais tant.

Le dernier escalier ne m'a jamais paru si long, et si haut. Chaque marche est plus difficile à monter. Chaque marche assassine mon cœur. Je me demande comment il fait pour encore réussir à battre. C'est une étrange sensation. Mon pouls n'est pas rapide, mais la force des battements me brise les côtes. Sa régularité m'étouffe. J'ai l'impression de suffoquer à l'intérieur de mon propre corps. Je suis prisonnier. Et ma prison m'emmène où je refuse d'aller.

La dernière marche me semble si légère, lorsque mon cœur chavire. Dans ce couloir vieux et délabré qui ne mériterait même pas que des rats s'y risquent, un homme, un seul. Une laisse à la main, il tient une chèvre. Je crois qu'à cet instant encore, je refuse de croire ce que je vois. C'est comme un rêve, une illusion. Je suis abasourdi, et j'ai l'impression de rêver encore éveillé.

Je continue mon chemin jusqu'à la salle d'examen, où l'on me prie d'entrer et de prendre place sur une siège. De l'autre côté de la pièce, l'autre élève, avait entre ses mains des pages et des pages d'écriture. Certainement divers articles éparpillés, des lois, des phrases éloquentes pour frapper les examinateurs. Derrière, plusieurs personnes en public. Et quelques instant se passèrent ainsi, jusqu'à ce que l'homme entre avec la chèvre.

Je crois que j'ai un peu de mal à comprendre. En fait, je ne comprends rien, ou plutôt, je refuse de comprendre ce qui se passe sous mes yeux. Une chèvre entre, et tout le monde trouve cela normal. On l'amène juste à côté de moi, je fuis ses yeux. Je n'aime pas regarder les animaux dans les yeux. J'ai l'impression qu'ils sondent mon âme. Je n'aime pas, cela me brise le cœur.

Un examinateur finit par se lever et prendre la parole.



« Voilà. Nous avons enfin le dernier acteur de notre examen. Donc nous allons commencer. Chers élèves qui allez débattre du sort de cette chèvre, je vous présente Monsieur et Madame Dumont. Les deux parents de la petite fille décédée des suites de la blessure infligée par la chèvre ici présente. Nous allons donc commencer le procès de cet animal, jusqu'à ce qu'un verdict soit rendu par les cinq personnes se trouvant tout au fond. Qui veut commencer en premier? »



La main de l'autre se lève immédiatement dans les airs. Il a vraiment l'air impatient et fier de présenter son travail. Et moi, avec mes quelques feuilles qui simulent le fait que j'ai à dire quelque chose, je me sens étrangement seul.



« Allez-y. Nous vous écoutons. »



Prenant ses feuilles, je le vois se lever et marcher pour se trouver devant tout le monde. Marcher? Plutôt bondir. Ce moment semble le ravir au plus haut point. Moi je panique. Je le regarde prendre ses feuilles, fixer les examinateurs, s'éclaircir la voix et commencer par un geste théâtral.



« Mesdames et messieurs. Nous sommes aujourd'hui rassemblé ici, pour juger cet animal. Laissez-moi rappeler les faits. Le 28 Juillet à 16h47, Madame Dumont entend un hurlement de sa fille dans le jardin. En sortant, elle, et rapidement derrière, son mari, on assisté au spectacle le plus affreux que l'on puisse connaître. Leur petite fille a été assassiné par cette bête appartenant à leurs voisins. C'est pourquoi, en vertu de l'article 447B alinéa 3, nous sommes en mesure de demander l'euthanasie de cette bête... »



Le reste de ses paroles se perd. Je n'entends plus que le battement du sang dans mes tempes. J'ai l'impression que ma tête va exploser tellement j'ai peur de la suite. Je n'arrive même plus à entendre l'autre. Ses paroles se perdent tellement loin de moi.

J'essaie de me consoler en me disant que le sort de cette chèvre avait été scellé avant même cet examen. Je ne serai en rien responsable de sa mort. C'est elle-même qui l'a provoquée. Pourquoi ai-je l'impression d'avoir fauté?



