Neirvus
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Neirvus
Ce texte utilise de la violence gratuite et injustifiée pour son propos.
Ce texte n'est pas bon pour vous si vous êtes sensible.
Je n'aurais rien a me reprocher, si, malgré mes avertissements, vous choisissez de lire ce texte. Cependant si on veut vous y forcer, REFUSEZ.
Ce texte n'est pas bon pour vous si vous êtes sensible.
Je n'aurais rien a me reprocher, si, malgré mes avertissements, vous choisissez de lire ce texte. Cependant si on veut vous y forcer, REFUSEZ.
- Afficher le texte malgré tout:
- Neirvus.
Des yeux compressés jusqu’à l'explosion.
Des enfants qui souffrent de la pendaison.
Des muscles tendus jusqu’à la déchirure.
Des adultes qui vieillissent sous les meurtrissures.
Des doigts tirés jusqu’à l'arrachement.
Des cœurs flagellés par le tourment.
Un dos tendu frappé jusqu’à la brisure.
Des familles divisés par les assentiments.
Un ventre ouvert en X sous les hurlements.
Des enfants cloués sur le mur du jugement.
Le feu acide brûlant la chair et les organes internes.
La justice prônant le meurtre et les oreilles attentives.
Le sang coulant dans la bouche jusqu'à la noyade.
Le monde croulant de sang sous les croûtes insipides.
L'air manquant jusqu'à l'étouffement.
Le froid rongeant les corps là ou la soif ne suffit pas.
Les yeux percés par des aiguilles.
Étouffés dans les vices par un squelette de société.
Le cœur perfusé par des vis.
Livré a eux mêmes dans un monde désarticulé.
La peau agrafée aux mamelons.
Détruit dans l'acide du monde sclérosé.
L'articulation retournée jusqu'à séparation.
Les enfants brûlés par le feu de l'empathie.Douleur.
Pleurs.
Horreur.
Douleur.
Pleurs.
Horreur.
Douleur.
Pleurs.
Horreur.
Scénario du monde.
Douleur.
Pleurs.
Horreurs.
Scénarios des guerres.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
Scénarios immondes.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
Vos enfants regardent.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
La télé les y instruit.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
La torture est présente.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
Présentée comme dédramatisée.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
On présente les méchants comme ceux qui peuvent être découpés.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
Les méchants menacent les gentils.
Douleurs.
Pleurs.
Horreurs.
Il est là.
Douleurs.
Pleurs.
Horreur.
Dans les tête il gronde.
Douleurs.
Pleurs.
Horreur.
A chaque instant repoussé.
Douleurs.
Pleurs.
Horreur.
Toujours plus alimenté.
Douleurs.
Pleurs.
Horreur.
Les enfants le voient a la télé.
Douleurs.
Pleurs.
Horreur.
Neirvus.
- Après avoir lu:
- Ce texte a été écrit après être rentré de nuit depuis chez un ami. Et avoir eu un peu peur sur le retour.
Le Neirvus est un « protocole » purement spéculé pensé par moi même et Bacrima a une lointaine époque. L'idée du Neirvus et de laisser un émetteur, la personne A, parler et raconter les sévices physiques, les tortures, qu'il ferait subir a un récepteur, la personne B, s'il avait tout pouvoir sur elle et était un dangereux psychopathe.
Ce texte n'est pas un pur défouloir. Je ne nie pas avoir des problèmes, mais je ne me considère pas pour autant comme dangereux. Oui j'avais des images morbides a évacuer (merci la télévision), mais l'idée sous-jacente était d'utiliser le Neirvus pour en dégoutter les intéressés, et de créer un texte purement controversé et controversable, tant par sa forme que par la question qu'il soulève ;
Le Neirvus est il conséquence de la dédramatisation de la violence ?
La violence dédramatisée est-elle la seule chose qui a mené a la conception de l'idée du Neirvus ?
Qu'est-ce qui mène a l'envie de voir, de subir de la violence ?
Qu'est ce qui me mène moi a vouloir la subir de façon psychique ?
Qu'est ce qui me gène dans la violence ? Nous gène-t-elle, ou bien nous révulse t-elle pour les plus sensibles par ce qu'au contraire elle fait partie de nous et que nous l'avons inhibée ?
La violence est un sujet sensible. Je hais la violence. Elle me fait peur, me crée des crises d'angoisses. Pourtant, elle nous fascine, dans la culture populaire ; nous aimons voir les gens souffrir, nous payons même pour voir des problèmes imaginaires posés aux gens. Selon notre degré d'adoration de la souffrance et d'acceptation, nous pouvons refuser de voir des films d'horreur, mais pourtant nous aimons voir des problèmes portés en livre, a l'écran, des problèmes psychologiques ou physiques.
Allez, vous tous, ne me dites pas que vous n'êtes pas plus pris dans un livre quand on menace d'en découper le personnage principal en morceaux ?
Le goût du risque est une part magnétisante de l'utilisation de la violence. L'envie de craindre. D'avoir peur. De craindre pour sa vie, pour une vie.
Je n'attends aucune réponse a mes interrogations, mes questions. Pour autant, si ça vous inspire, ne vous gênez pas pour écrire un pavé.
Peut être que personne ne lira ce texte et mes interrogations.
Peut être aussi que ce texte est un mauvais flan et qu'il ne prend pas.
Je trouve ça assez amusant de poster un texte éponyme a celui de Bacrima près ou plus d'un an après le sien. Ça a motivé une partie de l'écriture.
L'envie de me retirer des images de la tête et d'en faire quelque chose de littéraire aussi. Le texte n'est pas très spontané. (Ou du moins j'ai écrit moins structuré et moins prévu a l'avance)
Et puis aussi, une critique de toujours sur le Neirvus restait, et je me devais d'y répondre de la façon la plus complète possible. Je n'ai aucune avis, que des questions.
Ai-je créé la violence ? Non.
Dois-je pour autant la pratiquer ? Après tout, l'évolution m'a aussi « donnée » des canines, et je suis végétarien.
Ce que je suis ne me dit pas ce que je dois être, ce que je veux être.
Et ça ne m’empêche pas de vouloir assouvir des envies égoïstes parfois absurdes et contradictoires.
Suis-je violence ?
Connais-je une seule personne qui n'est pas violence ? Même de temps en temps ?
La violence fait-elle trop partie de nous pour la faire disparaître ?
Mais pourtant je déteste la violence infligée aux autres.
Peu importe a qui. Peu importe pourquoi.
Aux mouches comme aux humains.
Psychologique comme physique.
Et pourtant je suis violent. Et on l'est, on l'a été, avec moi.
Doux paradoxes.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: Neirvus
... je ne répondrai pas plus que cela audit texte. Ça me heurte toujours trop pour ça.
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
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