Géographie de la pensée
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Neirvus

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Message  Bacrima 23.02.13 19:53

Neirvus


Tout commença sans doute en même temps que l’humanité elle-même.
Mais cette histoire-ci, même si elle en découle, ne remonte pas aussi loin.

***

La fatigue, le noir et la peur se mêlent.
Chacun des deux est immobile.
Allongé.
L’un émet, l’autre reçoit.
Dans ce jeu de rôle morbide, on prend tour à tour le rôle de psychopathe et de victime impuissante, d’émetteur et de récepteur.
« Tu es presque nue, solidement attaché sur une chaise. Il fait froid, tu trembles. Tu entends le vent qui souffle à l’extérieur de ta prison, mais tes yeux bandés t’empêchent de voir où tu te trouves exactement. Tu entends des pas, les miens. » Raconte l’émetteur.
L’un tient l’autre en son pouvoir, mais jouer le bourreau est aussi difficile que de jouer la victime. Le bourreau a peur, peur de l’euphorie qu’il ressent en torturant sa victime. La victime tremble et respire fortement dans la réalité tant les épreuves que vit son personnage sont puissantes. Ils sont tous les deux à la fois terrifiés et fascinés par leur état respectif.
L’émetteur raconte l’histoire de la torture du récepteur.
La séance se poursuit avec tout un tas d’objets, de l’épluche-légumes mal acéré aux aiguilles à tricoter. Lorsque finalement l’émetteur abrège les souffrances virtuelles du récepteur, celui-ci se lève brusquement avant de tomber à genoux et de vomir.

Par cette séance hebdomadaire, chacun d’eux a exorcisé ses pulsions.
Puis, chacun reprends le cours normal de sa vie.
Mr Tifrice Adam, dentiste de profession, a un rendez-vous le lendemain matin à 8 heures.
Mlle Moulin Laurence, Ministre de l’agriculture, prend l’avion le soir même.
Ils se saluent avec respect avant de quitter tour à tour la chambre d’hôtel qu’ils ont loué.

Mr Tifrice retire le masque qu’il porte, prend une pastille pour l’haleine et donne un pourboire au réceptionniste en passant devant lui.
Quelques minutes plus tard, Mlle Moulin sort elle aussi de l’hôtel.

***

Règles du jeu :
1) Pas de contacts physiques.
2) Arrêt immédiat du jeu en cas de demande de l’un des joueurs.


***

Le Neirvus est un jeu vraiment effrayant, et surtout perturbant.
Plus fort que le sexe ou que l’alcool.
Il vous délivre de vos pulsions.

Le site internet qui a popularisé ce jeu se nomme Géographie De La Pensée (GDLP).
Grâce à leur dogme principal qui était d’explorer la pensée des gens, ils ont découverts des régions verdoyantes et d’autre plus sombres.
Mais ces courageux (s)aventuriers sont allé au bout, et ont inventé/découvert le Neirvus.
Ce jeu ce joue à deux, de préférence anonymement.
GDLP organise des parties orales via des plateformes telles que Mumble ou Skipe.
Certains hôtels organisent des parties avec rencontres réelles mais néanmoins anonymes.

L’engouement mondiale pour ce jeu et la baisse de la criminalité qui en résultat fit gagner à leur deux créateurs le prix Nobel de la Paix.




Spoiler:
Bacrima
Bacrima

Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?

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Message  Yoendel 24.02.13 0:36

Bon, je ne sais pas par où commencer. Je vais donc redire ce que j'ai déjà dit à Klev par un autre biais.

"Eh beh..."

Je ne savais pas où je mettais les pieds.
Une histoire, des histoires...
Lieu de fiction, lieu de mentir vrai, lieu de réalité.

Des histoires de Bacrima.
Bon. Création bacrimienne. Roman ? Idée ? Mélange ?

Et j'ai commencé à lire.
Neirvus. Le titre.

J'ai évidemment pensé à Nerf. Nervus.
Logique, me direz-vous.
Une histoire de Stress ? Une histoire de neurones ?
Une idée à partager ?