« Et donc, la seule conclusion possible à cette affaire est l'euthanasie de cette bête. »



Combien de temps s'est écoulé? Je crois que j'ai perdu le fil de mes pensées et de son discours. Oh mon dieu! S'il vient de faire sa conclusion, c'est que c'est à mon tour! J'ai l'impression que le temps s'arrête alors que quelques applaudissements et larmes d'émotions venaient des parents de la petite fille.



« Très bien. Vous pouvez retourner vous assoir maintenant. »



Il s'écoule quelques minutes, pendant lesquels les examinateurs chuchotaient et prenaient quelques notes. Je crois que jamais quelque chose ne m'avait parut si long. Ces quelques instants firent chavirer mon cœur. Et là. Chaque seconde me rapproche encore un peu plus d'une fatalité.



« C'est à vous maintenant. Vous pouvez y aller. »



Mes jambes me guident en face de toutes ces personnes, mes mains prennent mes feuilles. Et ma gorge me fait atrocement souffrir. J'avoue que je ne sais pas quoi dire à cet instant. Je suis simplement tétanisé devant eux. Incapable de parler. Incapable d'avouer un échec cuisant.

C'est difficile de trouver quoi dire. Ce cas est indéfendable. On ne peut pas minimiser la faute vu que pour un animal, aucune condition atténuante découlant d'une « conscience » des faits n'apparaît. C'est ce moment précis, de doute, de peur, que choisit cette chèvre pour bêler un peu. Une bêlement faible, presque inaudible. Comme un encouragement muet. Une supplication. Même si je n'ai rien, puis-je simplement laisser cette pauvre bête aller à l'abattoir?



« Alors, nous sommes ici pour décider de l'avenir de cette bête. Selon toute évidence, et peu importe toutes les recherches de tous les articles sur le sujet que j'ai pu trouver. L'euthanasie peut-être exigée pour son comportement dangereux et le fait, bien évidemment, qu'il y ait eu homicide. Pour un animal, il n'y a aucune circonstance atténuante. Aucun témoin pour dire ce qui s'est passé, et l'animal ne peut évidemment pas parler. On ne comprend pas son langage.

Il faut bien avouer que ce cas est difficilement défendable. En fait, indéfendable d'après notre justice. Je me dois donc d'avouer mon échec cuisant en ce qui concerne la défense de cette pauvre bête. »



Voilà un magnifique aveu. Que de sincérité. Je me sens soudain léger. J'ai échoué. Mais on peut perdre maintes batailles et gagner la guerre. J'ai raté complétement la défense selon les textes de loi. Mais une idée brillante m'est venue par les yeux de l'animal. Par cette pitié qu'elle m'a poussé à avoir. Donc je la défendrai. Je le lui dois bien. Je me le dois aussi. Après avoir marqué une pause assez conséquente, un examinateur s'apprête à me demander si j'abandonne. Sans même lui laisser le temps de répondre, je me décide à poursuivre.



« Toutefois, l'abandon n'est pas autorisé. On ne peut pas refuser de défendre quelqu'un simplement parce que tout l'accable et que cet être ne peut pas se défendre. C'est inhumain de l'accuser, et de refuser de la défendre.

Je vous pose donc cette question : voulez-vous une justice morale, ou une justice injuste? Voulez-vous que l'on condamne l'acte de méchanceté, ou le méchant? Qui fait le plus de mal? Celui qui se cache derrière un masque, ou celui qui, une fois dans sa vie, glisse un peu pour revenir sur le chemin?

Cette chèvre, assise là, devant moi, devant vous, regardez-la! Fixez ses yeux. Voyez-vous la bête sanglante que l'on nous décrit? Voyez-vous réellement une violence quelconque? N'est-ce pas un animal doux et généreux, qui nous offre beaucoup?

Alors non, je ne peux pas la défendre par des articles bidon, grotesque, inutile! On ne fait pas une justice de raison, on fait une justice morale. La justice se doit de respecter la morale. Sinon, elle est pas juste. Et condamner cette chèvre est injuste. Et je vais le prouver. Je vais montrer que cette justice, n'est pas adaptée.

Prenons un pauvre paysan, et prenons un riche diplomate. Selon la justice morale, nous devons les punir à égalité. Parce que c'est cela même qu'être juste. Votre justice, est-elle juste? Non, vos immunités, vos débats privés, vos outils médiatiques. Tout cela fausse votre propre justice!

