Introspection, ou plutôt historisation.

Comment ma vie a-t-elle commencée ?
Peu après un orgasme …


Et après ?
Le trou noir pendant des années.
Même si je sais que j’étais un clown en maternelle.
Et que j’ai rencontré m là-bas, cela fait presque 20 ans que l’on se connait.


Puis le primaire, première désillusion.
Mon nom est risible et les enfants sont méchants, que dire de plus ?
Mon passe-temps durant la récréation ? Souffre-douleur : à cette époque je trainais avec une bande dont j’étais le maillon faible …
Mes activités extra-scolaires ? Cueillir des pâquerettes sur un terrain de football en regardant mes camarades courir après une balle, j’étais sensé faire de même … Et regarder d’autre camarades faire du judo, et quand j’étais obligé : participer.
Mes activités scolaires ? L’ennuie principalement.
À quel point ? Au point de s’enfoncer des bouts de papier dans les oreilles car on ne supporte plus ses ‘camarades’ et que l’on veut juste être ailleurs, au calme, pour rêvasser tranquille.

Mais tout n’était pas sombre…

J’ai découvert la rêverie, qui me permettait de supporter ce temps qui se faisait si long en classe.
J’ai découvert le catéchisme, je connaissais tout de notre petit livre « Ma vie est un trésor »
Pourquoi est-ce que je connaissais tout ? Parce que cela m’intéressait.
Avant d’aller au lit, tous les soirs, mon père nous lisait une histoire à moi et à ma sœur.
J’aimais jouer au loup, me fondre dans la masse et disparaître, puis apparaître et libérer les autres, captifs des loups, au meilleur moment, hélas je ne suis pas resté petit et j’ai par la suite envié ceux qui l’étaient.
Je découvre le plaisir de la lecture.
L’amour … Le seul véritable amour que j’ai eu était en primaire, je me rappelle d’elle : L.
Mon cœur qui battait la chamade, mon visage qui s’empourprait.
Des émotions vraiment fortes, des sentiments profonds.
En CM2 j’étais assis à côté de L, pendant la récré je me mettais à sa place et j’imaginais que j’absorbais sa féminité, je voulais tellement être comme elle … L.
J’étais toujours entouré de filles, sœur, cousines, amies … j’aurais aimé en être une.

Puis le collège.


6ème.
Rupture, je ne connais personne dans cette classe.
Je rencontre quelqu’un avec qui je m’entends bien … trop bien, la prof nous sépare : je suis seul à une table dans ce cours.
Premier cours avec la même prof : elle nous fait faire un exercice dans le but de nous apprendre quelque chose, je résous l’exercice et explique tout haut où elle voulait en venir …
Elle m’ignora le reste de l’année … ou presque : un jour que je rêvassais de manière trop voyante, elle m’interrogea sur ce que l’on faisait, je lu la question, je répondis et je tournai la tête dédaigneusement en direction de l’objet de mon admiration : un tableau d’affichage en liège vide.
Seules les mathématiques m’intéressent : le professeur rend son cours intéressant.
Je lis beaucoup, j’adore lire, c’est moins fatiguant que de rêvasser.
Je découvre Harry Potter.
Du théâtre ? Super, je suis timide c’est sans doute le remède !
J’en ferais trois ans : 6ème, 4ème et 3ème : c’était rigolo.

Premières expériences sexuelles solitaires.


5ème.
Je suis toujours seul dans ma classe.
La fin du rêve.
Un jour, mère m’annonce en larme que ma sœur à un cancer, je ne comprends pas.
Je refuse de comprendre et je vis dans la brume jusqu’à fin décembre.
Les fêtes de noël.
Mes parents ont peur que ma sœur ne meurt.
Ils ont peur que je la vois mourir.
Ils partent à Paris pour son opération, ils ne m’emmènent pas.
Je reste seul pour les fêtes.
Noël et le nouvel an.
Je vis dans un état second, je me masturbe tous les jours, voire plusieurs fois par jours, c’est une drogue qui me fait oublier, le temps d’un orgasme, que je suis seul.
Je ne sors pas de la maison, je passe mon temps devant la télé.
Ma sœur revient, en vie, m’a-t-elle vampirisée pour que je me sente si mort ?
Quelque chose en moi s’est brisée.
Le temps passe, j’ai perdu la foi.
Je prends du poids.
Je rencontre B et C, découverte des sagasMP3 grâce à m.
C me fais découvrir l’occulte, j’apprends l’hypnose ainsi que le fais qu’elle n’a rien d’occulte, je suis déçu.