Et j'entre.

"Tout commença sans doute en même temps que l'humanité elle-même"
Oh, une histoire.
C'est une histoire, donc.

Et je lis.
En français on appelle ça plonger.
Bovarysme.
Et me voilà donc à observer un bourreau et une victime.
Standford n'est pas loin.
Tout se fait par la pensée.
Je m'imagine à la place de la victime.
Je suis nue, et j'ai froid. Pourtant, cela, à la limite, je m'en fout un peu.
C'est l'idée d'avoir un psychopathe devant moi qui ne me va pas.
Lorsque j'entends parler d'aiguilles à tricoter, je n'ai pas besoin d'en lire plus pour savoir comment s'en servir.
Je ne connais qu'une seule créature qui me le dirait. Et encore, elle ne passerait pas à l'acte. Enfin... je ne pense pas. Elle est... non. Elle ne le ferait pas.

Alors oui, une envie m'a pris.

Cependant mon cerveau est alerte.
Le bovarysme a ses limites.
Fin de la transmission, tu es une femme libre, en face d'un inconnu et vous jouez à un jeu de rôle.
Cependant le dégout est un peu trop fort.
Changement de plan.
Oublie la femme.
Ressort du livre.
Tu fais bien, elle vomit.
Pas toi.

Eh beh. Tu as bien fait d'arrêter de t'immerger, M.
*M réfléchit*
Si cette femme que tu as cru être a ses raisons de venir, ok.
Tu croyais être à sa place, mais en fait tu n'as aucune idée des pulsions qui l'ont poussé à venir.
Mais toi, M, tu n'avais aucune raison d'être à sa place.
Tu n'avais aucune raison de venir dans cet hôtel.

Si tu y étais allé IRL, tu n'aurais pas pu saluer respectueusement ce dentiste. Tu serais trop mal.

Elle devait vraiment avoir ses raisons.
Tu aurais été incapable de te prendre à un tel rôle de victime.
Il t'aurais fallu une raison pour rester une victime, M. Une seule.
Et je ne crois pas que tu l'aurais trouvée en allant dans un hôtel, cette raison.
...
Je sais ce que tu aurais fait, M.
Mettre Anoki et Solveykiel en sécurité.
Tu sais qui aurait été forcé de jouer le rôle de la victime.
Il y aurait pris plaisir, sans doute.
Mais ça l'aurait peut-être détruit. Ou pire. ça l'aurait réveillé.

Et là... Fin de l'histoire. Les persos rentrent chez eux.
Ouf.
Oublie ton cas, M. Tu n'as pas été à la place de cette femme.
Le plaisir ou la peur qu'elle a pu ressentir ne te concernent pas.

"Règle du jeu :"
... mon esprit ne s'est pas défait du bovarysme, en fait.
Est-ce voulu ?
On dirait que contrairement à l'histoire, cette partie est intemporelle.
Pour ne pas dire... réelle.


Le Neirvus est un jeu vraiment effrayant, et surtout perturbant.
Plus fort que le sexe ou que l’alcool.
Oh que oui, en bien des points.
Cum patior. Je souffre avec.


Il vous délivre de vos pulsions.
*rire jaune. Transformé en rictus*
Ou vous transmet celle des autres.
Mon cerveau a préféré lire cette phrase comme une publicité.
Excellente histoire. Elle me donne des frissons.

Le site internet qui a popularisé ce jeu se nomme Géographie De La Pensée (GDLP).
*Le rictus s'ensuit d'un hoquet.*
Ah... excellente histoire, qui joue sur les différents niveaux. Une autoréférence, une boucle. Une mise en abyme. Jolie.

M se perd entre les différents niveaux de réalité.



Retour en arrière. Dernier palier franchi.
La réalité.
On me demande mon avis. Enfin... peut-être.
Et mon avis est partagé.

Je ne sais plus où j'en suis.
"Comment trouves-tu cette histoire, M !?"
Ah, ça ? Elle est frissonnante à souhait !
Ma sécrétion d'adrénaline est à son comble ! :mrgreen:
J'ai adoré ce suspens.
Et fallait y penser !