Dans ce tribunal, vous ne voulez pas rendre justice égale. Vous voulez assassiner un être. Vous voulez lui retirer la vie. Vous êtes des êtres sanglants. Vous pleurez? Ne me faites pas rire! Ces larmes sont les gouttes de sang de votre enfant! Ce ne sont pas des larmes de tristesses, ce sont des larmes de rage. Vous ne jurez que par la vengeance. Vous voulez tuer pour compenser votre perte!

Si cela avait été un homme. Nous n'aurions jamais demandé l'euthanasie. C'est un animal, et donc, nous avons le droit de le tuer? Simplement car nous sommes plus fort?

Nous n'en avons pas le droit, tout comme ce tribunal n'a pas le droit de juger quiconque. Votre justice est faussée. Qui vous donne le droit de juger de la vie ou de la mort d'un être?

Vous souhaitez créer une égalité en vous mettant au-dessus. Vous ne pouvez y arriver. A être trop haut, on finit par confondre le haut et le bas. On ne s'accorde qu'à plaire aux faibles et aux victimes. On condamne moralement immédiatement l'accusé. Ce n'est pas un tribunal, c'est une boucherie.

Dans ce tribunal, on ne peut se défendre. Alors j'accuse. J'accuse Monsieur et Madame Dumont de tentative d'homicide sur la personne de la chèvre. »
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Le Mystère de Los Eduti

Message  Bacrima 08.10.11 23:26

Los Eduti, une ville magnifique. Ses parcs admirablement fleuris, ses immeubles d'architecture moderne, ses rues pavées et décorées par de nombreuses boutiques ou jardin. Une ville magnifique, avec les allées et venues des passants, des marchands, des enfants qui crient et rigolent en jouant.



On sentait en ce lieu, la joie de vivre, la simplicité. On ne se souciait pas à cet endroit d'un avenir incertain : chacun avait son avenir, et on pouvait le saisir, et bien plus encore. Une ville prospérant, comme aucune autre ne prospérait.



Les marchands quittaient momentanément leurs boutiques, sans caméra, sans fermer. Ils savaient déjà que personne ne volerait. Le vol? Le viol? Le meurtre? Des légendes. Le chômage? La faim? La misère? Des contes pour faire peur aux enfants. En ce lieu, on ne manquait de rien, on ne se souciait presque de rien. Chacun avait l'âme bonne, et restait enclin à regarder les autres avec tendresse. On se disputait, certes. On ne trouvait pas toujours un accord. Mais qu'importe? Tout ces conflits paraissaient futiles, car au fond, on se sentait heureux.



Trois millions, c'est le nombre exact de personnes bonnes se trouvant dans cette ville. Que ce soit dans des immeubles, dans des magasins, dans des maisons, dans des appartements, dans une cabane, ou même dans la rue, aucun ne se plaignait, aucune n'avait une raison de se plaindre. On souffrait d'une légère dispute amoureuse? Et alors? Cela semblait dérisoire. On perdait plusieurs milliers aux jeux? Sans importance! On se blessait? Quelqu'un serait assez bon pour venir nous aider.



Rien dans cette ville, ne semblait avoir plus d'importance que de simplement regarder autour de soi, avec un regard positif. On cherchait le meilleur, on ignorait pas le pire. La perfection? Certes non, juste une joie de vivre, suffisamment grande pour ne pas tenter de la gâcher pour des futilités. Voilà, la vraie force de ces gens.



Au milieu de ces personnes, l'on trouvait tellement de personnalités différentes, qu'en choisir une relève du défi. Toutefois, au milieu de toutes ces vies errants dans les rues, on distinguait une personne.



Un jeune garçon, prénommé Hope. Un petit blondinet, des yeux bleus profond, aussi profond qu'un océan de larmes. Dans ses yeux, on voyait cette étincelle de la vie. Dans son sourire, on voyait la miséricorde d'un ange. Un ange, c'est effectivement un nom qu'on pouvait lui donner. Ses mains blanches, douces, pures, savaient sécher les larmes. La chaleur de son visage, irradiait et réchauffait les cœurs. Des lèvres fines, et un nez à croquer, tout ce qu'il fallait pour faire s'apitoyer les gens sur son petit visage d'enfant.