4ème.
Je suis encore seul dans ma classe.
Une amourette se termine mal pour moi.
Je découvre la trilogie Ewilan.
Le printemps, ma mère annonce que nous allons avoir un ordinateur et internet.
Je suis contre. Pourquoi ? Je n’ose pas dire pourquoi. On a internet.
Je découvre FullMetal Alchemist, j’aime.
Je vois mes premiers pornos, je suis choqué.
Je prends du poids.

Les vacances arrivent.
Les tentations avec elles, et faible que je suis, j’y cède.


3ème.
C’est une habitude d’être seul en classe, ou d’être considéré comme un ‘bouffon’.
Mon pêché reste secret … 1 mois … 2 mois … mon père le sais.
C’est plus dur pour lui que pour moi, une partie de la famille se détache.
Mon père bois, il fait peut-être une dépression, heureusement que ma mère est là.
Je culpabilise, mes pyjamas sont sales, je les souilles toutes les nuits.
C’est l’année du brevet, seules les sciences et les maths m’intéressent.
On me répète la même chose que chaque année : je ne travaille pas assez.
Ils n’ont pas compris que je ne travaillais pas du tout !
Une autre amourette se termine mal pour moi.
J’ai le brevet.

Cet été-là je découvre Bernard Werber avec « La révolution des fourmis » et « l’ultime secret ».
Aujourd’hui j’ai tous ses livres.

2nd.
Je rencontre R.
Il est candide mais je l’aime bien car j’ai l’impression d’avoir le dessus sur lui, et puis je ne suis plus seul en classe.
Je rejoins son petit groupe, c’est sympa.
Je rencontre M, je revois B et m.
Les cours m’ennuient toujours autant, c’est affreux, comme mes notes.
Des histoires de familles, ce n’est moi l’étincelle qui met le feu aux poudres cette fois.
Une autre partie de la famille nous tourne le dos. Qu’est-ce qu’une famille ?
Création du monde tytrutif : une étincelle de bonheur partagée avec M.
Une amourette se termine mal à cause de moi, elle flashait sur moi depuis le collège, je n’étais pas prêt à l’assumer.


1ère.
Je m’ennuie toujours.
Je regarde plus d’anime et me masturbe toujours autant.

Terminale.
Rien ne change.
J’ai mon BAC sans mention.
Je me rends compte qu’en travaillant un peu ma physique j’ai réussi à avoir 18 après avoir eu 6 de moyenne durant l’année. Quand je travaille, j’ai des résultats, mais c’est ennuyeux.


Prépa.
Première année loin de chez moi, dans un internat.
Je suis seul au début.
J’essaye de m’intégrer mais je suis trop différent.
Trop gentil, trop con.
Je suis bizuté.
Je fuis en pleurs un vendredi matin.
Ils sont exclus une journée, ils ne comprennent pas : je ne disais rien, donc ce ne devais pas être si horrible que ça … sauf que ça l’était.
Je change de chambre.
Nouveau groupe, le groupe des exclus, je m’intègre plus que bien.
Je les apprécie et c’est réciproque.
Je leur fais un peu découvrir l’animation japonaise.
Je deviens végétarien.
Le week-end je me noie dans les anime, je m’intéresse de plus en plus à la culture geek.
C’est trop dur, je n’arrive toujours pas à travailler.
J’abandonne.

Durant l’été : premier job.
Je travaille à la cafétéria de cora.
Mes parents et ma sœur partent en vacance. Je n’aime pas partir/sortir et j’ai choisi de resté.


Université 1ère année.
Je créer GDLP.
Je rencontre un ex-prépa qui fait la même chose que moi, il apprécie l’animation japonaise, les mangas, et les math.
Il s’agit de J.
Il écrit. J’aime le lire.
Nous nous qualifions réciproquement d’ami imaginaire.
Nous apprenons à nous connaître, on s’apprécie.
Je travaille, grâce à J, il me motive.
Je me lie d’amitié avec B.
Je fini ma première année avec 17 de moyenne générale.

Durant l’été, je travaille encore. C’est éreintant.


Université 2nd année.
Je retrouve J comme si les vacances n’avait été qu’un rêve.
C est sur le campus.
J’ai ma première note : 13, c’est la seconde meilleure note de la classe, devant moi : J avec 13,5.
J’écris cette histoire GDLP.