"Comment trouves-tu ce Jeu de Rôle, M !?"
*regard effrayé*
*Solveykiel passe la main.*
* Anoki la laisse aussi.*
* Un rictus se forme peu à peu. Quelqu'un a récupéré le micro.*

M ne le tentera pas. Il sait très bien que son état mental n'y résistera pas.
Il est déjà trop sursensible pour supporter ça. Il voit déjà trop la vie en intensif sans avoir besoin de ça.
à moins que vous ne lui donniez une raison de se faire torturer, bien sûr.
Mais pas celle de la libération des pulsions.
Il sait qui en a la charge en lui.
Et ce dernier fait très bien son boulot.

*M pense à elle. Et aussi à elle. Et aussi à lui. Et aussi... non. M cesse d'y penser.Enfin... essaie.*





Maintenant, ma question.
à propos de quoi mon impression est-elle requise ?

-Ne pouvant m'imposer un tel jeu de rôle, je ne peux pas le conseiller à d'autres.
Après, je ne sais pas. Je suppose que je peux l'admettre.

-En ce qui concerne l'histoire et la narration, j'aime. La conception de l'idée de ce jeu de rôle me paraît géniale.
Mais mon cerveau ne peut pas dépasser le stade de la masturbation intellectuelle pour ça.
Yoendel
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Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie

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Message  Klev 24.02.13 1:05

Je suis parti d'un constat simple. (Je parlerais en tant que moi.)

Mais avant, je vais revenir sur ce que tu as dit.
Le partage de pulsions morbides est effectivement une dangerosité à laquelle j'ai songé. Le réveil de choses refoulées, également.
Et oui. C'est un danger à ne pas négliger.

Mais après tout, ici, nous sommes aussi là pour jouer avec l'esprit… Et donc la folie, dans une certaine mesure.

Le Neirvus touche aux pulsions et au mécaniques profondes. Pour l'un, la partie mécanique et défensive, l'empathie à ses propres douleurs (concept paradoxal). Il en apprend sur lui même en s'imaginant subir des sévices imaginaires auquel il n'aurait sans doute pas pensé, puisque…

L'autre partie, l'émetteur comme nous le nommons avec Bacrima, envoie ses pensées spontanées et (à priori) purement sadiques au récepteur. Il en apprend également sur lui même, imaginant alors ce qu'il pourrait faire si poussé à bout et si il n'avait plus de contrôle sur ses propres actes.

L'expérience pourrait apporter un soulagement, par une impression de fantasme accompli… Mais ça, je n'en sais rien. Toujours est-il que le seul émetteur à avoir essayé était surtout choqué de ce qu'il avait fait.

Bacrima parle du fait que les rôles s'échangent. En fait, il semble que certains soient plus prédisposés à donner qu'à recevoir, ou l'inverse. (Et non, je n'ai pas de chiffres.)

Le concept du Neirvus (Effectivement, la racine latine de nerf s'est glissé dedans sans même que je ne l'ai jamais entendue lorsque j'ai nommé la chose) est d'être un défouloir effrayant pour l'un et une introspection dans la douleur imaginaire pour l'autre.

La seule chose semblant réellement ressentie par le seul récepteur à avoir essayé, est un mélange de peur et d'autres sentiments d'impuissance, et de résignation.

Comme en hypnose, l'émetteur guide. Si l'émetteur dit quelque chose, alors le récepteur le prend comme tel si il veut bien réceptionner.

Si l'émetteur dit que le récepteur pleure, alors l'autre s'imagine pleurer… Si il veut bien réceptionner.

De la violence gratuite ? Pas exactement. Et c'est ça, mon constat simple.

Théoriquement, le Neirvus inclut un respect pour le récepteur.

Je ne vais pas dire que tout les humains respecteraient un récepteur, vu l'état d'angoisse qui peut suivre la fin du Neirvus pour le récepteur si celui-ci était bien imprégné. (on va imaginer qu'un Neirvus finit toujours par la mort virtuelle du récepteur…)

Nous imaginerons également que le récepteur ne ressentira rien d'autre que de l'empathie légère pour lui même si il n'a pas envie d'écouter les conneries de l'émetteur.