Hope aimait bien s'amuser dans les rues, gambader et saluer les passants, aller raconter une blague à une vieille personne sur un banc n'avait rien d'étrange pour lui, ni même serrer contre soi un chien dans la rue parce qu'il le trouve trop mignon. Ce qu'avait ce Garçon, c'était un cœur, un cœur qui battait fort, suffisamment fort pour que les autres écoutent son hymne à la joie.



Ce jour-là, son corps fragile d'enfant sautillait en pleine rue, au milieu de ses amis, on le voyait comme un soleil, et autour de lui, gravitaient les autres, tels des planètes qui ne se lassent pas des rayons salvateurs.



Ils riaient, tous, en se lançant un ballon. Une balle aux prisonniers, et personne ne gâchant cette ambiance. On respecte la loi du Soleil.



Le jour avançait tranquillement, dans cette magnifique journée, les balançoires du parc se vidaient, les gens rentraient manger et passer la soirée en famille ou entre amis. Hope rentrait dans son chez-lui. Son père et sa mère mangèrent avec lui, puis ensemble, ils jouèrent à quelques jeux de sociétés en famille. Rien ne pouvait décrire ce moment. Ce sourire, ces rires, ces grimaces. Chacun jouant un rôle que l'on avait décidé. Chacun devenant son propre acteur. L'on laissait aller sa nature au-delà de ce qu'elle-même était.



Cette journée avait été épuisante, et on ramena le petit garçon dans son lit. Les bras forts d'un père le soulevèrent et le déposèrent sur les ailes du papillon de minuit, alors qu'un tendre baiser affectueux de sa mère leva une lune et son ciel étoilé sur les paupières closes. Un pays de rêves s'étendait maintenant devant le gamin, de ses yeux aux regards purs, puisse-t-il rêver de tout un tas de bonnes choses.



Ses pensées l'emmenèrent loin, dans un pays irréel. Un pays? Non, une ville. Une autre ville. Une ville vide, fantôme, aux âmes inexistantes. Une ville plus cauchemardesque qu'autre chose.



Hope se trouvait là, dans sa chambre, au milieu d'une ville identique, mais terriblement vide. Un rêve, mais un de ceux qui lorsqu'ils sont rêvés, vous donne l'impression d'être d'une réalité et d'une longueur insoutenable.



Sortant de sa chambre, la maison se trouvait être déserte. Un petit déjeuner copieux, pour sortir un peu. Mais sortir, pour voir seulement que personne n'attendait dehors. Pas une homme, pas un chien, pas un chat. Personne. Des murs fissurés, des vitres brisées, des pavés couverts de gravas. Était-il réellement chez lui? Dans sa ville? Dans un état pareil? Dans un élan, le garçon se retourna, Son immeuble? Quel immeuble? Un chantier, un tas de gravats sans aucune forme.



Où se trouvait-il? Ce n'était pas sa maison. Ce n'était pas sa ville. Il était perdu, perdu dans un océan de peur et de désespoir. Un mélange d'eau et de sel infect, qui noie les pauvres âmes perdues. Désemparé, titubant, des questions, aucune réponse, de la peur, beaucoup de peur. Il reconnaissait, mais ne trouvait pas d'endroit où aller? Chez ses amis, au parc, peu importe où il se dirigeait inconsciemment : on ne trouvait pas âme qui vive.



Hope errait dans les rues, dans des endroits que jamais il n'avait vu ou fréquenté. Rien, que des décombres, des gravats, des objets cassés. Tout semblait être vide depuis des dizaines d'années, comme si rien n'existait ici depuis si longtemps, que la mémoire même l'avait oublié.



A sept ans, le garçon découvrait une abomination. Une insulte même à la vie, dans son propre rêve. Cela avait quelque chose de traumatisant. Désirait-il au fond de lui, que la vie disparaisse? Ce rêve, traduisait ce que son esprit désirait. C'était un fait. Le but même d'un rêve.



