Démystification
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Géographie de la pensée :: Une histoire, des histoires :: Des histoires de Yoendel :: Géométrie de la pensée : Réflexions, philo & quêtes
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Re: Démystification
Je suis très rarement en colère, parfois irritable, voir irrité, mais en colère ...
Quand c'est le cas, je veux mordre, griffer, arracher, insulter, ... et parfois après je regrette.
Devenir la bête noire, nous avons ça en commun.
Quand c'est le cas, je veux mordre, griffer, arracher, insulter, ... et parfois après je regrette.
Devenir la bête noire, nous avons ça en commun.
Bacrima- Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?
Re: Démystification
Tu parles de l'humanité en générale ? — Souriant, l'air fier de détourner les mots — (Mais si, vous m'avez très souvent vu avec cette expression, ce sourire amusé.)Bacrima a écrit:Devenir la bête noire, nous avons ça en commun.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Démystification
Je vois de quel sourir tu parles
Celui-là : .
:mrgreen:
Non, je parle de ceux présent sur le forum ... du moins, toi, Yoendel, Kuro et moi.
Celui-là : .
:mrgreen:
Non, je parle de ceux présent sur le forum ... du moins, toi, Yoendel, Kuro et moi.
Bacrima- Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?
Re: Démystification
BenBox a écrit:« Vous me faites vomir ! » joli.
Oh, c'est pas grand chose comparé à "J'en cracherais volontiers, mais je n'en mangerais point !" :mrgreen:
Mais tout comme mon frère, c'était pour le moins spontané.
Bacrima a écrit:Je suis très rarement en colère, parfois irritable, voir irrité, mais en colère ...
Quand c'est le cas, je veux mordre, griffer, arracher, insulter, ... et parfois après je regrette.
Devenir la bête noire, nous avons ça en commun.
Voui.
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Démystification
(chantonne au loin...)
« le vent souffle où il veut...
et toi, tu entends sa voix...
mais tu ne sais pas d'où il vient...
et tu ne sais pas où il va …
le vent... le...vent...
As-tu compté les grains de sable, sur les bord de la mer ?
As-tu compris le chant des vague, au pays de matins clairs ?
Le vent... souffle où il veut...
et toi... tu entends sa voix...
mais tu ne pas pas d'où il vient...
et tu ne sais pas où il va...
Le vent... le … vent... »
Il est temps d'en finir.
Je vais achever là ce que j'ai commencé.
Résolution 1 : ne pas remettre les pieds sur ce (fichu) forum tant que je n'aurais pas terminé ce (fichu) sujet. Tant qu'il ne sera pas passé, clos, assumé.
Tant que je n'aurai pas la réponse à la grande question concernant MA vie, MON univers, et tout le reste. Tant que je ne saurai pas si la réponse est 1+3+5+9+12+18 = 42+4+2 ou pas...
Résolution 2 : être enfin soi-même. Le vrai. Celui qui concilie ce qu'il est avec ce qu'il veut être.
Bon, me revoilà en ces lieux. Si ce message est posté, c'est que j'ai répondu au moins à moi-même à la question sus-citée.
Cela signifie qu'Anoki pourra recevoir un heureux message. Que Solveykiel pourra enfin soupirer... et redevenir pleinement lui-même. Que Yoendel pourra accomplir ce qu'il est venu accomplir. Que Yoann et Stinelys n'auront plus forcément à courir partout.
Mais cela n'est pas pour tout de suite, et pas dans le bon sujet, me direz vous ?
C'est vrai … et faux. Vraie est la première idée, fausse est la seconde.
Oui, je sais, je parle par énigmes.
Cela ne date pas d'hier.
Et je ne suis pas le premier, ni le dernier à le faire.
Parlons par paraboles, tiens.
Hum... j'avais dit dans les précédents posts qu'il y avait des sujets que je me sentais le besoins d'aborder, et l'envie. Je vais donc respecter cette promesse... en accéléré. (édit : cela est tout de même resté un gros pavé ! ;-) )
L'essentiel va m'échapper, sinon.
L'épisode du DM... résumé en 4 lignes.
L'épisode du cours de technique vocale.
Lucas et Geneviève.
Le cas de Jérôme.
Thomas et papi...
D'ailleurs, puisqu'on en parle... je suis heureux. Je vais pouvoir :
1) aborder le cœur du sujet en douceur.
2) Répondre à la question de Meko.
Donc revenons en arrière...
Flashback !!!
5e.
Bon, je suis fatigué... réponse demain, promis ! Même si pour vous je posterai tout en même temps!^^
Résolution oblige !
Bon... retour sur le passé...
5e...
… changeons de narration.
D'un autre point de vue...
(Solveykiel, réveille-toi!)
*baille*
Hum... 5e.
...
Présentation orale en français sur le moyen-âge...
Binôme ou trinôme...
J'ai pris pas mal de notes ce jour là.
Pire. Le groupe qui travaillait sur le mythe de Tristan et Iseult, j'ai carrément bu la présentation.
… pourquoi ? Je ne sais pas...
...ah, était-ce à cause de cette histoire de philtre ?
… ah ben non...
… était-ce parce que j'aimais les contes et le mythes ?
… peut-être pas...
ou alors parce que ceux qui présentaient se montraient passionnés par leur sujet ?
… Pierre était l'un des présentateurs... et il n'avait pas l'air dans son truc... alors non...
à moins que...
l'oratrice était vraiment passionnée par son propre sujet. Ah, je vois, c'est contagieux...
6e.
« Comment tu vois l'amitié ? »
Aho.
« ben je sais pas... je ne fais pas spécialement de différence entre mes amis... il y a ceux avec qui je m'entends, et le reste avec qui je n'ai pas (encore) fait de liens... mais je ne fais pas de différence entre mes amis... »
Aho.+1
3e .
« quels sont les arguments à opposer sur l'école actuelle ? »
« l'école n'est... comment dire... pas assez ludique. On essaie d'inculquer, pas d'apprendre aux gens à aimer leurs matières...ils manquent de motivation. »
Dire que ce n'est pas un mauvais élève qui disait ça, mais la major de la classe.
Baka to test, le retour... le système où le travail est motivé par autre chose.
4e.
« je dois te parler. »
« hm ? »
L'enfant interrompit sa course effrénée à suivre Pierre et Jérémie, et les laissa s'enfuir à un endroit où, pensaient-ils, il ne les retrouverait pas.
Il se mit à taper du pied par-terre, observant du coin de l’œil les deux fuyards...
« (air gêné) en fait, ils m'ont juste demandé de te retarder en te disant ça... c'est tout. »
« … ils sont partis par là. »
« J'ai pu voir... (grand sourire). Merci ! »
et le renard était reparti en gambadant. Les deux poules n'allaient pas fuir loin...
Bon sang, mais qu'est ce qui leur avait pris d'oser demander de l'aide extérieure ?
Non, ce n'était pas hasardeux... c'était délibéré.
Aho. En voulant t'énerver, ils t'ont offert une magnifique opportunité de discuter... mais non. Pas au bon moment...
4e.
Deux camarades de jeux d'échecs, assis sur une sorte de mur de béton... devant des gens qui reviennent du repas...
« Au fait, j'ai croisé ta sœur. »
« ma sœur ? Quelle sœur ?? »
« ben celle qui est dans notre collège … »
« ah bon ? Mais ma sœur est en primaire … de qui tu parles ? »
« Ben de... elle, là ! »
« … »
« … mais c'est pas ma sœur ! C'est une de mes camarades de classe ! »
« ah ? Je croyais que... vous vous ressemblez, pourtant ! »
« … comment ça ? »
« les yeux, la silouette... je sais pas, j'étais persuadé qu'elle était ta sœur ! »
Nous rîmes.
5e.
Début.
Au milieu de la foule qui s'en va manger à l'arc II.
« Pierre, je peux te parler ? »
« ... »
« Hum... je ne sais pas comment aborder ça... je me sens bizarre depuis un moment. »
« J'ai l'esprit parasité par pas mal de choses... je sais pas quoi en faire... »
« et le pire, c'est que je ne comprends pas pourquoi, je pense de plus en plus à elle. Comme si ça suffisait pas... »
à ce moment là, on en avait ri. Pierre n'avait rien dit de particulier, mais moi je m'étais convaincu que c'était stupide. Je ne pouvais pas être amoureux... et puis zut, quoi !
« Tu dois juste être fatigué, et ton cerveau s'occupe de faire ses bugs tout seuls, sur la même personne à quelques exceptions près. Et puis, tes hormones travaillent, tu es dans un milieu où tout le monde ne pense qu'à sortir avec quelqu'un... bref, tu te construits les illusions que tout le monde autour de toi possède aussi, c'est sans doute contagieux...
Laisse Béton. »
14 février. St Valentin.
Pauvre Valentin, d'ailleurs...^^
C'était la pagaille à l'école. C'était la première fois dans la classe qu'il y aurait une déclaration, le jour de la saint Valentin, devant témoins, de bon matin, et par celui dont c'était la fête...