Le Neirvus implique SOIT un anonymat et une communication à distance, SOIT une confiance total entre les deux participants, selon moi. La vision en hôtel à quelque chose de naïvement idéaliste, effectivement… Peut être serait-ce faisable un jour.

Le Neirvus implique un respect pour le récepteur ; le Neirvus implique que celui-ci concède à laisser également son imagination se faire guider par l'émetteur.

Et… Ton avis est requis pour savoir si nous sommes des cinglés ou non. :mrgreen:

Klev
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Message  Bacrima 24.02.13 2:05

"Règle du jeu :"
... mon esprit ne s'est pas défait du bovarysme, en fait.
Est-ce voulu ?
On dirait que contrairement à l'histoire, cette partie est intemporelle.
Pour ne pas dire... réelle.
Réelle ... effectivement.



Il vous délivre de vos pulsions.
*rire jaune. Transformé en rictus*
Ou vous transmet celle des autres.
Mon cerveau a préféré lire cette phrase comme une publicité.
Le récepteur vois cela comme une manière d'expier ses pêchés.
L'émetteur joue le rôle de bourreau (où il laisse s'exprimer ses pulsions) mais aussi de sauveur :
Il sauve le récepteur de ces souffrance en l'achevant.


La vision en hôtel à quelque chose de naïvement idéaliste [...].
Et je le revendique fièrement ! ... Ou pas.
J'ai beau essayer de l'entériner, cette naïveté qui persiste au fond de moi tentent par tout les moyens de s'exprimer.


À propos de quoi mon impression est-elle requise ?
À propos du fait que j'ai joué à ce jeu en tant qu'émetteur : Suis-je sain d’esprit ?
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Message  Yoendel 24.02.13 5:57


À propos du fait que j'ai joué à ce jeu en tant qu'émetteur : Suis-je sain d’esprit ?

*rire nerveux*
Demande à Klev à l'occasion...

Disons que je suis peut-être pire que toi.
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Message  Bacrima 24.02.13 14:12

J'aimerais voir à quel point tu peux être pire que moi ...
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Message  Yoendel 24.02.13 14:58

Non, crois moi.
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Message  Klev 24.02.13 16:06

Oh…

Chercher à se comparer n'est jamais une bonne idée, Bacrima… J'en sais quelque chose.

Yoendel ici présent… Semble ne pas apprécier l'idée de faire lui même un Neirvus.

En revanche… Entre ce qu'il à fait hier et un Neirvus, je préfère largement le Neirvus… Ça reste un jeu excitant.

Alors que « lui », il à… Rabaissé mes propres capacités de créateur comme jamais personne ne l'avait fait, tandis que j'envisagais de lui montrer Xénodarkus… Il le rabaissait lui, mais seul moi en prenait les dégâts… Xénodarkus n'ayant pas un pannel très large d'émotions…

Même si c'est une part de Yoendel qui à fait ça… C'était douloureux psychologiquement… Et à chaque fois, ça repoussait Xénodarkus vers moi, tendant à faire oublier son point de vue…

Affermissant mes doutes… Sur le fait que j'avais tué sa spontanéité à force de devoir faire un Intramonde cohérent…

Cette petite… Ce machin s'amuse de tout… Même des souffrances d'un autre spontané… Xénodarkus en situation de faiblesse… Moi souffrant en comprenant que d'une certaine façon je l'avais tué pour votre bonne lecture…

Même si c'était en grande partie faux et que Xénodarkus était toujours spontanné par périodes… Il parlait comme si c'était vrai…

Se faire crever les yeux virtuellement est plaisant à côté de se faire attaquer là où habituellement c'est nous qui créons les problèmes…

J'ai été terriblement blessé… La fatigue n'aidant pas…
Sans l'Intramonde et en abandonnant l'Intranisation… J'avais l'impression de ne plus avoir d'objectifs…

Je me suis retrouvé entièrement face au vide de moi même… Quand il m'à attaqué… Pour la première fois depuis longtemps, ce n'était pas de l'empathie sur moi même que j'avais senti… C'était moi qui était touché, à terre, vidé, humain, juste humain, juste moi… Pas un de mes personnages, non, vraiment moi en entier… Klev…

Et le rôle de récepteur m'avait semblé bien moins douleureux… Par ce que je m'imaginais seulement recevoir…

Bacrima… Tu n'est pas sain d'esprit… Personne ne l'est.