Errant, déboussolé. Ses pas le guidèrent là où jamais il n'aurait osé s'aventurer. Le centre de la ville se repérait à cette immense tour. Une tour dont le tour portait des escaliers de bois qui montaient, montaient, tellement qu'on ne pouvait se risquer à marcher dessus. Personne n'approchait cette tour en réalité, pour une excellente raison : elle se trouvait-être tellement vétuste qu'elle risquait de s'effondrer à la moindre approche. On la gardait comme un monument, ne la touchant pas, si fragile que l'on risquait de la briser. On restait à distance. On admirait sa force implacable à se tenir debout, sans que quiconque puisse la faire tomber.



Hope arriva à son pied, là où l'escalier commençait son ascension. La tour n'avait pas changé d'allure dans son rêve. Elle tenait debout, alors qu'en réalité, elle s'écoulait tout autant. Son immeuble résistant lui, n'existait plus. Cela avait quelque chose d'étrange, d'effrayant. On sentait dans cette tour, une présence, comme si un cœur battait à l'intérieur, la faisant vivre sans que quiconque ne s'en aperçoive. Peut importe le nombre d'année qui s'acharnerait, elle demeurait.



« Est-ce que je peux monter? »



Le voix douce et timide de l'enfant s'adressa à la tour. Une main posée sur sa pierre travaillée, la réponse ne se fit pas attendre. Un vent léger mais persistant, poussait le garçon, tranquillement vers l'escalier. Comme une main se posant dans son dos, et l'accompagnant dans son élan, le vent l'entoura d'une présence rassurante, lorsque son pied se posa sur la première marche de bois.



Elle grinça, craque même légèrement. Une chose peu rassurante. Mais que peut-il bien arriver dans un rêve? Avec un peu plus de courage, Hope posa son autre pied sur la deuxième marche. Lentement, mais sûrement, ses pieds l'emmenaient vers les hauteurs de l'édifice. Sa gorge lui semblait sèche, sa bouche pâteuse. Il déglutit avec un peu de difficulté. Plaqué contre la pierre, il n'était pas rassuré par le vide sans sécurité. Il avait peur. Même si ce n'était qu'un rêve, cela restait tout de même effrayant.



Le bois craquait, de manière effrayante. Pourtant, il tenait bon. A chaque fois, le cœur du garçon se soulevait un instant, et quelques secondes voire minutes de pause s'imposaient. Et l'ascension se poursuivait, toujours plus haut, on ne devait pas regarder en bas. Cela faisait peur.



Toutefois, l'enfant fini par atteindre ce sommet. Une porte, lourde, en bois, faisait office d'unique entrée à cette tour. Devant celle-ci, un planche plat de bois, pour contempler la ville. Les immeubles semblaient bien petits. Les paysages, ne semblaient n'être que des coups de pinceaux dans une toile immense.



Hope abaissa de toutes ses forces la poignée de la lourde porte, et la poussa vers l'intérieur. Il faisait sombre, pas une lumière n'éclairait la pièce, vaste, ronde, vide. Vide? Pas tout à fait. Au fond, tout au fond, en face de cette porte, on distinguait une silhouette.



« Oh mon garçon, rentre donc! »



Une voix vieillie par l'âge, une vieille femme s'adressait à lui. Acceptant l'offre, Hope rentra, et claqua la lourde porte derrière lui. La pièce était sombre, mais une lueur venait de cette vieille femme, appuyée contre le mur, assise à même le sol. S'approchant d'elle, le garçon parla de sa voix à la fois douce et énergique.



« Bonjour Madame, vous voulez un peu d'aide?

- Oh oui mon garçon, je me fais un peu vieille maintenant. Tu veux bien m'aider à me relever?

- Bien sûr Madame, avec plaisir! »



L'action prit quelques minutes. Quelques instants durant lesquels Hope tira et souleva le vieux corps de la vieille femme.



« Oh, merci beaucoup mon garçon, je commençais à trouver cette position incroyablement inconfortable.

- De rien. Dites Madame, pourquoi est-ce qu'il n'y a personne?

- Madame, madame, arrête donc de m'appeler de manière si formelle, appelle-moi donc Maman.

- D'accord, Maman. Où sont tous les gens?

- Quels gens? Il n'y a jamais eu personne ici mon petit Hope.