A…

Ton passé me paraît tellement lourd et dur… Je ne pensais pas que s'apeller ainsi pouvait poser tant de problémes…

Et je ne pensais pas que la masturbation était a ce point le tabou absolu…

…

Contrairement a moi qui ai eu ma bulle rose, on dirait que toi tu as toujours été déprimé…

Je suis vraiment naïf de croire tout savoir sur mes amis quand je les accepte comme tels…

A… Je ne sais même plus quoi dire.

…

Si on était IRL, je ne pourrais sans doute pas fixer ton regard, dans ma culpabilité et ma compassion…

J'ai toujours eu énormément de respect envers ceux qui ont traversé des épreuves.

J'ai maintenant un tableau plus précis de toi…

…

Je sais ce qu'il faut faire, et c'est un geste. Je sais que je ne le ferais pas, sans savoir pourquoi.

Miroir, miroir…

Ce manque d'attention pour mes propres détails, qui me manque chez les autres…

N'est que le reflet de ma propre innatention…

Et doucement, un engrenage se retourna, partant en contre sens de ses pairs.

Pour résumer :
Je suis égoïste, fainéant, et trop gentil.

Comme je le disais, le malheur n'épargne personne.

BenBox a écrit:Je sais ce qu'il faut faire, et c'est un geste. Je sais que je ne le ferais pas, sans savoir pourquoi.

Toi aussi ?
Moi, ça fait ...4. non, plus... je ne sais pas combien de fois exactement... que je me dis que je devrais faire un geste.
Je sais pas, moi, même pleurer sur une épaule ! Ou laisser quelqu'un pleurer sur mon épaule ! Ou se prendre dans les bras pour pleurer ensemble, quoi !!
Vous pourriez rire jaune, mais c'est dramatique, au contraire !
Pourquoi j'en suis incapable, alors que je l'ai déjà fait avec d'autres personnes !! Est-ce tellement plus facile avec le genre opposé au mien ?!?
Résultat...
Rien. Niet. Néant. Nada.
Je suis venu, j'ai vu... et j'ai rien fait.
ça me traverse l'esprit à chaque nouvelle rencontre.
Ce qui fut valable même aux Joutes.
J'ai même refusé de vous en parler. Pour votre bien, paraît-il.

Non. Je choisis de tenter de vous offrir des sourires, plutôt que de vous offrir des pleurs.
L'une des rares dois où j'ai réellement perdu la face en vous connaissant, je t'avais dit, Bacrima, que j'en avais marre d'être un masque.
Sinon... Niet.


Et voilà... j'enrage.
Je suis définitivement retombé dans mon schéma classique du collège. La boucle est bouclée.
J'ai décidé seul de ne rien dire.
De me contenter de sourire.
De ne pas montrer d'ennui, puisqu'en votre compagnie je ne m'ennuie pas.
De ne pas montrer de larme, puisque je ne veux pas vous forcer à déballer votre paquetage d'émotions douloureuses.
Et encore moins de vous donner envie de me consoler.
Résultat : au lieu de porter le fardeau du monde, je porte mon propre fardeau.

BenBox a écrit:J'ai maintenant un tableau plus précis de toi…

Eh ben en ce qui me concerne... Je sais pas.
Le tableau a changé d'éclairage à mes yeux.
Mais je ne pourrais pas en affirmer plus.

Enfin bon...
Je vais essayer de garder contenance, c'est peut-être ce que je peux encore offrir de meilleur...
Je sais pas...
Ce que dirait Elo dans ce cas là...
"Papuche !?"

le malheur n'épargne personne.

Et ma question est aussi : quelqu'un épargne-t-il vraiment le malheur ?
J'insiste lourdement !! Ce n'est PAS une blague mais une réelle question.
Que fait-on pour être heureux ?

Que fait-on pour être heureux ?

Qui a dit : "Ils fuient leur malheur plutôt que de construire leur bonheur" ?
Il avait raison.

Bacrima a écrit:

Que fait-on pour être heureux ?

Qui a dit : "Ils fuient leur malheur plutôt que de construire leur bonheur" ?
Il avait raison.

Je suis contre.

Je VEUX faire face au malheur pour construire mon bonheur. J'ai fuit. Je sais ce que c'est. Et je suppose qu'on le sait tous.

Yoendel…

Ne crois pas être le seul a avoir besoin d'une épaule pour pleurer. Ne crois pas pouvoir me surprendre ou m’attrister pour moi même si toi tu me demandes de l'aide.

Demande là. Même un simple regard triste suffirait peut être. Insiste.

Comme moi j'insiste. Tu ne voulais pas en parler, mais tu l'as fait.

Maintenant, j'EXIGE un câlin. Quand on a besoin d'amour, il faut pas refuser de le demander. On a beau être des hommes, des vrais, avec des cicatrices et tout et tout, c'est pas pour autant qu'on est des tanks.

Alors, câlins. C'est un ordre. :mrgreen:

Le jour de la mort de mon arrière-grand-mère, un ami de mon père était là.
Et alors que mon père lui disait qu'il pouvait partir, il a répondu :

"Les amis ne sont pas la que pour les bons moments."

Et je veux que tu grave cette phrase dans ta tête Yoendel !

Putin, BenBox, cette idée d'Introspection est magnifique, j'ai lu sans m'arrêter celui de Bacrima, sans parler, sans musique, dans le seul bruit de mon petit Clevo qui s'emballe. j'ai réussi à lire, sans m'arrêter, je pense que j'aurais pu le faire pour BenBox, si ma mère n'aurait pas dit : "Bon, on mange, il est l'heure", alors que j'en était qu'à la moitié du texte. Bref, bref, Bacrima, ton texte est beau, ordonné mais beau (ça ne va pas forcément dans le même sens), et plus ça va, plus les larme sur le bord de mes yeux, prêtent à se glisser contre ma joue, en descendant lentement, et en chantant la Liberté.

Quand est-ce qu'on se voit, on commence à peine à se connaître (Bac et Yoendel surtout), mais je pense qu'un gros câlin nous fera du bien, et ça motive, dans la vie ça aide, et peut-être que Bac redeviendra Végétarien, qu'il retrouvera la force de se battre ?!

Je ne sais pas encore si Yoendel a écrit une introspection, mais si c'est le cas, je m'en vais de ce pas la lire.

Et désolé de ne pas plus parler des autres personnes que je ne connais pas encore beaucoup, et que je n'entends pas non plus beaucoup parlé, en fait, je parle avec Bac et BenBox et j'entends souvent parlé de Yoendel, désolé pour les autres ^^", je suis sûr que Geofraynils doit être bien sympa ?!

Les vrais hommes sont ceux qui arrivent à connaître leurs faiblesses, et à les affronter !

Câlin général !

EDIT :

Bacrima a écrit:"Les amis ne sont pas la que pour les bons moments."

Et je veux que tu grave cette phrase dans ta tête Yoendel !

Je prends aussi, c'est tellement bien dit, c'est beau.

Je l'ai gravé, et depuis longtemps déjà.

J'y ai repensé à l'enterrement de Benjamin.
Et quand je suis retourné sur sa tombe, la dernière fois.
Je suis désolé, Meko, j'avais d'autres soucis en tête à ce moment, mais la prochaine fois, rappelle moi qu'on y aille ensemble... Avec Herminie-Okapi... et tous ceux qui veulent venir. Ou simplement à deux, si les autres ne veulent pas.

J'y ai repensé en ce 2 septembre 2011, lorsque je fus réveillé au matin par un appel de ta soeur, Bac, qui me demandais d'un air anxieux une information qui me paraissait sans aucun sens pour mon esprit endormi.

J'y ai repensé lorsque j'ai appris une partie de la vérité sur ton lourd passé, Ben, avant même que tu n'en parles...
Mais je n'avais pas à dire quoi que ce soit.

J'y ai repensé, lorsque ...
Lorsque...
mon impasse est devenue trop forte.
Et celle d'une amie aussi.
Deux impasses.
Opposées.
Et pourtant la même détresse...

J'y ai repensé, lorsque je me suis rendu compte que vous ne saviez rien de moi.
Le scientifique est autant M qu'une autruche en claquette sur un fil de soie n'est directeur de la plus grande multinationale du monde. C'est la façade.
Otez-le, que reste-t-il ?
Tout.
Les 3, minuscules 3%.
Qui ont plus de place en moi que bien des choses...

Et voilà... j'espère avoir le temps de continuer la Démystification. Parce que je ne cesse et n'ai jamais cessé de parler par énigme. Peur de trop en dire. Peur du rejet. Peur... peur de vous, sans doute.
Relisez tous les écrits que j'ai postés. Ils sont tous à doubles sens, à allusions... tournant autour d'un pot que vous ne sentez peut-être même pas, tellement j'évite cet écueil...
Alambiqués, disais-tu, Bac ?
Pire. Le centre de ces écrit est ailleurs.
Ils tournent autour de choses que je devrais dire ou taire définitivement.
J'espère avoir le courage de l'écrire. Mais la voie est bonne, à mon avis.

"Les amis ne sont pas la que pour les bons moments."

Tu vois, Bac, l'appel au secours de Yoshii ? celui représenté par une flèche ? la réaction de Kōta ?
Eh ben... je fais pareil.(à la différence près que j'essaie de l'intégrer aussi. )
Je vous le renvoie à tous. Ne l'oubliez pas.
ça ne vaut pas que pour moi.

BenBox a écrit:
Maintenant, j'EXIGE un câlin.

Ainsi soit il.
en attendant, Papuche ?! :mrgreen:

Ps :Oui, Câlin pour toi aussi, Powi !!

Si tu as tué, si tu es un néonazi, si tu es le fils de satan, si tu as tué mon père, si tu m'as créé uniquement pour ton propre plaisir (ce qui me paraîtrait le plus douloureux) peu importe.

Peur de ma réaction ?

Tu es mon ami avant, tu es mon ami après. A travers le temps et l’espace, les possibles et les Intranisations.

Si ce secret, ce pot, est si dur, c'est qu'il y a une bonne raison.

Si jamais mon comportement était modifié suite a ta révélation, alors c'est moi même qui aurait échoué, pas toi.

Tes erreurs, tes erreurs, M…

C'est absurde, enfin. Je peux te faire confiance, tu es un ami, peu importe ce que tu ferais ou ce que tu me dévoilerais, tu es déjà pardonné a l'avance. Comprends tu ?

J'ai du mal a m'expliquer… Par ce qu'il s'agit simplement du bonheur de l'existence de l'autre, peut être…

Ne me sous estime pas… Peu importe pour quoi tu t'en veux. Tu ne serais pas seul a souffrir si notre amitié était bouleversé. Une bonne partie de ce que j’appellerais ici ma puissance est dédié a mon amitié. Et sans vouloir faire de classement, tu es plutôt bien placé.

N'oublies pas. Que l'amitié ne marche pas que comme tu le ressens. Que ce texte que j'écris a l'instant n'arrive pas a formuler ce que je veux dire. Il y a des liens que je ne veux pas voir s'effriter. Il y a des liens pour lesquels je peux oublier ce que j'ai appris. Il y a des défauts qui sont des forces… (Pas obligatoirement une référence a ce que tu veux nous dire…)

Ce que j'ai fait dans l'Intranisation, amorcer une résurrection onde de choc par onde de choc, je peux le faire pour mes amitiés.

Je vis pour vous. J'ai mis un investissement trop important en toi pour qu'il soit balayé par ton passé. Et si ça arrive, j'aurais échoué.

Ton secret ne peut pas être plus dur que ce qui a tué Flucke, ne peut pas être plus dur que ce qui a détruit mon père, et ne peut pas être plus dur que ma conviction en cette amitié, ce « nous ».

Ce texte a tourné en rond. Et même si il a l'effet opposé et que tu es convaincu que tu ne dois pas en parler, alors dis toi que peu importe ce que j'ai marqué dans ce texte, la seule chose que je veux véritablement, c'est ton bien (celui de mes amis en général).

M… Yoendel… Solveykiel… …

Merci.
Autre souci, mais ça j'en fais mon affaire. L'avouer serait me l'avouer à moi même. Avouer mon échec.
Et... non, je ne suis pas le fils de Satan. C'est ... du moins d'un point de vue extérieur, moins grave que ça.
Même dérisoire.
D'un point de vue intérieur... il aurait peut-être mieux valu que je sois le fils de Satan, ça m'aurait donner un père sur qui rejeter la faute, tiens !

Je reviens sur le post de Bac, la raison de ce sujet...

Bacrima a écrit:
L’amour … Le seul véritable amour que j’ai eu était en primaire, je me rappelle d’elle : L.
Mon cœur qui battait la chamade, mon visage qui s’empourprait.
Des émotions vraiment fortes, des sentiments profonds.

C'est donc L, le sujet de la magnifique poésie que tu m'avais montrée...
...
Je comprends ces sentiments... j'y reviendrai dans le sujet approprié. :mrgreen:

Bacrima a écrit:J’étais toujours entouré de filles, sœur, cousines, amies … j’aurais aimé en être une.

Ah... tu m'en avais déjà parlé, dans la rue qui jouxte celle du Tramway, lorsque tu m'avais parlé d'Auxance, il y a un an, aux Joutes...
Oui, je m'en souviens...
Moi, c'est assez marrant... j'aurais bien aimé avoir une autre vie en temps que fille, parce que j'ai toujours trouvé dommage de ne pas pouvoir expérimenter "l'autre côté" des sentiments et des impressions de la vie.
Cependant, pour autant je ne regrette pas d'avoir été un garçon, puisque j'ai l’intime conviction que si j'avais été une fille, j'aurais certainement eu l'envie de savoir ce que c'était qu'être un garçon. (sans contrefaçon. :mrgreen: )

En fait, j'ai plusieurs fois, à l'époque où je contrôlais si facilement mes rêves qu'il me suffisait de zapper sur une commande virtuelle pour en changer, rêvé que je pouvais changer à l'envie de genre.
Drôle de rêve, non ? mais presque logique, en fait...
Il me suffisait de vouloir être une fille ou un garçon...
à une exception près : la grossesse m'empêchait de changer.
Mais dans mon rêve, même si ça avait été dur, j'avais fini par accepter l'idée d'être enceinte... et puis, ce n'était pas définitif.
Marrant, non ?

Yoendel a écrit:Moi, c'est assez marrant... j'aurais bien aimé avoir une autre vie en temps que fille, parce que j'ai toujours trouvé dommage de ne pas pouvoir expérimenter "l'autre côté" des sentiments et des impressions de la vie.

Perso, je considère que les femmes et les hommes ont tout en commun… C'est plus mignon et stylé ainsi.

C'est vrai. ^^
ça force à communiquer.
J'ai adoré les échanges sur ce thème avec les filles... c'est amusant de voir l'autre point de vue...

Quand je dis que j'ai toujours trouvé dommage... c'est mon ressenti intérieur, et je sais qu'il n'est pas justifié... disons, pas vraiment...

Je comprends :mrgreen:

Je ne disais pas çà en l'aire, cette pensée m'a longtemps hantée.
Aurais-je dû naître fille ?
J'ai toujours trouvé cela trop difficile d'être un garçon ...
J'ai toujours trouvé que l'on en attendait plus de moi à cause de ça.

On voulait que je fasse du sport, on voulait que patati et que patata ...

Et une fille, on attend d'elle qu'elle soit belle et fragile… Dans tout les cas on est perdants. Je suis Humain, moi :mrgreen:

Mais… Effectivement, je n'avais jamais vu les choses comme ça. Faut dire que mon père n'était pas sportif non plus.

Chez moi non plus, on est pas sport...

Et une fille, on attend d'elle qu'elle soit belle et fragile…

... qu'elle soit geek ou Otaku, c'est quasi impensable... :mrgreen:
Disons que les préjugés sociaux sont encore là...

D'un certain côté, pauvres garçons, qui vont devoir jouer des mécaniques... pauvres filles, qui se sentiront obligées de recourir au rouge à lèvres pour plaire...
Pauvres garçons, qui vont devoir se comporter en loups... pauvres filles, qui vont connaître les souffrances du déchirement intérieur... et les inconvénients de cycle sanguin... et devoir se comporter en sauvageonnes...
Pauvres garçons, qui n'auront pas le droit d'exprimer simplement leurs sentiments, qui devront se montrer comme insensibles...
Pauvres filles, qui paraîtront stupidement trop émotionnelles, et qui se sentiront incomprises par l'autre genre qui n'aime pas trop fondre en larme...

Pauvres héritiers de Mars, pauvres dignitaires de Vénus...

Imagine, vouloir aller pleurer dans les bras de quelqu'un qui difficilement sensible (ou rarement assez réactif) aux émotions intenses...

Les hommes et les femmes sont rarement sur la même longueur d'onde... c'est ce qui fait la difficulté à laquelle tout couple se retrouve confronté... tôt ou tard.
Je ne sais pas... la vie d'une femme... ce serait intéressant d'en discuter avec des informées... ouvertement.(et réciproquement)...
Parce que vivre avec une mère et/où une sœur permet d'en apprendre pas mal... mais... je dois avouer que malgré ma curiosité (pas, déplacée, hein !!), je n'ai pas la prétention d'avoir suffisamment appris ce qu'est la vie d'une femme pour pouvoir donner un avis objectif...