Nous avons tous des dissonances… Yoendel autant que nous, il me l'à bien montré, volontairement où non… Et c'est pour ça qu'il ne voudra pas répondre à la question, j'imagine.

Une partie de lui à pris plaisir à traîner Klev sur le sol… Mais ce n'est pas exactement lui… Comme dans le Neirvus… C'est une projection d'une partie de lui.

Comme dans le Neirvus, ou l'émetteur se projette dans une projection d'un lui même spontannée et cruelle, s'amusant de tout… Cependant, la comparaison s'arrête là…

Par ce que lui… Il faut pas le mettre dans une case… *sourire nerveux*

Après les plaînes vertes imaginatives, il semble que nous soyons tous tombés dans la marée noire…

Et tous plus où moins sans nous y attendre exactement…

Klev
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Message  Yoendel 24.02.13 20:41

Yoendel ici présent… Semble ne pas apprécier l'idée de faire lui même un Neirvus.
Oh que non.
Dans aucun des deux rôles, d'ailleurs.
Le résultat en serait catastrophique.
Suffit de voir le résultat de la simple lecture du vôtre.

Je sais, Bac, on parle évasivement. Je m'en excuse pour nous deux, c'est ma faute si Klev ne peut pas donner tous les détails.
Mais je ne peux pas trop faire autrement.

Spoiler:

En revanche… Entre ce qu'il à fait hier et un Neirvus, je préfère largement le Neirvus… Ça reste un jeu excitant.
Oui. Largement. ça reste un jeu.
Enfin... je crois.

Le Chat joue. adore ça.
Tout cela n'est qu'un jeu. Pour lui.
Comme jouer avec la souris sans la tuer.
Si la souris se prend totalement au jeu sans être sérieuse le moins du monde, ça peut passer.
Il peut même se révéler un excellent compagnon de jeu.
Mais si la souris finit par prendre un tant soit peu une chose au sérieux... elle est fichue.
Parce que le Chat frappe la où c'est étonnant. Mais il frappe aussi là où ça fait mal. Et donc là où se cache le sérieux.
La façon dont il a rabaissé Xénodarkus n'avait qu'un grand but : le stimuler.
Parce que cela l'amuse.
Même si le stimuler signifiait l'enfoncer dans ses derniers retranchements.
En riant.

Cette petite… Ce machin s'amuse de tout…
Oh que Oui. S'il y a une chose qui caractérise le Chat, c'est bien ça.
Il est complexe, indescriptible, voire dangereux, aime se jouer des gens et des sentiments, mais surtout... il n'y a rien qui ne l'amuse pas.
...Sauf peut-être une chose, mais je ne suis même pas sûr.
Comme l'a découvert Klev a ses dépends, il est le container de mon orgueil, et pourtant cela ne l'empêche même pas de faire de l'autodérision.
Il s'en fout d'être une marionnette, ça l'amuserait, même.

Je me suis retrouvé entièrement face au vide de moi même… Quand il m'a attaqué…
Tu t'es donc retrouvé à l'endroit même où ça l'amusait le plus.
*soupir* Il est démoniaque.
Il serait capable de remplir toutes mes disserts en triple exemplaire, en ramenant chaque chose au vide. Chaque personne face à ses propres failles.
Je ne pense pas que quiconque ici ait envie de subir ça.


Par ce que lui… Il faut pas le mettre dans une case… *sourire nerveux*
*sourire nerveux aussi*
Il est trop changeant pour ça.
Tu auras remarqué, peut-être, Klev, que son niveau de jeu a changé au cours de la conversation.
Au début il était plutôt "sympa". Provoquer Xénodarkus ayant demandé pas mal d'énergie, et ce dernier n'étant pas forcément de bonne humeur, le jeu a changé.
Il voulait voir si Xénodarkus était vraiment lui-même ou pas.
Il voulait le rencontrer, réellement.
Je n'avais jamais vu Xénodarkus en temps que souris pris dans les filets d'un chat.
Je n'avais jamais pensé cela possible. Ni même imaginé cela tout court.


Et tous plus où moins sans nous y attendre exactement…
Il est vrai que je m'attendais à ce chat, mais pas tout de suite. C'était trop tôt.
Je ne pensais pas que la relecture puis la réécoute de ce topic serait le catalyseur qui le réveillerait.
Je pensais que pour une fois, son réveil s'effectuerait en douceur.
Et qu'il serait assez calme.
Disons... moins démoniaque.
Donc de ce point de vue... je ne m'y attendais, mais alors pas du tout...


Voili voilou. J'espère, Bac, que cela aura un peu compensé ta curiosité envers le Chat.
Je sais aussi très bien que cela te donne peut-être une immense envie de le tester, attendu que des phénomènes du genre du Chat de Tsubaka sont rares et doivent te paraître palpitants.
Mais je te supplie de ne pas chercher à le provoquer, surtout si tu n'est pas près à te prendre en pleine poire les vérités ET les mensonges qui peuvent sembler vrais. Ce Chat est une dose d'idéal à lui tout seul. Si ton auto-dérision est infinie, ton bouclier est bon. Mais je doute que l’auto-dérision des gens soit infinie.
Yoendel
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Message  Klev 24.02.13 21:08

Yoendel a écrit:
En revanche… Entre ce qu'il à fait hier et un Neirvus, je préfère largement le Neirvus… Ça reste un jeu excitant.
Oui. Largement. ça reste un jeu.
Enfin... je crois.
Je voulais dire… Le Neirvus reste un jeu, lui… À priori, il ne fait pas de dégâts… Selon ce que j'en ai vécu…

Ton chat à blessé l'Intramonde à travers moi et Xénodarkus. Comme je l'avais dit, quand j'essayais de le matérialiser il y a encore quelques heures, j'avais l'impression d'essayer de retirer une épine d'une plaie… Psychologiquement.

Depuis, c'est passé… Mais j'ai du mal à avoir des images fixes. On dirait que ton chat à fait une inception ; qu'il à mis en moi l'idée parasitaire que tout ce que je créais était fictif… Ce que je savais déjà, mais que je pouvais ignorer pour donner du réalisme lors de mes déplacements. C'est comme si l'idée se répétait en écho.

Mettant en doutes toutes mes actions.

C'est mon imaginaire lui même qui est blessé. Je vais avoir besoin de temps pour le récupérer… Peut être que le réalisme de l'expérience du Neirvus est aussi à accuser, toutefois… Je ne sais pas.

Je pensais que ça irait mieux après une nuit de sommeil. Mais l'Intramonde est toujours altéré. C'est juste devenu différent… D'une sensation de douleur, je suis passé à une sensation de vide. D'une sensation d'épine dans une plaie, je suis passé à une sensation de perte d’adhérence à l'imaginaire…

Ça devrait finir par passer…

J'ai l'impression de revenir peu à peu face au vide de moi même… Je crois.

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Message  Yoendel 24.02.13 21:46

Oui... je comprends. Bien que je ne m'attendais pas à ce que le Chat en arrive là. Je suis même pas sûr qu'il imaginait TOUTES les conséquences. C'est même un peu le principe du jeu, d'être surpris.

Et... j'en ai marre de l'appeler le Chat. Je donnerai son nom bientôt, promis.
Yoendel
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Message  Yoendel 25.02.13 22:21

Du reste, je plussoie Klev. Fous, et potentiellement dangereux, nous le sommes tous. :mrgreen:

en tout cas...
All this talk of blood and slaying has put me off my tea.*

*citation.
Yoendel
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