- Mais, il y a encore quelques heures, j'étais avec mes parents, mes amis, où sont-ils?

- Ah mon petit, je n'en sais malheureusement rien. Tu as dû rêver. »



Rêver? Voilà un bien étrange mot, de la part d'un rêve. La voix tremblotante de la vieille femme avait quelque chose de familier, de rassurant. Et sa demande de l'appeler Maman, n'avait même pas surprit le garçon. C'est cela qu'il y a de bon dans les rêves. Parfois, certaines choses paraissent extrêmement naturelle et logique alors qu'elles ne le sont pas.



« Où sommes-nous alors? S'enquit le garçon avec une pointe d'inquiétude dans la voix.

- A Los Eduti, petit. Tu ne sais donc pas où tu habites?

- Si, mais tout semble si différent!

- Ah mon petit, peut-être écouteras-tu l'histoire d'une vieille grand-mère un peu excentrique?

- Avec joie! »



La vieille femme passa son bras autour des épaules du gamin, et le tira vers la porte. En traversant la pièce, elle entama son récit.



« Vois-tu, il y a de cela soixante-dix ans très exactement, je me suis réveillée dans une ville totalement inconnue. Je ne reconnaissais pas les choses. Ou plutôt, je reconnaissais, mais je n'osais pas le croire. Ma ville, ta ville. Mais les gens, la vie, l'avaient quittée. Je ne trouvais rien de ce que j'avais tant aimé dans cet endroit. Alors j'ai cherché, désespérément dans toute la ville, ce que j'avais perdu. Je cherchais le sens de ce rêve. Ou plutôt, ce cauchemar. Mes pas me guidèrent jusqu'à une immense tour, au centre de la ville. Une tour si grande, que les bâtiments que j'avais connu ne pouvaient rivaliser avec sa splendeur. Je l'ai gravie, jusqu'à son sommet. »



Hope écoutait la vieille femme avec attention, et avec un certain effroi. Oui, son histoire sortait des lèvres de cette vieille femme. Alors qu'elle abaissait la poignée, le garçon surprit un sourire sur ses lèvres. Elles s'étiraient, sur son visage ridé, creusé par le temps.



« J'y ai rencontré un homme, un vieillard, comme toi, tu me rencontre moi. Et ensuite, il s'est simplement évanouit, dans les airs, comme un rêve.

- Un rêve? Fit le garçon, surprit.

- Oui, un rêve mon garçon, mais un magnifique rêve. Tu vois, durant soixante-dix ans, j'ai espéré que ça en soit un, tout simplement. Qu'il me paraisse étrangement long. Mais maintenant, comme lui me l'a confié, il semble que ce ne soit pas nous qui sommes en train de rêvé. On ne fait que passer le flambeau de nos rêves à une nouvelle génération.

- Comment ça?

- Tu comprendras bientôt mon enfant. »



La vieille dame s'avançait au-dehors. Ce devait être la première fois qu'elle remettait les pieds à l'extérieur depuis l'évènement qu'elle racontait. Sur les planches de bois, qui paraissaient trop usées pour servir, elle respirait, comme si elle venait de naître. Puis, elle sauta simplement, dans ce vide, et disparut dans une traînée lumineuse. Seule une plume restait. Aucun corps ne s'était écrasé, rien ne s'envolait. Elle avait simplement disparut, comme un rêve.



« Mon enfant, bienvenu à Los Eduti, la ville où tes rêves prendront vie, et où ta vie sera un long rêve. »



Prenant la plume dans ses mains, Hope retourna dans la salle obscure, ferma la porte. Il se blottit là où la vieille femme s'était blottie, et s'endormit.



Le réveil fût difficile, mais tout allait bien. Ses parents, sa maison, ses amis, tout était revenu. La ville vivait.
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Les Nuages de mon Enfance.

Message  Bacrima 08.10.11 23:27

« Un jour lointain, petit enfant, j'étais fatigué. L'herbe fraîche, le vent, l'humidité de la terre proche du ruisseau. Je m'allongeai dans l'herbe. Le ciel, était d'un de ces bleus azur, que tant de peintres et d'artistes tentent de représenter, sans pourtant y parvenir. Un nuage, puis un autre, quelques chants d'oiseaux, quelques grillons dans les champs.