Pierre est venu vers moi, suivi de Jérémie, en me disant avec le sourire de celui que la situation amuse.
« Tu sais, il va se déclarer à Claire. T'en penses quoi ? »
Moi ? Juste que vous êtes idiots... la moitié de la classe est au courant, à attendre l'arrivée de la concernée de pied ferme !! Mais qu'est-ce qui a pris à Valentin d'en parler à je ne sais qui !! J'aurais détesté ça !! Je la plains... elle va arriver et se faire assaillir de regards pressants...
« Hum ? Moi ? Je m'en moque. »
(tsundere qui réfute tellement bien ses propres sentiments qu'il s'en fout)
« par contre, (sourire sincère), j'ai la drôle d'impression que ça va pas durer, de toute façon. »
Pierre et Jérémie m'avaient regardé avec l'air de qui s'inquiète de ma santé mentale.
Mais je ne pensais pas que mes propos seraient prophétiques.
Sous le choc, la concernée n'a pas refusé.
N'a pas osé refuser.
Pas en public si nombreux...
Faut dire, ils étaient aussi timides l'un que l'autre.
mais ils en ont reparlé le soir même, à ce qu'on m'a dit (ragot et potins sont aussi actifs à l'arc que partout ailleurs). Toujours est-il que le lendemain, il ne s'était jamais rien passé.
4e.
mi décembre, une absente. Voilà qui était inhabituel de sa part.
Pour quelle raison ?
… diabète.
Mince.
Hospitalisée.
Ça discute, ça discute...
Début Janvier 2006, reprise le lundi 2.
Alors comme ça, elle allait passer son anniversaire à l’hôpital ? (je suis son senpai d'un jour, faites le calcul. Elle aussi avait, comme un bon cinquième de la classe, une année d'avance)
Le groupe Valentin-Mathieu-Pierre-Jérémie-Arthur-... avait décidé d'une bonne idée, qui serait de lui faire la surprise de passer la voir ce jour là, le mercredi 4.
C'était une excellente idée.
Manque de pot, j'avais Judo. Mais en en discutant avec mes parents... papa, avec certains de mes frères et sœurs qui étaient avec moi ce jour là (Thomas au judo, par exemple), m'ont accompagné après le judo pour faire la surprise. Je pensais qu'il y aurait la troupe aussi.
En fait non. Tous avaient eu une excellente idée, qui était restée une idée en l'air.
Le seul à avoir pris la chose au sérieux était évidemment Valentin.
Et moi.
À cet instant, je n'admettais pas vraiment encore l'idée que j'étais amoureux.
Mais le poignard faisait son chemin.
Petite parenthèse.
J'avais écris à ce propos un truc sur le journal intime que je ne tiens que quelques secondes par an, le truc que Colette adore ressortir à l'occasion pour nous charrier. Thomas, elle l'a eu sur ce que les filles dans les mangas vont chercher dans la chambre des garçons pour les embêter... moi, elle m'a eu là dessus. Sur le seul texte où j'ai jamais osé mettre les vrais mots sur ce que je ressentais.
Manque de pot pour elle, en bon tsundere que je suis/étais... elle n'a jamais fait que m'énerver à cause du dérangement d'affaires bien ordonnées dans le fond des tiroirs, mais n'a jamais eu plus d'effet. Et on peut aussi la charrier sur d'autres points quand il s'agit de ça...
Surtout que je n'ai jamais écrit de texte plus récent. Quand elle a mis la main sur mon journal, la date était déjà dépassée... c'était pas une info de toute fraicheur...
Fin de parenthèse.
4e : cours : arc II. Repas : Arc II.
3e : cours : arc II. Repas : Arc I.
Il fallait donc un accompagnement des élèves en groupe.
Mais il fallait aussi un accompagnement spécial pour une personne qui devait se rendre chaque jour à l'infirmerie. Un groupuscule qui partait avant, avec un pion qui allait faire autre chose une fois sur place.
Je ne savais pas...
Pierre et Claire sont venus me parler, une fois, à table. Entre Pierre et moi, c'était pas la joie, mais bon, ça allait mieux. Ce n'était plus l'amitié, mais je faisais avec. Il était clair dans son regard que si c'était lui qui avait dû choisir, il aurait demandé à Jérémie.
Mais le choix ne venait pas de lui.
Elle avait du lui demander dans la matinée, et ils sont venu me le demander après.
Je ne comprenais pas trop mon rôle dans l'histoire... si c'était juste pour le trajet, il y avait généralement un pion avec nous... mais bon, pourquoi pas ? Et qu'on ait pensé à moi me faisait plaisir.
Le souci, c'est qu'une fois arrivé, je ne comprenais pas où se terminait mon rôle. Devais-je attendre devant l'entrée, les suivre à l'infirmerie ?
Généralement, je prenais première la option. Alors qu'en fait la plus naturelle était la seconde, mais bon... j'étais idiot. Et je dois avouer qu'on me l'avait mal expliqué. Alors, mal à l'aise... ben tant pis.
Enfin... voilà les souvenirs les plus banals, et les plus marquants.
Revenus dans un ordre qui m'est propre.
La moitié du chemin est faite. Remuer la poussière du passé qui a bien été entassée mais pas balayée.
Maintenant, regardons ce qu'il en reste.
C'est là que j'aurai ma réponse.
Ça tombe bien. Je ne suis pas un fervent partisan de la solution « lis ton horoscope », ou, en version chrétienne, « ouvre un passage de la bible et médite. ». Pourtant, l'évangile du jour avait pour thème « que devrions nous faire ? ». C'est amusant.
Aussi … que dois-je faire ? Et avant tout, que penser de tout cela ?
Je remets les cartes en main.
Ou mieux. Sur la table.
Exit les allusions, puisque je sais que j'en ai fait devant chacun ici (ou presque.). Avant d'aller en colle, ou durant un certain nouvel-an, chez l'un, au détour d'une conversation, au téléphone, par sms, que sais-je encore...
Qui est-elle ?
Elle s'appelle (non, son prénom n'a pas changé, que je sache...) Claire.
Elle est née un jour après moi.
Elle était la première de la classe, je la battais en math/physique, mais c'était bien tout. Et avec le jeu des coeffs, elle restait la première. Le sport aussi n'était pas sa tasse de thé, surtout après son hospitalisation...
Mais ça, autant le dire tout de suite pour qui se ferait la moindre illusion, je m'en foutais royalement.
Pas mal de gens dans la classe étaient forts. Mais pas mal avaient aussi les chevilles enflées.
Moi, j'étais le matheux. Elle, c'était la littéraire. Deux domaines pour le moins différents.
Il est vrai que ses notes suscitaient l'admiration, mais ce qui suscitait le respect était plutôt son caractère. Elle ne s'est jamais montrée fier de ses notes ni orgueilleuse, alors que ceux qui la suivaient dans la moyenne (Mathieu, Valentin, …) étaient assez pointilleux sur les notes, de ce que je me rappelle.
Moi, je devais être 5e ou 6e... je ne sais plus.
Bref, c'est au moins une personne pour laquelle j'ai de l'estime.
Mais c'était aussi une personne assez timide.
Ses parents, je ne les connaissais pas bien hormis que sa mère était toujours très gentille. Comme je saluais toujours poliment et avec le sourire lorsque je passais à côté de la voiture, elle me rendait souvent ce sourire.
Je faisais pareil pour tous ceux que je connaissais, mais peu étaient aussi attentionnés pour me le rendre.
La question qui se pose est : étais-je amoureux d'elle ?
Ça paraît évident, non ?
Ma réponse est, sans hésiter, oui.
Seulement... quand je dis ''sans hésiter'', c'est actuellement que je n'hésite plus.
Depuis … la seconde, en fait.
Pourquoi ? Parce que, à l'époque, le tsundere-kizune que j'étais (si,si, rappelez-vous le « c'est parce que tout le monde autour de toi est dans cette optique que ça te joue des tours... ») avais eu la brillante idée de se dire : « si je suis amoureux c'est certainement passager. Hormones, hormones...
Il me suffit de ne plus la voir pendant un an et je me rendrai bien compte que tout sentiment disparaîtra... »
Bref, que je me réveillerai en me rendant compte que j'étais sous l'usage d'un philtre d'amour, et hop la, plus rien !! Youpi !
Mais ça, mon jeune ami... ça s'appelle bâtir des plans sur la comète de la raison...
Ma seconde ne s'est pas passé comme je l'espérais de ce point de vue là.
Ahlala...
Parti pour la première...
Hem.
Bon sang ! Soit je suis incapable de tomber amoureux, soit l'amour n'existe pas, soit... y a un blem.
Un gros.
Ça s'est imposé comme la dernière des évidences. Le choc.
Non. Tu n'avais pas rêvé, M.
Tu étais réellement amoureux.
Mais toi, stupide petit morveux, tu était persuadé par ton environnement que c'était impossible, puisque ce n'était pas l'âge, pas le milieu, pas... l'endroit...
Voilà pourquoi tu es incapable de tomber amoureux.
Parce qu'il y a deux solutions.
1) raison :Soit tu n'as simplement jamais rien vécu d'aussi fort, auquel cas tu es certain que tu n'es pas amoureux pour l'avoir déjà été. Dans ce cas, lorsqu'un événement de la vie viendra remplacer ces souvenirs, tu sauras alors ce qu'il en est de tes sentiments.
2) sentiments :Soit tu le vis encore de façon aussi forte. Et là, c'est encore plus inquiétant.
« Vouloir ne plus aimer, c'est encore de l'amour. »
Je ne connais personne d'autre qui ait fait pareil échec personnel. Ne plus vouloir être amoureux, et vouloir l'être tout à la fois. J'ai discuté de ça avec Elo, un jour. Depuis, c'est papuche pour se réconforter.^^
J'ai avoué que pour la raison purement inverse à la sienne, je voulais ne plus être amoureux. Je n'ai pas autant détaillé l'histoire, mais j'avais dit l'essentiel.
On souhaitait presque la même chose, pour des raisons foncièrement différentes.
Je crois que c'est ça qui m'a poussé à l'avouer.
pour elle, la cause venait de l'extérieur. Moi, ça venait de moi-même.
C'est beau l'amour.
Mais être un « tsundere » n'est pas amusant. Pas du tout amusant.
Et c'est ce cercle infernal que je tente de briser en ce moment.
Je pense pouvoir y arriver un jour.
J'avais déjà essayé une solution, en prépa, mais ça n'avait pas marché parce que je n'avais aucun moyen de régler le souci. Maintenant, je peux m'en sortir.
Donc première étape : être honnête envers moi-même. CHECK
Seconde étape : exprimer mes sentiments. Envers les autres, envers mes amis, mes frères. EN COURS.
Troisième étape : mettre ce passé au clair. CHECK.
Quatrième étape : mettre ce qu'il en est au présent au clair : ce que vous en aurez compris me le dira si je check ou pas. Parmi les deux choix précédemment cités, J'aurais tendance à écouter mes sentiments. J'ai déjà écouté la Raison... enfin... ce que je croyais être la Raison.
Mais si j'écoute mes sentiments... c'est une chimère. Aussi...
Cinquième étape : selon la 3e et 4e étape, agir en conséquence. Ce qui signifie se réconcilier avec son passé pour pouvoir avancer et aller vers le futur sereinement. Si les sentiments sont actuels, m'en défaire le plus vite possible. Et je ne vois pas 36 façons de se défaire d'un sentiment. Soit un autre vient le surpasser, soit je dois le réduire moi-même. (sans le dénigrer, il ne s'agit pas d'oublier que j'ai eu ce sentiment, mais juste de le réduire.) J'ai donc pour objectif de tout faire pour que ce sentiment ne reste que s'il a une raison d'être, et sinon de tout faire pour qu'il disparaisse dans les méandres du passé révolu, au même titre que tout ce que j'ai raconté dans cette section.
Et j'ai mes cartes en main.
À moi de choisir.
Mon objectif est fixé.
Enfin.
Souvenir du passé :
(D'aucun feront peut-être un lien avec la fin de l'intranisation Yoendelesque)
« Une lueur s'est allumée.
Dans le ciel obscure elle est apparue,
mais troublé je suis car je ne la vois plus.
Elle qui fut en un instant comme un soleil doré,
Son flamboiement fut de courte durée.
Mauve ou bleue, douce ou vive, je ne le sais plus.
Mais si mes yeux sont aveugles et si ma voix s'est tue,
en ma mémoire je garderai à jamais ses reflets argentés.
Si je pense à elle en cet instant,
alors que ma vie ne tient plus qu'à un fil,
c'est que ce fil, élastique, lui est rattaché.
Vous, ô lecteur soumis aux caprices du temps,
vous demandez peut-être pour quoi, ou qui je brille ?
S'agit-il de la Vie ou de ma bien aimée ? »
…
*soupire *
… fin d'un long, très long, trop long... sujet.
2% de M de mises à jour.
Je me garde le dernier pourcent.
Et il est temps que j'aille manger, puis me coucher...
« le vent souffle où il veut...
et toi, tu entends sa voix...
mais tu ne sais pas d'où il vient...
et tu ne sais pas où il va …
le vent... le...vent...
As-tu compté les grains de sable, sur les bord de la mer ?
As-tu compris le chant des vague, au pays de matins clairs ?
Le vent... souffle où il veut...
et toi... tu entends sa voix...
mais tu ne pas pas d'où il vient...
et tu ne sais pas où il va...
Le vent... le … vent... »
Il est temps d'en finir.
Je vais achever là ce que j'ai commencé.
Résolution 1 : ne pas remettre les pieds sur ce (fichu) forum tant que je n'aurais pas terminé ce (fichu) sujet. Tant qu'il ne sera pas passé, clos, assumé.
Tant que je n'aurai pas la réponse à la grande question concernant MA vie, MON univers, et tout le reste. Tant que je ne saurai pas si la réponse est 1+3+5+9+12+18 = 42+4+2 ou pas...
Résolution 2 : être enfin soi-même. Le vrai. Celui qui concilie ce qu'il est avec ce qu'il veut être.
Bon, me revoilà en ces lieux. Si ce message est posté, c'est que j'ai répondu au moins à moi-même à la question sus-citée.
Cela signifie qu'Anoki pourra recevoir un heureux message. Que Solveykiel pourra enfin soupirer... et redevenir pleinement lui-même. Que Yoendel pourra accomplir ce qu'il est venu accomplir. Que Yoann et Stinelys n'auront plus forcément à courir partout.
Mais cela n'est pas pour tout de suite, et pas dans le bon sujet, me direz vous ?
C'est vrai … et faux. Vraie est la première idée, fausse est la seconde.
Oui, je sais, je parle par énigmes.
Cela ne date pas d'hier.
Et je ne suis pas le premier, ni le dernier à le faire.
Parlons par paraboles, tiens.
Hum... j'avais dit dans les précédents posts qu'il y avait des sujets que je me sentais le besoins d'aborder, et l'envie. Je vais donc respecter cette promesse... en accéléré. (édit : cela est tout de même resté un gros pavé ! ;-) )
L'essentiel va m'échapper, sinon.
L'épisode du DM... résumé en 4 lignes.
- Spoiler:
- Pierre (oui, ce même Pierre) m'a volé mon DM de math en 5e , au CDI, pour le recopier dans ses moindres détails, fautes d'orthographes incluses. Je ne l'ai su que lorsque le prof a rendu les copies. Sachant que qui avait copié sur qui était clair, il a du se dénoncer. Ce qui en a pris un coup, c'est ma confiance... j'aurais pu lui prêter, ou lui expliquer. Je ne pensais pas qu'il viendrait me le voler.
Mais je pardonne trop facilement... enfin... pardonnais.
L'épisode du cours de technique vocale.
- Spoiler:
- Plus précisément, de la sortie de cours de technique vocale.
Nous étions 3, Pierre, moi et Jérémie, en 4e , à faire partie du même groupe de technique vocale.
(En 4e, les deux s'étaient rabibochés. Le calvaire avait commencé. )
Nous devions donc nous rendre à pied, seuls, entre midi et deux du collège au conservatoire pour assister à ce cours.
« merci aussi à Francine, qui nous pousse à la famine ! » (Hélène & Coralie, Chant de Fin de Maîtrise et adieu des 3e )
Pas un professeur pour nous voir durant le trajet, un autorisation de sortie... 10 minutes livrés à nous-même... et livrés aux autres.
Le cours s'était bien passé... comme d'habitude, j'avais eu droit à mon exercice attitré... (chante) « Si-i-i-ouit ! »
On préparait aussi d'autres chants...
« rentre ton ventre... tes épaules !! Remets-toi droit ! »
Nous sommes sortis comme d'habitude, ce jour là.
Mais ce qui avait changé était l'ambiance. Pierre et Jérémie avaient eu une idée « géniale ».
J'étais seul avec eux, à leur merci.
Ils m'ont chacun saisi par surprise un bras pour me forcer à les suivre je ne sais où. Pour faire je ne sais quoi. J'ai tenté de me débattre, en vain.
Ils m'ont fait faire 50 m comme cela, suffisamment pour que nous soyons hors de vue du conservatoire... La rue à vive circulation routière se rapprochait...
Pendant ces 50 mètres, après m'être débattu sur 20 mètres, je me suis rendu compte d'une chose … j'avais l'esprit vif à cause de la peur... ils me tenaient tellement bien les bras que je ne pouvais plus en bouger un seul. En contrepartie, cet inconvénient jouait à mon avantage. J'étais incapable de perdre l'équilibre...
Pierre était à ma gauche, Jérémie à ma droite...
J'ai vu le sourire mesquin sur leur visage... Ce sourire... Je ne souhaite plus jamais le revoir. Ce sourire machiavélique...
C'en était trop.
J'ai utilisé ma jambe gauche pliée (vous savez, presque comme pour les échauffements, ramenée au niveau du fessier) avec assez de rapidité pour mettre un coup à Pierre dans le creux du genou.
Cela n'avait pas assez d'énergie pour faire mal.
Mais cela l'a surpris. Il n'envisageait pas de se « salir ». J'étais une proie facile, il aurait du pouvoir se défouler sans qu'il ne lui arrive rien. Il m'a lâché le bras.
… ah, moment dynamique... *soupire d'aise*
J'ai eu alors le réflexe de me retourner en un éclair et de profiter de la rotation pour que Jérémie se prenne une belle baffe en plein visage... ses lunettes ont valsé à plus de 3m.
Dommages qu'elles n'aient pas été cassées... Ils n'auraient pas pu se plaindre, parce qu'il aurait alors fallu qu'ils expliquent qui a fait ça, où et pourquoi, donc qu'ils avouent leur tort et cela aurait fait un énorme scandale... le conservatoire, responsable de ces transports entre midi et deux, n'aurait pas été tendre... ce n'est pas un milieu pour les délinquants.
Ils ont été trop lent.
Ils ont voulu me rattraper. J'avais déjà filé et traversé la route. Je ne suis pas un sportif, mais j'étais assez fier de mes capacités à ne pas me laisser attraper au jeu du loup. Ça m'a rappelé ça, d'ailleurs, il y a deux ans, quand Meko a été poursuivie par Bac pour être prise en photo. Je pense que Meko pourrait m'attraper au loup, mais je ne pense pas que cela l'intéresserait tant que ça... tout dépendrait du contexte... elle n'a pas essayé d'attraper le renard bleu, alors... ^^ N'est-ce pas, Meko ?
Bref, ils se sont retrouvés avec un retard de 30m, et les voitures ont achevé de rendre ce retard irrécupérable.
Je me suis précipité au collège, à l'abri. J'étais à la fois fier de m'en être sorti tout seul, soulagé de ne pas avoir été dans de beaux draps, mais … une corde s'était cassée sur ma harpe. L'amitié avait disparu. Il ne restait... que des miettes.
De mémoire, il n'y a plus que quelques personnes que j'ai connues que je respecte réellement de cette époque. Fleur, Claire, Marie, Julia, Julien, Charles... eux n'ont pas étés parfaits, mais sont toujours restés fidèles à leurs principes, en tout cas devant moi. Ils se toujours montrés respectueux.
Il y avait aussi Irina (ou Yryna, choisissez) et Angèle (sœur de Louis que Bac a connu), mais elles n'étaient pas de ma classe.
Mais de la à les considérer comme des amis, je ne sais pas... des bons, agréables camarades. Mais il aurait peut-être suffi d'aller un peu plus loin pour que naisse l'amitié, je ne sais pas...
Au fait, Pierre et Jérémie se sont fait enguirlandés par la prof de technique vocale, une semaine après. Elle nous avait vu par la grande fenêtre (elle attendait les élèves suivants, la salle était petite, et la fenêtre donnait juste sur la sortie depuis le 3e étage... bref, l'observatoire idéal) et ces crétins avaient commencé à me maltraiter sous son nez. Mais elle n'a pas vu quand je me suis enfui, la baffe et tout ça, puisqu'on était déjà dans son angle mort à ce moment là.
Lucas et Geneviève.
- Spoiler:
- Vous savez, l'épisode d'Haloween ? La disparition du pot de nutella, c'est elle.
Bon, je pourrais m'énerver longtemps sur son cas... ce serait justifié... mais je dirais juste : « pauvre femme ».
Disons qu'elle a le don de vouloir se créer des connaissances pour les briser ensuite... et plus tard cela se brise, pire c'est...
Aujourd'hui, je suis mal-sainement heureux. Je suis l'un des adultes qui l'a connue en tant qu'enfant. Si elle créé encore des problèmes avec mes frères et sœurs quand je ne suis pas là, je me rends compte que lorsque je suis là, en ma présence, même si elle est contrariée... elle a peur.
Elle n'a plus rien osé dire en ma présence. C'est malsain, je sais, mais ça me réjouit...
Il se trouve que durant des vacances, Lucas et Romain, en notre absence, ont fait un foot dans la rue. Manque de pot, un shoot trop fort, et Ping, notre fenêtre était cassée.
À notre retour, nous en avons eu la surprise.
Mes parents sont allés voir les voisins pour savoir qui avait fait ça...
Les parents de Romain ont tout de suite accepté d'aider à rembourser une partie...
Geneviève est montée sur ses grands chevaux. Ce n'était pas possible, cela devait être un mensonge, etc...
Pourtant, Romain avait avoué leur faute, et les circonstances étaient connues... en plus, une fenêtre cassée, cela arrivait... Si ça avait juste été une question d'argent, on s'en foutait... c'était juste symbolique...
Le résultat est que Lucas n'avait plus le droit de jouer avec nous.
Manque de pot, nous étions très peu d'enfants du même âge dans le village. En gros, pour lui, ça voulait dire ne plus jouer avec des copains dans le village, pour résumer.
Il s'est senti obligé de venir jouer en cachette ! Il venait, cachait son vélo à l'écurie ou derrière le parterre de fleurs... sa grande crainte était que ses parents ne voient le vélo ou ne viennent voir s'il est là...
Il a fait ça pendant des mois...
Puis, un jour, on ne l'a plus revu. S'était-elle rendu compte de ce que faisait son fils ?
Je n'ai revu Lucas qu'en certaines occasions... l'adolescence avait fait son œuvre... chacun avait changé.
Nous nous croisions au bus. C'est tout juste si nous nous saluions.
Geneviève, avec d'autres problèmes à ce moment (avec d'autres voisins...) , avait « oublié » l'inimitié avec mes parents et donc elle m'a emmené au Bac de Français et nous avons ramené Lucas, en première...
Mais maman ne peut plus s'entendre avec elle. Elle met des pincettes. Parce que Geneviève est ce genre de personne qui n'est de miel avec toi que s'il y a un intérêt.
Beaucoup de gens dans le village sont d'une trempe anodine qui est plutôt d'être de miel avec toi devant toi jusqu'à avoir assez de ragots. Sur toi, ou de toi sur les autres.
La presse à scandale « Archelange-radio » fonctionne très bien. On la capte dans tout le village...*soupire*
Enfin... BREF. (pessimiste...) C'est pareil partout, j'imagine...
(se rappelle de Propos de Meko, de Svetlana sur Siccieu, et de Propos de Bac ...)
Le cas de Jérôme.
- Spoiler:
Ben... que dire ? En quelques ligne... Jérome a rejoint notre classe en 4e, nous étions ensemble à l'aviron et en allemand.
Il n'était pas méchant, mais a assez mal réagi...
ça tombe mal, moi et l'amitié, c'était comme deux spins up ou deux down. Principe d'exclusion de Pauli... l'amitié était exclue de moi après ce que je venais de subir.
Il me suffisait de trouver un intérêt pour que je sois sceptique.
Intérêt 1 : mes notes intéressaient trop de monde. Lui compris. Cela semblait même passer avant notre relation de camaraderie. Même si cela ne se voyait que par des détails.
Intérêt 2 : lorsque lui aussi a subi les critiques du collège... eh bien... il renvoyait les balles sur moi.
Mais j'étais devenu un peu comme Mizutani Shizuku dans Tonari no Kaibutsu-kun, à ceci près qu'elle cela se voit. Moi, je ne le montrais pas. Extérieurement, je ressemblais plutôt... au M que vous connaissez, en fait. En plus jeune.
Donc cela ne me faisait plus rien. Au contraire, il s'enfonçait puisqu'il ignorait qu'il sonnait le glas de ses alliés... les autres étaient mesquins à son égard, et moi qui ne lui voulait pas de mal... ben...
J'ai senti que lorsque je ne serais plus là pour qu'il renvoie la balle sur moi, il irait mal.
La preuve, j'ai appris qu'au lycée, il avait été pris comme bouc-émissaire. Moi, je n'étais pas dans le même lycée... Duhamel était ma bouffée d'air...
Thomas et papi...
- Spoiler:
- Je passe les détails du sujet... je crois que j'en ai déjà parlé à certains.
Papi... ben... c'est papi, quoi. Juste que depuis la crise je suis au regret de dire que je m'entends mieux avec ma grande-tante qu'avec mes grands parents...
« si j'avais su que ça arriverait, je ne vous aurais jamais envoyé chez eux... ils étaient contents de vous revoir, mais je ne pensais pas que vous auriez à revivre ce que j'ai vécu enfant... » Maman.
Heureusement que Tata Brigitte est venue nous défendre jusqu'à l'arrivée de papa...
« Sie sind nur kinder !! »
C'était la première fois que papi a crié « Raus ! ».
Mais elle a tenu bon.
Entre Brigitte et Mamie, les deux sœurs...
Enfin... j'aime papi et mamie, ils sont fondamentalement gentils, mais bon... je sais désormais à quoi m'en tenir avec eux. Nous avions été brisés, mon frère et moi.
Pourtant, je reconnais que, un an auparavant, j'étais venu seul en vacance, et tout s'était bien passé. Papi m'a appris à souder, scier, percer, tarauder. M'a expliqué le fonctionnement de la meule.
Mais bon... nous ne sommes pas venus, mon frère et moi, aux rares rencontres en famille complète pendant longtemps... nous restions à la maison ou chez tata Brigitte et Oncle Ingbert...
Sujet clos.
Quant à Thomas, j'en ai parlé à d'autres... l'adolescence a été difficile.
J'ai subi ses violences.
Nous étions en chambre commune. J'ai subi ses regards meurtriers... j'ai été assomé, une fois. Mon bureau possède encore les stigmates du jour où il a fait tombé la bibliothèque dessus. Le télescope avec le pied foutu est aussi de son fait.
Mais c'est le passé. Je ne compte pas l'oublier, mais Thomas a changé depuis. Il n'est plus aussi violent.
Nous nous entendons.
Même si je ne cautionne pas tout... enfin...
Je ne sais pas s'il peut m'écouter sur ce sujet... un jour, peut-être... il peut déjà m'écouter sur plus de sujets qu'autrefois... c'est déjà ça.
- Spoiler:
- Hum... amusant... le voyage en 4e.
À Berlin. Culturellement, c'était amusant et enrichissant.
Notre professeur était très gentille.
Nous étions en groupe de deux pour les familles d'accueil. De préférence, un LV1 + un LV2. Moi, j'étais chez un jeune couple de politiciens... mon binôme était gâté. Accès internet illimité (je me rappelle avoir vu mon compte O-game... ) et toujours des bonbons en plus pour le repas de midi (que la famille d'accueil nous fournissait)...
Les binômes se faisaient par choix. Par entente. Sauf cas exceptionnels.
Je ne savais pas avec qui je serais.
Arthur m'a proposé de me mettre avec lui. Ça collait bien. Je ne m'entendais pas mal avec lui, il était LV2 et moi LV1...
Une fois, en allant en cours, certains du groupe cité tout au départ ont rigolé en disant : « tu pourras enseigner à M ce que c'est que la sexualité. »
J'avais ri. Et répondu « je ne crois pas, non... ».
Je ne pensais pas à ce que c'était sérieux.
Puis le voyage...
On était en chambre commune.
Pire... un grand lit pour deux.
Oh, je vous rassure tout de suite, il n'est pas question d'homosexualité. Il n' est pas un homosexuel (en tout cas à l'époque, je ne l'ai pas revu depuis... j'ai juste appris qu'au lycée il avait une copine.)
C'était la question de « arriverais-tu à convaincre M de se plier aux plaisirs charnels ? » qui taraudaient tant certains membres du groupe, apparemment.
Julien était « Le moine » à cause de sa connaissance parfaite de la religion chrétienne (il est encore plus actif que moi sur le plan religieux et éthique... j'aimerais d'ailleurs bien savoir si son rêve de travailler pour médecin sans frontière ou autre est encore actuel...). Mais lui était respecté...
Moi, je ne savais pas mon surnom, mais je devine bien que je devais être un truc du genre « St nitouche » … bref, ils semblaient tous considérer que si j'affirmais me masturber, ce serait une victoire.
Il s'est avéré que le fait qu'Arthur me demande d'être avec lui pour le voyage n'était pas totalement dû au hasard...
La première nuit s'est passé normalement.
Il y eut un soir, il y eut un matin... ce fut le premier jour. Faut dire, le bus, ça fatigue.
Le second soir – ou le troisième, je ne sais plus bien... - il a réussi à aborder le sujet. Quelle discussion intime ! C'était la première fois en dehors de la famille. Parce que maman et papa n'ont pas essayé de nous faire le coup de la cigogne, des choux et des roses... donc j'ai toujours su que c'était des métaphores... Même s'ils restaient assez « soft ».
Il a vraiment essayé de me convaincre (raison). Et même de me persuader (sentiments).
Je suis resté gentil, respectueux, mais ferme dans mes résolutions. Il a utilisé des arguments de vente type « drogue » : « ça ne fait que du bien... »
On a longuement discuté. Il voulait savoir ce qui me retenait. Je lui ai dit que rien ne me retenait. Je n'en ressentais juste pas le besoin. J'étais heureux comme ça, voilà tout. J'avais suffisamment de plaisirs enfantins, spirituels, littéraires, pour pouvoir trouver ça inutile. Je lui ai dit que je n'avais rien contre la sexualité, mais que je ne voyais pas l'utilité de la forcer. D'ailleurs, plus on tentait de me convaincre, moins cela me donnait envie...
Puis j'ai renversé la vapeur. Je me suis montré curieux à son propos, lui qui s'intéressait à mes réticences. Je lui ai demandé quel intérêt il y trouvait (sans être sarcastique... juste curieux), et depuis quand... quelle était la première fois... bref...
on a discuté des heures... c'était à la fois amusant, intéressant, et … un peu triste, en fait. L'aspect « argumentation » me forçait à rester sur la défensive.
Mais bon... il n'était pas méchant, et n'allait pas me forcer à le faire...
On en a rediscuté la seconde nuit après celle ci... même s'il était un peu à court d'arguments...
Bref, hormis ça, j'ai bien dormi. Mais ça m'a fait comprendre l'optique générale des collégiens.
Ça a un peu dénaturé mes idéaux, puisque les maigres tentatives de couple autours de moi n'étaient plus intéressées que par ça... des câlins et du sexe.
Je voyais encore moins le fait de « sortir avec quelqu'un » comme quelque chose de beau. C'est triste à dire, mais j'ai été immunisé contre ce sujet par ceux même que ça aurait intéressés de me voir le faire.
Jérémie et Pierre m'avaient dit que j'aurais dû accepter de sortir avec Maurine. Mais ce n'étaient que des paroles en l'air. Jérémie avait lui-même refusé quelques mois après l'épisode que je vous ai raconté. Les autres souhaitaient « épanouir ma sexualité ». Pour eux, c'était m'ouvrir l'esprit, me faire un cadeau, … bref, c'était moral.
Pour moi, c'était aller trop vite. En 5e, j'avais une année d'avance, donc j'aurais dû être en 6e. En 4e, j'aurais dû être en 5e . Je n'avais que 13 ans. Pour moi, c'était trop tôt pour cela. Je souhaitais encore être enfant. Entendre ses pairs te faire un hymne à la masturbation, c'était trop … comment dire... en soi, c'était pas grave. C'était vouloir l'imposer qui était presque un viol.
Donc moi, mes pairs m'en ont dégoutté.
Je dois avouer que je trouvais la sexualité magnifique. Mais je trouvais que ce qu'on voulait m'inculquer n'était que de … la pseudo-sexualité. Un fac-similé, l'édulcoré de ceux qui ignorent ce qu'est le naturel et qui étaient si perdus qu'ils se sentaient prêts à n'importe quoi. À considérer les autres comme des objets. Et je ne voulais pas de ça.
À l'époque, j'étais peut-être naïf, mais j'étais aussi avec pour idée fondamentale : des idéaux que je respecte, ou rien. Si l'amour n'existe pas, je ne recherche pas un semblant d'amour. Si l'amitié est impossible, tant pis, je serai ermite dans la montagne. Ma plus grande crainte : être drogué par de la pseudo amitié, du pseudo-amour...
Voilà ce que je ne souhaitais pas, à l'époque... le reste coulait de source, et, contrairement à ce qu'on pourrait penser... était évident. Je ne veux pas être blessé par du pseudo-amour, alors que fais-je ? J'évite d'en utiliser. La seule chose, c'est d'avoir une volonté assez forte de ne pas subir ses hormones. Et la volonté de ne pas être un animal. La question est alors : ai-je cette volonté d'être maître de ma personne ?
À partir de là, si un aspect, qu'il soit psychologique ou sexuel, semble aller contre cette volonté... il s'écrase de lui-même. Je n'ai jamais eu l'impression de me violenter.
En ce sens... c'est facile d'être asexué.
Bon, c'était ma façon de voir. Elle est assez dure, et je comprends que l'on ne soit pas d'accord avec, puisque je ne le suis plus moi-même...
Cependant, ce qui n'a pas changé en moi, c'est ma vision des conséquences. Si je sais que je vais regretter profondément un acte que je ferais, je suis incapable de le faire. Sortir avec une fille sans amour, dans mon esprit, c'est devoir assumer une violente rupture avant même d'avoir dit oui. Donc inhumain. Sauf si ma volonté de tomber amoureux d'elle et d'elle seule est assez forte... mais est-ce possible ?
Me comporter purement charnellement sans aucun sentiment, je le perçois en ce qui me concerne comme un reniement de moi-même. Pour moi, la sexualité, c'est pas le plaisir charnel qui exclue l'individu et l'identité de soi (et de l'autre si l'on parle de couple). Si ce n'est que ça, je m'en passe sans souci.
Je dois avouer que je suis plus drogué aux sentiments qu'aux plaisirs charnel.
D'ailleurs, puisqu'on en parle... je suis heureux. Je vais pouvoir :
1) aborder le cœur du sujet en douceur.
2) Répondre à la question de Meko.
Donc revenons en arrière...
Flashback !!!
5e.
Bon, je suis fatigué... réponse demain, promis ! Même si pour vous je posterai tout en même temps!^^
Résolution oblige !
Bon... retour sur le passé...
5e...
… changeons de narration.
D'un autre point de vue...
(Solveykiel, réveille-toi!)
*baille*
Hum... 5e.
...
Présentation orale en français sur le moyen-âge...
Binôme ou trinôme...
J'ai pris pas mal de notes ce jour là.
Pire. Le groupe qui travaillait sur le mythe de Tristan et Iseult, j'ai carrément bu la présentation.
… pourquoi ? Je ne sais pas...
...ah, était-ce à cause de cette histoire de philtre ?
… ah ben non...
… était-ce parce que j'aimais les contes et le mythes ?
… peut-être pas...
ou alors parce que ceux qui présentaient se montraient passionnés par leur sujet ?
… Pierre était l'un des présentateurs... et il n'avait pas l'air dans son truc... alors non...
à moins que...
l'oratrice était vraiment passionnée par son propre sujet. Ah, je vois, c'est contagieux...
6e.
« Comment tu vois l'amitié ? »
Aho.
« ben je sais pas... je ne fais pas spécialement de différence entre mes amis... il y a ceux avec qui je m'entends, et le reste avec qui je n'ai pas (encore) fait de liens... mais je ne fais pas de différence entre mes amis... »
Aho.+1
3e .
« quels sont les arguments à opposer sur l'école actuelle ? »
« l'école n'est... comment dire... pas assez ludique. On essaie d'inculquer, pas d'apprendre aux gens à aimer leurs matières...ils manquent de motivation. »
Dire que ce n'est pas un mauvais élève qui disait ça, mais la major de la classe.
Baka to test, le retour... le système où le travail est motivé par autre chose.
4e.
« je dois te parler. »
« hm ? »
L'enfant interrompit sa course effrénée à suivre Pierre et Jérémie, et les laissa s'enfuir à un endroit où, pensaient-ils, il ne les retrouverait pas.
Il se mit à taper du pied par-terre, observant du coin de l’œil les deux fuyards...
« (air gêné) en fait, ils m'ont juste demandé de te retarder en te disant ça... c'est tout. »
« … ils sont partis par là. »
« J'ai pu voir... (grand sourire). Merci ! »
et le renard était reparti en gambadant. Les deux poules n'allaient pas fuir loin...
Bon sang, mais qu'est ce qui leur avait pris d'oser demander de l'aide extérieure ?
Non, ce n'était pas hasardeux... c'était délibéré.
Aho. En voulant t'énerver, ils t'ont offert une magnifique opportunité de discuter... mais non. Pas au bon moment...
4e.
Deux camarades de jeux d'échecs, assis sur une sorte de mur de béton... devant des gens qui reviennent du repas...
« Au fait, j'ai croisé ta sœur. »
« ma sœur ? Quelle sœur ?? »
« ben celle qui est dans notre collège … »
« ah bon ? Mais ma sœur est en primaire … de qui tu parles ? »
« Ben de... elle, là ! »
« … »
« … mais c'est pas ma sœur ! C'est une de mes camarades de classe ! »
« ah ? Je croyais que... vous vous ressemblez, pourtant ! »
« … comment ça ? »
« les yeux, la silouette... je sais pas, j'étais persuadé qu'elle était ta sœur ! »
Nous rîmes.
5e.
Début.
Au milieu de la foule qui s'en va manger à l'arc II.
« Pierre, je peux te parler ? »
« ... »
« Hum... je ne sais pas comment aborder ça... je me sens bizarre depuis un moment. »
« J'ai l'esprit parasité par pas mal de choses... je sais pas quoi en faire... »
« et le pire, c'est que je ne comprends pas pourquoi, je pense de plus en plus à elle. Comme si ça suffisait pas... »
à ce moment là, on en avait ri. Pierre n'avait rien dit de particulier, mais moi je m'étais convaincu que c'était stupide. Je ne pouvais pas être amoureux... et puis zut, quoi !
« Tu dois juste être fatigué, et ton cerveau s'occupe de faire ses bugs tout seuls, sur la même personne à quelques exceptions près. Et puis, tes hormones travaillent, tu es dans un milieu où tout le monde ne pense qu'à sortir avec quelqu'un... bref, tu te construits les illusions que tout le monde autour de toi possède aussi, c'est sans doute contagieux...
Laisse Béton. »
14 février. St Valentin.
Pauvre Valentin, d'ailleurs...^^
C'était la pagaille à l'école. C'était la première fois dans la classe qu'il y aurait une déclaration, le jour de la saint Valentin, devant témoins, de bon matin, et par celui dont c'était la fête...
Pierre est venu vers moi, suivi de Jérémie, en me disant avec le sourire de celui que la situation amuse.
« Tu sais, il va se déclarer à Claire. T'en penses quoi ? »
Moi ? Juste que vous êtes idiots... la moitié de la classe est au courant, à attendre l'arrivée de la concernée de pied ferme !! Mais qu'est-ce qui a pris à Valentin d'en parler à je ne sais qui !! J'aurais détesté ça !! Je la plains... elle va arriver et se faire assaillir de regards pressants...
« Hum ? Moi ? Je m'en moque. »
(tsundere qui réfute tellement bien ses propres sentiments qu'il s'en fout)
« par contre, (sourire sincère), j'ai la drôle d'impression que ça va pas durer, de toute façon. »
Pierre et Jérémie m'avaient regardé avec l'air de qui s'inquiète de ma santé mentale.
Mais je ne pensais pas que mes propos seraient prophétiques.
Sous le choc, la concernée n'a pas refusé.
N'a pas osé refuser.
Pas en public si nombreux...
Faut dire, ils étaient aussi timides l'un que l'autre.
mais ils en ont reparlé le soir même, à ce qu'on m'a dit (ragot et potins sont aussi actifs à l'arc que partout ailleurs). Toujours est-il que le lendemain, il ne s'était jamais rien passé.
4e.
mi décembre, une absente. Voilà qui était inhabituel de sa part.
Pour quelle raison ?
… diabète.
Mince.
Hospitalisée.
Ça discute, ça discute...
Début Janvier 2006, reprise le lundi 2.
Alors comme ça, elle allait passer son anniversaire à l’hôpital ? (je suis son senpai d'un jour, faites le calcul. Elle aussi avait, comme un bon cinquième de la classe, une année d'avance)
Le groupe Valentin-Mathieu-Pierre-Jérémie-Arthur-... avait décidé d'une bonne idée, qui serait de lui faire la surprise de passer la voir ce jour là, le mercredi 4.
C'était une excellente idée.
Manque de pot, j'avais Judo. Mais en en discutant avec mes parents... papa, avec certains de mes frères et sœurs qui étaient avec moi ce jour là (Thomas au judo, par exemple), m'ont accompagné après le judo pour faire la surprise. Je pensais qu'il y aurait la troupe aussi.
En fait non. Tous avaient eu une excellente idée, qui était restée une idée en l'air.
Le seul à avoir pris la chose au sérieux était évidemment Valentin.
Et moi.
À cet instant, je n'admettais pas vraiment encore l'idée que j'étais amoureux.
Mais le poignard faisait son chemin.
Petite parenthèse.
J'avais écris à ce propos un truc sur le journal intime que je ne tiens que quelques secondes par an, le truc que Colette adore ressortir à l'occasion pour nous charrier. Thomas, elle l'a eu sur ce que les filles dans les mangas vont chercher dans la chambre des garçons pour les embêter... moi, elle m'a eu là dessus. Sur le seul texte où j'ai jamais osé mettre les vrais mots sur ce que je ressentais.
Manque de pot pour elle, en bon tsundere que je suis/étais... elle n'a jamais fait que m'énerver à cause du dérangement d'affaires bien ordonnées dans le fond des tiroirs, mais n'a jamais eu plus d'effet. Et on peut aussi la charrier sur d'autres points quand il s'agit de ça...
Surtout que je n'ai jamais écrit de texte plus récent. Quand elle a mis la main sur mon journal, la date était déjà dépassée... c'était pas une info de toute fraicheur...
Fin de parenthèse.
4e : cours : arc II. Repas : Arc II.
3e : cours : arc II. Repas : Arc I.
Il fallait donc un accompagnement des élèves en groupe.
Mais il fallait aussi un accompagnement spécial pour une personne qui devait se rendre chaque jour à l'infirmerie. Un groupuscule qui partait avant, avec un pion qui allait faire autre chose une fois sur place.
Je ne savais pas...
