Géographie de la pensée
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Des renforts

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Des renforts Empty Des renforts

Message  Klev 20.05.14 5:24

Ce texte fait suite a l'idée de « https://geographiedelapense.forumgratuit.org/t649-la-culpabilite-des-survivants »
Ce dernier étant déjà probablement incompréhensible pour beaucoup (selon le jugement de l'auteur), ce texte-ci a été écrit sans prendre soin de rappeler certains éléments descriptifs ; ceci par ce qu'il est tard et que le contexte est approprié a rester dans le domaine de l'incompréhensible pour beaucoup. Désolé donc pour ceux qui ne pourraient pas suivre ; si vous êtes curieux lisez, sinon tant pis, personne ne vous en voudra pour cette fois. *sourit*






« Qu'est ce qu'on peut faire alors ? »
« J'en ai aucune idée. »

L'enfant et le carnassier était assis sur deux pierres grises dépassant du sol de la plaine de l'Opositis. L'enfant était installé sur le plus petit des deux rochers, avec un air pensif, et l'adulte immature était posé sur l'autre caillou, avec un air nonchalant teinté cependant d'une once de frustration.

L'enfant se triturait les cheveux en réfléchissant. « … On a rien qui puisse nous emmener là-bas ? Ou emmener quelqu'un ? »
« Je vois pas. C'est toi qui a fait les mondes… du moins… toi plus que moi. » Le carnassier leva les yeux au ciel en inspirant profondément, puis soupira. « Et puis, sans le dieu déchu qui est le seul a pouvoir rivaliser avec toi pour le titre de créateur de monde imaginaire foutraque, je vois pas trop qui de nous deux pourrait avoir une vraie idée constructive. »

Celui qui des deux était le plus jeune sur le plan physique soupira. Il avait vraiment envie d'essayer de faire quelque chose, mais il ne savait pas quoi faire sans l'idéal, il fallait le dire. Ce dernier avait en effet une forme de rationalité froide assez pratique, et a moins d'aller demander de l'aide a Xénodarkus, ils n'auraient personne avec qui discuter qui sache les choses aussi bien ; ou du moins n'y avaient-ils pas encore pensé.

Soudain l'enfant se leva avec un éclair de génie. « On pourrait utiliser la porte ! »

Le carnassier leva deux yeux méfiants vers lui. « La porte ? Quelle porte ? »

« Celle que A et M ils ont utilisé pendant l'Intranisation ! »

« Ah. La porte. » Le carnassier hocha la tête avec gravité.

« Tu vois de laquelle je parle ? »

« Non. »

L'enfant soupira. Le problème principal du carnassier était qu'il était incroyablement décevant, et parfois même, l'enfant le trouvait un peu stupide. Même si malgré ça il était souvent assez sympathique a son goût. « Bon enfin bref moi je sais ! » L'enfant tendit une main vers son compagnon. « Tu me suis ? »

Le carnassier lui répondit en haussant les épaules, et en attrapant sa main.

En un instant, ils disparurent de la plaine de l'Opositis.

Pour réaparaître un instant plus tard dans un monde singulier. Au milieu d'un vide blanc, une plate-forme de pierre restait en suspension, lié a une porte a deux battants, fermée, qui se tenait perpendiculaire a la plate-forme, au bout de celle-ci. À mi-chemin entre là où l'enfant et le carnassier était apparus, il y avait une sphère enchâssée dans le sol.

Trois lourds engrenages dépassaient du côté droit et du côté gauche de la porte, qu'ils voyaient donc de face. Au milieu de celle ci, il y avait un disque dessiné dans la pierre, au milieu duquel était enchâssée une gemme bleutée.

« Il va falloir utiliser ça pour aller dans les mondes de Solveykiel ! »

« … Et tu comptes faire ça comment ? T'as des piles pour lampe de poche ? »

« … Bah… non… mais… on pourrait demander a M ? »

« M ? Le mec qu'on voit jamais, qui est peut-être en train de se trimbaler partout avec le canaliseur énergétique de l'Intramonde ? Bien sûr. Tu sais où il est ? Non, bien sûr que non. »

« T'es vachement négatif quand même. »

Le carnassier haussa un sourcil pour toute réponse, puis croisa les bras.

L'enfant mit sa main devant lui, dirigée vers le vide a l'opposé de la porte. Il semblait attirer quelque chose à distance.

Loin au-dessus d'eux, quelque chose sembla gronder.

Puis, soudain, un énorme dôme mécanique arriva dans le monde, de là où tirait l'enfant.

Puis, tel les pétales d'une fleur, le dôme s'ouvrit de trois pétales, dévoilant une salle sphérique creuse au milieu de laquelle siégeait un cylindre doté d'un indicateur avec de nombreux diagrammes enchâssés les uns dans les autres, qui ressemblait à un œil. Une voix semblant émerger de hauts parleurs s'éleva alors de l'intérieur du dôme ; « On a besoin de moi ? »

« Oui Hector ! » cria l'enfant. Il sourit grandement, puis alla s'approcher de la sphère enchâssé dans le sol devant la porte, et posa la main dessus. « Je fournis de l’énergie, tu pourrais ouvrir et tenter de rentrer en contact avec les mondes de Solveykiel ? »

« Comment je fais ça, moi ? » demanda l'intelligence artificielle.

Le carnassier nota la pertinence de la question, puis sortit un objet bleu de sa poche. Un objet en forme de petit pavé. Un objet avec des touches pour composer des messages, et un écran. Un téléphone. Qui avait, a une lointaine époque, miaulé. « Utilises ce truc. Ça a été créé par lui, par ce « Solveykiel », ou plus ou moins. Tu devrais pouvoir localiser la signature ou je ne sais quoi… improvise. »

La machine avança un bras mécanique terriblement long jusque vers le carnassier, et pris le téléphone pour le ramener vers lui. « Ça ? C'est un téléphone ? » S'étonna Hector. « J'en avais jamais vu en vrai ! »

« Fermes-la et bosses », trancha le généreux donateur de l'appareil en question.

« T'es prêt quand ? » cria l'enfant à l'égard de l'ordinateur.

« Quand tu veux ! » répondit ce dernier.


« Vous aurez besoin de quelqu'un pour y aller. », dit une quatrième voix.


L'enfant se tourna dans la direction du carnassier et vit que Xeifos arrivait, passant à côté de l'adulte sans même lui accorder plus d'une seconde.

« Comment ça ? Je pensais y aller moi même moi ! »

« Voyons, prince des mondes. » Xeifos s'agenouilla a son côté. « Il est clair que sans l'Idéal ici tu ne peux partir. J'irais. »

« Mais, tu sais où il est l'Idéal ? Il va revenir ? »

« Tu… je ne sais pas. » Xeifos se releva, et fixa la porte des yeux.

L'enfant, voyant que Xeifos ne donnerait pas plus de détails, se décida après un bref regard vers Hector a envoyer de l’énergie dans la sphère.

Cette dernière brilla de l'intérieur, d'un beau bleu.

En peu de temps, les rayons partirent des côtés de la plate forme pour se perdre en transparence, puis réapparurent derrière les engrenages. Ceux-ci se mirent alors en branle, faisant comme a chaque fois un bruit épouvantable.

Le monde vibra un peu, puis les engrenages tournèrent encore plus vite.

Et, tandis que le bruit épouvantable baissait en volume mais que les engrenages ne cessaient de tourner, la double porte s'ouvrit.

Derrière elle, tout était noir et silencieux. Le disque avec une gemme enchâssé descendit progressivement pour venir se ficher dans le bas de la porte dans un claquement sourd.

Hector s'écria alors ; « Je tente de fixer sur un monde avec des caractéristiques physiques compatibles avec celle du téléphone, et tant qu'a faire, de nous ! »

Au-dessus de la sphère ou l'enfant avait toujours sa main posée, un petit écran holographique affichait trois lignes, une pour chaque dimension. Hector cherchait visiblement a faire correspondre la profondeur, la hauteur, et la longueur de ce qu'il visait, avec ce qu'il allait envoyer. Ainsi de seconde en seconde, trois courbes se rapprochaient de trois droites pour aligner leurs points. « Je tiens à préciser que ce sera dangereux ! » prévint Hector. « C'est une bonne idée d'envoyer un mec aussi diffus que Xeifos là-dedans ! » Puis, les courbes devinrent des droites, qui semblaient convenablement alignées avec leurs trois jumelles. « C'est prêt ! »

On pouvait voir, au fond, au loin, dans le noir qu'affichait la porte, une petite lueur, probablement un monde.

Xeifos n'attendit pas son reste, et s'avança. Il s'arrêta au ménisque de la porte, et posa une main dessus. Puis, il traversa.

Tandis qu'il traversait, un petit chat bleuté et vaporeux passa devant Klev-enfant pour courir vers la porte lui aussi. Quand il passa le ménisque, ce dernier émit un petit crépitement électrique.

Puis, le chat vaporeux et Xeifos avancèrent dans un couloir obscur, cherchant a rejoindre ce sur quoi il débouchait.


L'enfant, de son côté, essayait de voir comme il pouvait où en était Xeifos, plissant les yeux pour le distinguer, tandis que la porte et sa sphère émettait des petits éclairs bleutés. Alors qu'il ne voyait plus rien depuis dix minutes, il se décida a lever la main de la sphère, pour couper l'alimentation de la porte.

Au moment où il le fit, le monde sembla clignoter intégralement, puis le noir qu'affichait la porte disparut, et celle ci afficha le fond blanc du monde qui la contenait, le fond blanc qui était simplement derrière elle. Derrière la porte, de nombreux éclairs bleutés parcouraient l'air, semblant visiblement être les résidus du pont ouvert l'instant précédent.

« Oh… » fit l'enfant. Il se leva, regarda un peu les éclairs qu'il trouvait jolis, tandis que d'autres apparaissaient ça et là sur la plate-forme où il était installé avec le carnassier.

L'enfant se tourna ensuite, et fit un grand sourire a Hector, qui semblait prêt à dire qu'il souhaiterait bien retourner à sa place ; l'enfant passa sa main devant lui en direction d'Hector, et son monde se déconnecta de celui-ci.

Le monde eut une autre baisse de tension, puis le disque de pierre a la gemme tomba lourdement sur la plate forme, dans un claquement sonore qui résonna fortement.

L'enfant s'approcha du carnassier avec un sourire, puis lui prit la main en se tournant vers ce qu'il restait de la porte. « Bon, bah je crois qu'on a cassé la porte ! Mais on peut leur souhaiter bonne chance… »

Le carnassier eut un petit rictus, puis ils disparurent de ce monde pour en rejoindre un autre.





Derrière la porte, mais pas exactement dans le même espace, un pont avait transpercé l'imaginaire depuis l'intérieur d'un monde pour rejoindre la frontière, le mur de la limite. La bordure extérieure de l'imaginaire Klevien avait été distordu, laissant alors sortir un rayon lumineux extrêmement puissant, qui partait tout droit vers un autre imaginaire, bien éloigné d'ici.

Derrière cette même bordure, là où rien n'était imaginé et ou la tension était intense, deux entités se battaient depuis plusieurs jours.

Giratina, dans sa forme réelle de colonne vertébrale volante, deux a trois fois plus longue que sa forme aérienne habituelle mais toujours doté des mêmes appendices, faisait face avec hargne a une autre entité, un vieil homme vêtus de vêtements sombres et volants au vent, moins amical que l'était Giratina a l'accoutumée, et qui affichait un air presque mélancolique et lassé.

Leur combat brutal sous la pression de l'espace non imaginé, noir et écrasant, durait depuis que Giratina avait poussé l'entité lassée, proclamée Avatar du Chaos, en dehors de l'Imaginaire.

L'avatar se déplaça jusqu’à cette lumière si remarquable, et suivit la courbure de l'endroit. L'entonnoir gravitationnel l'emporta vers l'autre Imaginaire ; Giratina le suivit dans un hurlement métallique.

Ils furent tous deux emportés.


Note a propos de l'envoi d'un titan draconique et d'un avatar:

Klev
Admin

Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.

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Des renforts Empty Re: Des renforts

Message  Yoendel 09.10.14 0:35

... il faut toujours que je te renvoie les personnages...
Yoendel
Yoendel

Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie

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