Ces nuages, d'un blanc magnifique, magique. La pureté émanait de ces énormes choux, trônant si haut dans les cieux. Un lapin, un dragon, et un autre, ressemblant même à l'Afrique et à l'Europe. Époustouflant. Tant de formes, que j'interprétais à mon gré. Tant de choses, si amusantes. A côté de moi, une mère et son enfant. Né d'un amour maternel, ce dernier s'appuyait contre elle, comme un kangourou se réfugie dans la poche protectrice. Elle lui montrait également les nuages. Si beaux, si crémeux.



▬ Regarde, celui-là, on dirait un oiseau, et celui-là à côté, un chevalier, et celui-ci, une botte. C'est amusant mon chéri, non?

▬ Oui maman, et celui-ci, on dirait une chauve-souris!

▬ C'est vrai, tu as raison!



Elle l'embrassa sur le front, en caressant ses doux cheveux, et je repartis dans mes nuages, trouvant l'oiseau, je cherchai désespérément leur chevalier, leur botte, et leur chauve-souris. J'avais beau chercher et chercher, rien ne me les montrait. Avaient-ils disparu, l'espace de l'instant où je penchais mon regard sur leur amour? Le désespoir me prit, pourquoi n'avais-je pas pu voir ces trois entités, chimères de l'imagination humaine? Horreur. Malheur. Ô désespoir qui me tire aux portes de l'enfer, donne-moi la force de chercher la réponse! Me levant de cette terre si chaleureuse, je rentrais chez moi, voir mes frères et mes soeurs. Je leur posais cette fameuse question :



▬ Mes frères, mes sœurs, pourquoi n'ai-je pas pu voir leurs chimères?

▬ Mon frère, tu as confondu un dragon, avec une pelle voyons! S'écria ma sœur.

▬ Mon frère, ne sais-tu donc point ce qu'est un renard? S'inquiéta mon frère.

▬ Mon frère, n'était-ce pas une sirène? S'interrogea mon autre frère?

▬ J e pensais que cela ressemblait à une fougère, pas toi? Fit ma sœur, distraite.



Je ressortis de cet endroit, encore plus déboussolé qu'en y entrant. Pourquoi personne ne voyait le dragon? Cette question demandait sûrement plus de force, et de sagesse : peut-être mes pères auraient-ils la réponse? Je parcouru le village, et je demandais à chaque homme et femme en train de travailler, pourquoi les autres ne voyaient pas, ce que moi je vois. Aucune réponse, l'on m'ignorait, l'on me répondait vaguement, l'on m'esquivait. Que faire, quand le monde même lutte pour mon ignorance? Le vent souffla. Je le suivis. Il me guida vers des gens plus âgés, dont la sagesse ne faisait plus douter personne. Je m'assis devant les anciens, et j'implorais leur aide et leur sagesse.



▬ Anciens, je vous en prie, baignez-moi de votre sagesse. Dites moi pourquoi en ce dragon, tant de gens voient autres choses!

▬ Mon garçon, me répondirent-ils, si en ce nuage tu vois fougueux dragon, à l'épée d'un prince il fait l'affaire. Ta chimère n'est sans doute qu'une chimère. Un rêve dans un rêve. Tu n'as eu qu'un simple excès, pour ne pas voir en ce nuage un vieux singe. Tu es trop jeune et trop idiot pour le voir.



Leurs paroles auraient du faire foi, cependant, je doutais. Même leur sagesse semblait insuffisante à me satisfaire. Je savais ce que j'avais vu, un dragon dans le ciel. Il me fallait consulter ceux qui lisent dans le ciel. Un oracle me guiderait vers une réponse certaine. Je marchais, longtemps sur le chemin, et je ne comprenais toujours pas. Arrivé chez l'oracle, je lui fis mes offrandes. Je lui demandai conseil, pour lire dans le ciel.





▬ Mon enfant, regarde ce ciel, noir de la nuit. Pas un nuage ne le perturbe. Ces étoiles ont des noms, elles forment des constellations. Toutes sont uniques, tout comme les nuages, elles changent. Dans mille dans, maintenant, un millénaire dans le passé. Tout change, nos esprits aussi. Tu lis dans les cieux, comme je lis dans le vol des oiseaux. Mais tu ne lis pas, comme je lis.