Pierre et Claire sont venus me parler, une fois, à table. Entre Pierre et moi, c'était pas la joie, mais bon, ça allait mieux. Ce n'était plus l'amitié, mais je faisais avec. Il était clair dans son regard que si c'était lui qui avait dû choisir, il aurait demandé à Jérémie.
Mais le choix ne venait pas de lui.
Elle avait du lui demander dans la matinée, et ils sont venu me le demander après.
Je ne comprenais pas trop mon rôle dans l'histoire... si c'était juste pour le trajet, il y avait généralement un pion avec nous... mais bon, pourquoi pas ? Et qu'on ait pensé à moi me faisait plaisir.
Le souci, c'est qu'une fois arrivé, je ne comprenais pas où se terminait mon rôle. Devais-je attendre devant l'entrée, les suivre à l'infirmerie ?
Généralement, je prenais première la option. Alors qu'en fait la plus naturelle était la seconde, mais bon... j'étais idiot. Et je dois avouer qu'on me l'avait mal expliqué. Alors, mal à l'aise... ben tant pis.
Enfin... voilà les souvenirs les plus banals, et les plus marquants.
Revenus dans un ordre qui m'est propre.
La moitié du chemin est faite. Remuer la poussière du passé qui a bien été entassée mais pas balayée.
Maintenant, regardons ce qu'il en reste.
C'est là que j'aurai ma réponse.
Ça tombe bien. Je ne suis pas un fervent partisan de la solution « lis ton horoscope », ou, en version chrétienne, « ouvre un passage de la bible et médite. ». Pourtant, l'évangile du jour avait pour thème « que devrions nous faire ? ». C'est amusant.
Aussi … que dois-je faire ? Et avant tout, que penser de tout cela ?
Je remets les cartes en main.
Ou mieux. Sur la table.
Exit les allusions, puisque je sais que j'en ai fait devant chacun ici (ou presque.). Avant d'aller en colle, ou durant un certain nouvel-an, chez l'un, au détour d'une conversation, au téléphone, par sms, que sais-je encore...
Qui est-elle ?
Elle s'appelle (non, son prénom n'a pas changé, que je sache...) Claire.
Elle est née un jour après moi.
Elle était la première de la classe, je la battais en math/physique, mais c'était bien tout. Et avec le jeu des coeffs, elle restait la première. Le sport aussi n'était pas sa tasse de thé, surtout après son hospitalisation...
Mais ça, autant le dire tout de suite pour qui se ferait la moindre illusion, je m'en foutais royalement.
Pas mal de gens dans la classe étaient forts. Mais pas mal avaient aussi les chevilles enflées.
Moi, j'étais le matheux. Elle, c'était la littéraire. Deux domaines pour le moins différents.
Il est vrai que ses notes suscitaient l'admiration, mais ce qui suscitait le respect était plutôt son caractère. Elle ne s'est jamais montrée fier de ses notes ni orgueilleuse, alors que ceux qui la suivaient dans la moyenne (Mathieu, Valentin, …) étaient assez pointilleux sur les notes, de ce que je me rappelle.
Moi, je devais être 5e ou 6e... je ne sais plus.
Bref, c'est au moins une personne pour laquelle j'ai de l'estime.
Mais c'était aussi une personne assez timide.
Ses parents, je ne les connaissais pas bien hormis que sa mère était toujours très gentille. Comme je saluais toujours poliment et avec le sourire lorsque je passais à côté de la voiture, elle me rendait souvent ce sourire.
Je faisais pareil pour tous ceux que je connaissais, mais peu étaient aussi attentionnés pour me le rendre.
La question qui se pose est : étais-je amoureux d'elle ?
Ça paraît évident, non ?
Ma réponse est, sans hésiter, oui.
Seulement... quand je dis ''sans hésiter'', c'est actuellement que je n'hésite plus.
Depuis … la seconde, en fait.
Pourquoi ? Parce que, à l'époque, le tsundere-kizune que j'étais (si,si, rappelez-vous le « c'est parce que tout le monde autour de toi est dans cette optique que ça te joue des tours... ») avais eu la brillante idée de se dire : « si je suis amoureux c'est certainement passager. Hormones, hormones...
Il me suffit de ne plus la voir pendant un an et je me rendrai bien compte que tout sentiment disparaîtra... »
Bref, que je me réveillerai en me rendant compte que j'étais sous l'usage d'un philtre d'amour, et hop la, plus rien !! Youpi !
Mais ça, mon jeune ami... ça s'appelle bâtir des plans sur la comète de la raison...
Ma seconde ne s'est pas passé comme je l'espérais de ce point de vue là.
Ahlala...
Parti pour la première...
Hem.
Bon sang ! Soit je suis incapable de tomber amoureux, soit l'amour n'existe pas, soit... y a un blem.
Un gros.
Ça s'est imposé comme la dernière des évidences. Le choc.
Non. Tu n'avais pas rêvé, M.
Tu étais réellement amoureux.
Mais toi, stupide petit morveux, tu était persuadé par ton environnement que c'était impossible, puisque ce n'était pas l'âge, pas le milieu, pas... l'endroit...
Voilà pourquoi tu es incapable de tomber amoureux.
Parce qu'il y a deux solutions.
1) raison :Soit tu n'as simplement jamais rien vécu d'aussi fort, auquel cas tu es certain que tu n'es pas amoureux pour l'avoir déjà été. Dans ce cas, lorsqu'un événement de la vie viendra remplacer ces souvenirs, tu sauras alors ce qu'il en est de tes sentiments.
2) sentiments :Soit tu le vis encore de façon aussi forte. Et là, c'est encore plus inquiétant.
« Vouloir ne plus aimer, c'est encore de l'amour. »
Je ne connais personne d'autre qui ait fait pareil échec personnel. Ne plus vouloir être amoureux, et vouloir l'être tout à la fois. J'ai discuté de ça avec Elo, un jour. Depuis, c'est papuche pour se réconforter.^^
J'ai avoué que pour la raison purement inverse à la sienne, je voulais ne plus être amoureux. Je n'ai pas autant détaillé l'histoire, mais j'avais dit l'essentiel.
On souhaitait presque la même chose, pour des raisons foncièrement différentes.
Je crois que c'est ça qui m'a poussé à l'avouer.
pour elle, la cause venait de l'extérieur. Moi, ça venait de moi-même.
C'est beau l'amour.
Mais être un « tsundere » n'est pas amusant. Pas du tout amusant.
Et c'est ce cercle infernal que je tente de briser en ce moment.
Je pense pouvoir y arriver un jour.
J'avais déjà essayé une solution, en prépa, mais ça n'avait pas marché parce que je n'avais aucun moyen de régler le souci. Maintenant, je peux m'en sortir.
Donc première étape : être honnête envers moi-même. CHECK
Seconde étape : exprimer mes sentiments. Envers les autres, envers mes amis, mes frères. EN COURS.
Troisième étape : mettre ce passé au clair. CHECK.
Quatrième étape : mettre ce qu'il en est au présent au clair : ce que vous en aurez compris me le dira si je check ou pas. Parmi les deux choix précédemment cités, J'aurais tendance à écouter mes sentiments. J'ai déjà écouté la Raison... enfin... ce que je croyais être la Raison.
Mais si j'écoute mes sentiments... c'est une chimère. Aussi...
Cinquième étape : selon la 3e et 4e étape, agir en conséquence. Ce qui signifie se réconcilier avec son passé pour pouvoir avancer et aller vers le futur sereinement. Si les sentiments sont actuels, m'en défaire le plus vite possible. Et je ne vois pas 36 façons de se défaire d'un sentiment. Soit un autre vient le surpasser, soit je dois le réduire moi-même. (sans le dénigrer, il ne s'agit pas d'oublier que j'ai eu ce sentiment, mais juste de le réduire.) J'ai donc pour objectif de tout faire pour que ce sentiment ne reste que s'il a une raison d'être, et sinon de tout faire pour qu'il disparaisse dans les méandres du passé révolu, au même titre que tout ce que j'ai raconté dans cette section.
Et j'ai mes cartes en main.
À moi de choisir.
Mon objectif est fixé.
Enfin.
Souvenir du passé :
(D'aucun feront peut-être un lien avec la fin de l'intranisation Yoendelesque)
« Une lueur s'est allumée.
Dans le ciel obscure elle est apparue,
mais troublé je suis car je ne la vois plus.
Elle qui fut en un instant comme un soleil doré,
Son flamboiement fut de courte durée.
Mauve ou bleue, douce ou vive, je ne le sais plus.
Mais si mes yeux sont aveugles et si ma voix s'est tue,
en ma mémoire je garderai à jamais ses reflets argentés.
Si je pense à elle en cet instant,
alors que ma vie ne tient plus qu'à un fil,
c'est que ce fil, élastique, lui est rattaché.
Vous, ô lecteur soumis aux caprices du temps,
vous demandez peut-être pour quoi, ou qui je brille ?
S'agit-il de la Vie ou de ma bien aimée ? »
…
*soupire *
… fin d'un long, très long, trop long... sujet.
2% de M de mises à jour.
Je me garde le dernier pourcent.
Et il est temps que j'aille manger, puis me coucher...
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Démystification
J'ai lu. Tout le sujet d'une traite, parce que je ne l'avais pas ouvert jusqu'à présent.
J'ai pas pleuré. *fière !*
Le chemin jusqu'à soi est long, sinueux, abrupt, parfois inexistant, souvent discontinu....
Je te souhaite bonne route; tu m'as l'air bien parti (mais c'est toujours compliqué d'évaluer).
J'ai eu des réponses à certaines de mes questions........en fait, je m'en doutais souvent. Mais c'est toujours mieux quand ca vient de la personne. Puis, j'ai eu des réponses à des questions que je ne m’étais pas posées.....
On a tous eu des moments "noirs", des moments de honte, de colère, des moments où on a fait des choses vraiment pas jolies....Pourtant, c'est nous. On se construit sur nos erreurs. Puis, comme disait un GDLPien précédemment, l'essentiel, c'est que tu tires une leçon de tes erreurs... avoir failli une fois ne rend pas impur à jamais, n'en déplaise à la Bible...
Moi (ben, suis bien obligée de parler en mon nom...) je crois que je connais quelqu'un de bien. Je peux me tromper. Mais, la personne que je connais, finalement, c'est celle que je me représente, en fonction de ce que je vois d'elle. Et pour moi, ce que j'ai vu, c'est Toi. Et j'aime celui que je connais, avec ses défauts. Surtout avec ses défauts, finalement. Parce que c'est le défaut qui fait l'exception, et qui rend l'humain attachant. On ne peut pas aimer une personne parfaite, seulement l'Admirer.
Moi qui voulais répondre rapidement......c'est raté. Tant pis, je crois que ça en valait la peine. Tu en vaux la peine.
Désolée, je m’épanche....
C'est le dimanche soir qui veut ça.
Ou le sujet...
Puis pour finir:
PAPUUUCHE ! ^_^;
J'ai pas pleuré. *fière !*
Le chemin jusqu'à soi est long, sinueux, abrupt, parfois inexistant, souvent discontinu....
Je te souhaite bonne route; tu m'as l'air bien parti (mais c'est toujours compliqué d'évaluer).
J'ai eu des réponses à certaines de mes questions........en fait, je m'en doutais souvent. Mais c'est toujours mieux quand ca vient de la personne. Puis, j'ai eu des réponses à des questions que je ne m’étais pas posées.....
On a tous eu des moments "noirs", des moments de honte, de colère, des moments où on a fait des choses vraiment pas jolies....Pourtant, c'est nous. On se construit sur nos erreurs. Puis, comme disait un GDLPien précédemment, l'essentiel, c'est que tu tires une leçon de tes erreurs... avoir failli une fois ne rend pas impur à jamais, n'en déplaise à la Bible...
Moi (ben, suis bien obligée de parler en mon nom...) je crois que je connais quelqu'un de bien. Je peux me tromper. Mais, la personne que je connais, finalement, c'est celle que je me représente, en fonction de ce que je vois d'elle. Et pour moi, ce que j'ai vu, c'est Toi. Et j'aime celui que je connais, avec ses défauts. Surtout avec ses défauts, finalement. Parce que c'est le défaut qui fait l'exception, et qui rend l'humain attachant. On ne peut pas aimer une personne parfaite, seulement l'Admirer.
Moi qui voulais répondre rapidement......c'est raté. Tant pis, je crois que ça en valait la peine. Tu en vaux la peine.
Désolée, je m’épanche....
C'est le dimanche soir qui veut ça.
Ou le sujet...
Puis pour finir:
PAPUUUCHE ! ^_^;
><( )><- Humeur : Océanique
Localisation : Dans ma tête
Re: Démystification
"N'a pas pleuré..."
Félicitations ! :mrgreen:
(j'aurais trouvé ça dommage que ça fasse pleurer... c'est pas le but, non plus. Je ne veux pas que l'on s’apitoie sur mes erreurs du passé. Cela ne compte pas !)
Félicitations ! :mrgreen:
(j'aurais trouvé ça dommage que ça fasse pleurer... c'est pas le but, non plus. Je ne veux pas que l'on s’apitoie sur mes erreurs du passé. Cela ne compte pas !)
Tout à fait d'accord...Parce que c'est le défaut qui fait l'exception, et qui rend l'humain attachant. On ne peut pas aimer une personne parfaite, seulement l'Admirer.
tant mieux pour moi. J'adore les Pavés GDLPiens, et spécialement ceux de Benbox et de toi, qui sont les plus grands donc ceux avec le plus de matière pour réfléchir pendant des mois !! :mrgreen:Moi qui voulais répondre rapidement......c'est raté. Tant pis, je crois que ça en valait la peine.
PAPUUUUUUUUCHE !! ^-^Puis pour finir:
PAPUUUCHE ! ^_^;
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Démystification
Ta démystification à échoué. Tu es toujours l'image de la sainteté pour moi. :mrgreen:
Un saint n'est pas parfait, et il ne le veut pas, non ?
Meko, les gens font souvent des recherches sur le moi profond de cette façon ? (Comme M, ou comme moi…)
Je nous croyais plus ou moins seuls dans cette situation, jusqu'à ce que je comprenne des choses… Qui sont un peu compliquées pour moi pour le moment.
M…
Si tu as déballé ce que tu nommes des erreurs, alors je suis très content pour toi. Sincèrement. — Regard profond et dans les yeux (modèle 46) —
Un saint n'est pas parfait, et il ne le veut pas, non ?
Meko, les gens font souvent des recherches sur le moi profond de cette façon ? (Comme M, ou comme moi…)
Je nous croyais plus ou moins seuls dans cette situation, jusqu'à ce que je comprenne des choses… Qui sont un peu compliquées pour moi pour le moment.
M…
Si tu as déballé ce que tu nommes des erreurs, alors je suis très content pour toi. Sincèrement. — Regard profond et dans les yeux (modèle 46) —
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Démystification
Ta démystification à échoué. Tu es toujours l'image de la sainteté pour moi. :mrgreen:
Un saint n'est pas parfait, et il ne le veut pas, non ?
Certes, là tu marques un point.
Après les Chréti'ENS, qui était sur le sujet, je dois reconnaitre que non, un saint n'est pas parfait. C'est ce qui fait sa sainteté, d'ailleurs...
mais...
Si j'accepte un tant soi peu l'idée intérieurement d'être un saint, tu vois le paradoxe ?
Celui qui me frappe depuis longtemps...
Chevilles qui enflent, et tout et tout...
Non. Tant que je n'aurai pas réussi à "aimer plus que moi-même tous ceux qui étaient dans le travail, ou la douleur", je ne pourrai prétendre au titre...
et ça, il me faudrait dix vies...
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Démystification
Oui, je comprends.
Et j'en parlerais bien un peu plus, si je n'étais pas si fatigué.
Mh…
Je ne dis pas que tu es un saint.
C'est compliqué. Et brouillon. Laisse moi le temps de dé-brouillonner.
Et j'en parlerais bien un peu plus, si je n'étais pas si fatigué.
Mh…
Je ne dis pas que tu es un saint.
C'est compliqué. Et brouillon. Laisse moi le temps de dé-brouillonner.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Démystification
Débrouillonne, débrouillonne...et prends ton temps...
Du reste, le saint n'est pas censé savoir qu'il est saint. Sinon il s'est déjà éloigné de la voie de la sainteté...
D'ailleurs, j'ai effectué une démystification... pas une désanctification... on ne peut me désanctifier... puisqu'on ne peut me sanctifier.
Donc, désanctifie, si tu peux... :mrgreen:
Résultat, si tu tiens à me mettre dans une "image de " quelque chose, mets moi dans une image de ... renard. C'est bien, ça, un renard.
Du reste, le saint n'est pas censé savoir qu'il est saint. Sinon il s'est déjà éloigné de la voie de la sainteté...
D'ailleurs, j'ai effectué une démystification... pas une désanctification... on ne peut me désanctifier... puisqu'on ne peut me sanctifier.
Donc, désanctifie, si tu peux... :mrgreen:
Résultat, si tu tiens à me mettre dans une "image de " quelque chose, mets moi dans une image de ... renard. C'est bien, ça, un renard.
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Démystification
... lesquelles ?Klev, le 17th Décembre 2012, 01:13, a écrit:Meko, les gens font souvent des recherches sur le moi profond de cette façon ? (Comme M, ou comme moi…)
Je nous croyais plus ou moins seuls dans cette situation, jusqu'à ce que je comprenne des choses… Qui sont un peu compliquées pour moi pour le moment.
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: Démystification
Je ne me souviens plus.
Je crois que j'avais à ce moment réalisé que tout le monde se posait des questions.
Je crois que j'avais à ce moment réalisé que tout le monde se posait des questions.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
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