Je ressortis une fois de plus, plus confus qu'à l'arrivée. Personne ne m'aidait. Tous me regardaient de haut, et ne me respectaient pas, mon jeune âge justifiait-il pareille injustice? Je partis au repos. Alors, j'invoquais les esprits plus anciens de mes aïeux. Ceux-là, dont les corps avaient lâché les âmes.



Ceux-là qui touchaient le ciel. Ceux-là qui touchaient le divin et les nuages. Peut-être eux, sauraient-ils voir ce que nul œil humain ne discerne. Par la porte et le cerbère, par la chair et le sang. Entendre leur chuchotement s'avéra difficile. Je ne compris point, ce qu'il fallait comprendre. Je n'entendis point, ce qu'il fallait entendre. Je ne pouvais qu'attendre. J'attendis-là, jour, et nuit. Dans le sommeil, dans l'éveil, je les sentais. Je ne les voyais pont, mais ils m'entouraient, de leurs ailes d'anges. Pendant sept jours et sept nuits, je leur tînt compagnie. Mais le corps, par la pluie, me fit fuir la terre sacrée. Je m'abritais en ermite, sous une grotte. Ma réponse ne trouva point de réponse. Encore aujourd'hui, par l'âge et la raison aguerrit, je ne sais point. Au seuil de la mort, je m'allonge une fois de plus dans cette douce herbe, et je regarde mon dragon étendre les ailes. Mes yeux se fatiguent désormais, de regarder sans ses artifices visuels, pour améliorer ma vue. Je mis donc sur mon nez, ces lunettes que le temps m'a offert. Et je vis le chevalier en armure. Surprit, j'écarquillai les yeux, pour voir apparaître un singe, et ainsi, je découvris les formes que jamais je n'avais soupçonné.



Le temps m'a donné, des yeux pour voir, des lunettes pour changer, et des sentiments pour chambouler. Le temps, seul, a entendu ma prière. Le temps, seul, a répondu à mes questions. Ce n'est point que je voyais mal, ou que les autres voyaient mal, c'est simplement, que les autres n'avaient pas, les mêmes yeux pour voir, les mêmes sentiments pour chambouler, et pas encore les mêmes lunettes pour changer. On m'a donné mon propre corps, pour aller poser mes questions, mon propre cœur pour avoir mes propres sensations, et ma propre âme pour avoir mes propres valeurs. Elles n'étaient, ni bonne, ni mauvaise, juste différente de celle des autres. Et mon nuage, a rencontré les leurs. »
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Re: partie vide

Message  Bacrima 08.10.11 23:29

Il fait de l'écriture engagé, alors forcément ça change de ce qu'on lit d'habitude, il a fait des remarques constructives sur ce que j'ai écrit, et a tout lu sans rechigner, alors poster ses textes ici est une manière de le remercier.
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Re: partie vide

Message  Klev 09.10.11 0:54

Dit lui qu'il a toute mon admiration, et qu'elle est assez dure a obtenir.

:mrgreen:

Ces trois textes sont tous fascinants!

Klev
Admin

Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Re: partie vide

Message  Yoendel 09.10.11 12:55

I approve the Benox's answer... and I feel I've already seen a story in a same style... hmm...
I have to ask L-M about this subject... she can help me...


Dernière édition par Yoendel le 09.10.11 16:15, édité 2 fois
Yoendel
Yoendel

Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Re: partie vide

Message  Bacrima 09.10.11 16:00

please, traduction..
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Re: partie vide

Message  Yoendel 09.10.11 16:19

J'approuve la réponse de Benbox...et j'ai l'impression d'avoir déjà vu une histoire dans ce style là quelque part...
(sous-entendu pas les mêmes, mais ça me dit quelque chose... bizarre... pourtant je suis certain de ne jamais les avoir lues... c'est comme si ... je ne trouve pas les mots pour décrire ça !!)
hmm... je dois demander à L-M pour cela... elle peut m'aider...
Yoendel
Yoendel

Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie

Revenir en haut Aller en bas

partie vide Empty Re: partie vide

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum