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Chromos

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Message  Bacrima 15.12.13 23:51

Chromos


Blanc.

Blanc caché.

Bacrima s'aventurait dans une grande tour noire. De multiples créatures maléfiques s'opposaient à sa progression. Heureusement, son courage ne faiblissait pas. Abattant son épée sur un ennemi, il releva son bouclier pour parer un coup venu de la droite. Progressant avec difficulté à travers les escaliers étroits, il fendit un énième orc. Ces créatures humanoïdes à l'aspect reptiliens le faisait vomir.

Un escouade de dix d'entre eux vint à le rattraper par l'arrière. Il fit volte face avant que les bêtes ne se jettent sur lui. Abrité derrière son large et solide bouclier, les coups portés par les armes rouillés des orcs ne le faisait pas frémir. Décapitant le premier hardis qui s'approcha, Bacrima éventra le second avant d'en démembrer un troisième. Son épée virevoltait dans le sang et les entrailles des êtres qui l'assaillaient. Ce n'était pas de simples orcs qui arriveraient à l’égratigner, lui, le chevalier Bacrima. Lorsqu'il eut occis chacun des inconscients suicidaires, il reprit son ascension.

Bientôt la dernière porte du donjon lui apparue. Derrière celle-ci se cachait certainement l'ultime secret de sa quête et d'immenses richesses. Mais aussi le puissant sorcier, maître du château, un serviteur du mal. Bacrima défonça la porte d'un coups de pied sauvage. Cette dernière vola en éclat. Il y avait bien un homme qui l'attendait là.

Le magicien noir leva son bâton, Bacrima savait ce qu'il devait faire. Mu par un sixième sens, il se jeta sur le coté au moment où le sorcier lançait son sort. Alors que ce dernier retentait la même attaque, Bacrima sauta sur lui. Il asséna à son adversaire un coup de bouclier qui le sonna. Il tenta de le frapper avec son épée mais une force invisible s'y opposa.

« Non, pas encore! hurla Bacrima. »

Il frappa une deuxième fois, une troisième, une quatrième. Mais chacun de ses coups étaient stoppés net. Le mage sortit de sa torpeur, ses yeux virèrent au noir et une force impalpable projeta Bacrima contre le mur d'en face. Il n'eut pas le temps de se reprendre que le magicien lui envoyait une boule de feu. Heureusement, son armure salvatrice le préserva des flammes.

Se relevant il retenta la même manœuvre que précédemment. Le magicien fut assommé. Hélas sa barrière le protégeait dès que l'inconscience le gagnait. Cherchant une solution des yeux Bacrima remarqua une échelle posée sous une trappe menant au toit. Tentant le tout pour le tout, il tenta d'y monté. Forçant la trappe il se retrouva au sommet du donjon, la plus haute tour du sombre château.

Le vent soufflait, l'orage grondait. À une cinquantaine de mètres sous lui, une immense armé d'orcs se préparait à envahir de nouvelles terres. Le maître de cette armée, le puissant mage Nameless, l'avait réunie pour assouvir sa soif de conquête. Heureusement que Bacrima avait su se faufiler au travers des lignes ennemies jusqu'à ce terrible sorcier. Maintenant, s'il l'évinçait, le sort enchaînant les orcs se romprait et l'armé se disloquerait.

Soudain, le centre du toit explosa. Le sorcier fou de rage sauta de la pièce inférieur à travers le trou. Il atterrit juste devant Bacrima. Usant de nombreux sortilèges et ruses, le sorcier parvint à pousser Bacrima au bord du vide. Il trébucha et se rattrapa de justesse au bord du toit. Alors que Bacrima se retenait par une seule main pour ne pas tomber, le mage noir s’approcha. S'abaissant au niveau de Bacrima il laissa tomber ces mots :

« La fin n'est qu'un début déguisé. Aujourd'hui c'est la fin des hommes, et le début de mon règne. »

Le mage se releva et brandit son bâton. Alors, dans un élan de désespoir, Bacrima accrocha la robe de ce dernier et se jeta dans le vide. Le sorcier et l'homme tombèrent ensemble. L'ultime geste de Bacrima fut de planter son épée dans le cœur du mage décontenancé. Puis ils touchèrent le sol, inanimés.
Immédiatement, les sorts du sorcier s’effacèrent. Les clans orcs commencèrent à s'entre-tuer. Le ciel troublé retrouva peu à peu sa clarté.

Le soleil, caché depuis longtemps, laissa ses blancs rayons éclaircir la plaine.


Spoil:


Dernière édition par Bacrima le 17.12.13 3:04, édité 3 fois
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Message  Klev 15.12.13 23:57

Je. M'en doutais.
*rires*

Klev
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Message  Bacrima 16.12.13 0:24

Blanc virtuel.

Aurélien sourit.
Le générique de fin du jeu défilait sous ses yeux. Il avait enfin terminer cette aventure. Le générique se finit mais aucune scène supplémentaire ne s'offrit à la vue du jeune homme. Il regarda l'heure qu'affichait son écran : 23:57. La nuit ne faisait que commencer. Il lui fallait trouver de quoi passer le temps. Il naviguait sur le net via Tor lorsqu'une notification l’interpella. Un courrier venait d'arriver dans sa boite mail. Signé Bizzard Entertainment, l'éditeur du jeu qu'il venait de terminer, le mail disait :

« Dans le cadre du concours : Premiers arrivés, premiers servis.
Bacrima,
Nous sommes heureux de vous informer que vous êtes l'un des gagnants de notre grand concours. Ayant terminer le jeu « Orcs » le jour de sa sortie, vous avez été choisit comme testeur pour notre nouveau jeu « Chromos ». Pour nous confirmer votre inscription, connectez-vous sur le site de  Bizzard Entertainment avec vos identifiants. Dans la rubrique Concours, sélectionnez  Premiers arrivés, premiers servis, entrez vos coordonnées personnelles et attendez la confirmation de nos services.
Vous recevrez vos informations de connexions par mail sous trois jours.
Cordialement, l'équipe de Bizzard Entertainment. »

Très étonné de ne pas avoir entendu parler de ce concours plus tôt, Aurélien fit quelques recherches. Aucune trace de ce concours sur le net, mis à part sur le site de l'éditeur. Un concours caché qui allait ravir plus d'un gamer. Il s'inscrit au plus vite en espérant qu'aucuns problèmes n'entraveraient cette bonne nouvelle. Alors qu'Aurélien commençait à retrouver son calme, une nouvelle notification se fit entendre.
Un mail de confirmation avait été envoyer par  Bizzard Entertainment, accusant réception de ses données et promettant une réponse au plus vite. Cette réponse n'arriva hélas jamais.


Spoil:


Dernière édition par Bacrima le 17.12.13 3:03, édité 2 fois (Raison : Corrections)
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Message  Klev 16.12.13 0:28

Oh. *sourire excité*
On passe aux choses sérieuses. Les noms des chapitres promettent des noms de chapitres stylés.

Klev
Admin

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Message  Bacrima 16.12.13 2:05

Ho oui ! Smile
Le principe des chapitres est le suivant :

Chromos
1 Palette de Bacrima
1.1 Couleur dominante : Blanc
1.1.1 Blanc caché
1.1.2 Blanc virtuel
1.1.3 Blanc mystérieux
...
1.2 Couleur dominante : Rouge
1.2.1 Rouge sang
...

2 Palette de Benbox
2.1 Couleur dominante : Blanc
2.1.1 Blanc blanc
...
...
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Message  Klev 16.12.13 11:28

Et qui est BenBox ? *sourire amusé*

Comment ça, couleur dominante ?…

Klev
Admin

Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.

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Message  Yoendel 16.12.13 11:35

Bah, ton habillement, très cher... Wink 
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Message  Bacrima 16.12.13 12:51

Chromos = Série
Palette de ZZZZZ = Livre
Couleur dominante : XXX = Arc narratif
XXX YYY = Chapitre

Qui est BenBox ? Je ne sais pas, j'ai mis ce nom totalement au hasard.
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Message  Bacrima 17.12.13 0:54

Au fait, j'ai oublié de préciser que j'avais écris ces deux premiers chapitres avec la musique "Into the labyrinthe" de KRADDY.
Pour les amateurs : cliquez ici.
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Message  Bacrima 17.12.13 2:58

Blanc mystérieux.

Le lendemain matin, Aurélien se réveilla difficilement. Son réveil lui rappela que midi était passé depuis longtemps. S'extrayant du lit, il traîna sa carcasse sur les deux mètres qui le séparait de son ordinateur. Il l'alluma par habitude. Rêvassant quelques secondes devant l'écran qui se teintait d'une couleur blanche, Aurélien fut pris d'une soudaine et rare envie de se laver.

Laissant tomber à terre son pyjama vieux de deux semaines il évita de regarder son corps dans le miroir. Il tira le rideau de douche et commença à faire couler l'eau. D'abord froide elle vira à une température convenable. Laissant le liquide vivifiant imprégner ses cheveux gras et sa peau blanche, Aurélien se détendit. Il attrapa sa fleur de douche et y versa une belle quantité de gel. Il savonna méticuleusement chaque recoin de son corps. Son visage eut aussi droit à son lavement complet tout comme sa touffe de cheveux. Celle-ci commençait sérieusement à l'ennuyer. Le jeune homme laissa l'eau couler pendant que ses pensées vagabondaient, formant scénarios et mondes à la volé, là où il n'irait jamais qu'à travers son écran. Il pris finalement conscience de l'heure tardive lorsque son estomac gronda. Arrêtant l'eau, source de bien être, il ouvrit le rideau et fut pris par le froid. Le garçon saisit sa serviette et s’emmitoufla avec.

Il s'installa devant son ordinateur et s'enquit des dernières nouvelles : jeux vidéos, consoles, P.C., etc … Mais lorsqu'il regarda ses courriels, il ne vit pas ceux reçus la veille.

Ils avaient tout simplement disparu. Le jeune homme ne trouva aucun des deux messages mentionnant le concours qu'il avait remporté. Sur le site de l'éditeur non-plus il n'y avait aucune trace. Cette compétition ne semblait jamais avoir existé. Aurélien se demandait s'il n'avait pas rêvé, ou s'il n'était pas devenu fou à force de vivre enfermé dans son appartement. Troublé par ces événements, il décida de sortir faire un tour.

Porté par ses jambes, il passa devant l'université dont il était censé suivre les cours. Longeant la bibliothèque universitaire, il en admira la structure. Il pressait le pas lorsqu'il apercevait une connaissance. Il souhaitait éviter de se plier aux mœurs européennes : salutations avec contacts physiques. Bien qu'il soit lui-même français, Aurélien admirait le respect des relations Japonaises. D'autant plus que les contacts physiques, avec d'autres hommes, le répugnaient. Les poignées de mains lui étaient désagréables. Lorsqu'il sentit que son esprit s'était éclairci, il fit demi-tour. Profitant qu'il passait devant, il inspecta l'intérieur de sa boîte aux lettres au travers de la fente. Un petit papier y avait été déposé. Ouvrant la boîte il lut le mot qui lui était adressé :

« Monsieur RAPOND, Un colis vous attends à l'accueil.
Nous vous prions de venir le récupérer dans les plus brefs délais.
Cordialement,
Eveline Ours, responsable du bâtiment Rosette. »

Le jeune homme referma sa boite aux lettres, il fit quelques pas en direction de l'accueil et demanda timidement son colis en tendant son papier. Après avoir montrer patte blanche, un emballage blanc de la taille d'une boite de mouchoir lui fut remis. Intrigué par ce que pouvait contenir le mystérieux paquet, il monta rapidement les trois étages qui le séparaient de sa chambre. Essoufflé au deuxième étage il continua tout de même. Le jeune homme retira avec hâte ses affaires, il s'assit et posa le colis face à lui. Il aimait les surprise, et celle-ci le ravissait d'autant que rien ne la lassait présager.

Ouvrant méticuleusement la boîte il en sortit … un disque dur.

Spoil:


Dernière édition par Bacrima le 17.12.13 12:31, édité 1 fois (Raison : Corrections)
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Message  Bacrima 17.12.13 3:09

Ce troisième chapitre fut écrit en écoutant une reprise, à la voix et au violon,d'un thème de Kaamelott.
Pour l'écouter c'est par ici.
Bacrima
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Message  Yoendel 17.12.13 17:58

*rire* sans doute la faute au blanc, mais je vois le DDE ... blanc.
Yoendel
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Message  Bacrima 17.12.13 22:09

Hé bien ... non Smile.
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Message  Bacrima 23.12.13 4:33

Rouge.

Rouge grenat.

Le disque dur qu'il venait de recevoir était rouge. Rouge grenat. Petit, léger, les bords de ce parallélépipède rectangle étaient arrondis. Sur une face il était marqué en blanc CHROMOS, et sur l'autre il était marqué en noir BACRIMA. Le DDE semblait de bonne facture et rien d'autre n'était écris dessus. Aurélien sortit du paquet un câble d'une trentaine de centimètres de la même couleur que le disque dur. Fouillant et retournant le paquet il n'y trouva rien d'autre.
« Chromos, pensa-t-il, j'ai déjà vu ça quelque part ... »

Sa mémoire lui faisait défaut jusqu'à ce déclic : c'était évident ! Chromos était le nom de ce soi-disant nouveau jeu dont il aurait dû être le testeur. Mais alors tout ceci n'était pas un rêve ? Il aurait bien pu, la veille, supprimer les messages par mégarde, dû à la fatigue. Mais comment expliquer l'état du site de l'éditeur ? Cette histoire n'avait ni queue ni tête.

Il regarda le Disque Dur Externe. Pouvait-il tenter de le brancher ? Il ignorait tout de son origine, pourtant il avait envie de tester. Ce disque lui était directement adressé après tout. Son pseudonyme était marqué en gros dessus. Et puis il n'avait aucun ennemis, du moins aucune connaissance capable de mettre au point une telle mascarade. Il ne comprenait pas. Pourquoi, comment ?

L'idée s’immisça peu à peu en lui. L'idée tentante mais dangereuse de relier ce cadeau à son ordinateur. Et s'il y avait un virus qui détruisait ses données ? Il ne pourrait pas faire grand chose … Mais peut-être trouverait-il des réponses. Et puis après tout, il n'avait rien d'autre à faire …

Il était près de 14:00, Aurélien n'avait pas encore mangé, et il lançait une série de copies depuis son PC vers ces nombreux disques durs. Films, séries, jeux et j'en passe. Il mettait tout en sûreté. Les copies lancées mettraient 16 heures à s’effectuer aussi prit-il le temps de cuisiner. Sortant une boîte de conserve d'un placard, une casserole d'un autre, il saisit cette dernière qu'il mit sur le feu. Il ouvra la boîte de ratatouille et la déversa dans la casserole. Il sortit aussi une poêle qu'il enduit de margarine et il y cassa deux œufs. Lorsque la ratatouille fût chaude et les œufs cuits, il se les servit dans une assiette qu'il alla déposer devant son ordinateur. Tout en dégustant son seul repas de la journée, il se dit que son lieu de vie se réduisait bien trop souvent à son bureau et à son lit.

Le jeune homme avait l'habitude de veiller tard, souvent jusqu'à 4:00. Mais ce soi-là il se sentait très fatigué. Aussi se mit-il au lit à minuit, chose rare pour lui. Il se réveilla le lendemain matin aux alentours de 10:00. Il sauta presque du lit à son ordinateur. Mais la durée des transfères étaient encore 3 heures et demi. Animé par la curiosité, il se lava aussi ce jour-là. Il décida même d'aller prendre un vrai déjeuné à l'extérieur de sa chambre.

Le jeune homme s'habilla méticuleusement pour ne pas souffrir du vent froid de septembre. Il parcouru les 300 mètres qui le séparait du restaurant universitaire en souriant bêtement. Le grand bâtiment abritant le self possédait une architecture particulière à ses yeux. Des poutres métalliques dépassaient du toit, faisant comme un chapeau de paille, et de grande vitres laissaient voir la foule consumériste attablée et affamée. Il rentra dans le bâtiment où il choisit le plat du jour : pâtes à la sauce bolognaise et boulettes de viandes, un repas rouge. On lui servie une bonne assiette qu'il mit sur son plateau. Il choisit une petite table où il était sûr de ne pas être dérangé et s'y installa.

Alors qu'il entamait son repas, un de ses amis vint s’asseoir face de lui. Aurélien ne voulait pas le voir. Cette personne, c'était Malik. Un précieux ami avec qui Aurélien, qui s'était complu dans la paresse et la dépression, avait cessé d'entretenir le contact. Ce dernier le salua chaleureusement. Aurélien ne savait pas quoi dire. Quelques mois plus tôt la sœur de Malik lui avait écrit une lettre d'amour et Aurélien l'avait repoussée. Malik engagea la conversation qui s'orienta sur les études. Ils discutèrent durant le repas, Aurélien s’efforçant de ne pas être désagréable, lâchait parfois quelques mots. Malik évoqua la relation amoureuse qu'il entretenait avec Klev, un ami d'Aurélien qui habitait chez sa mère et ne semblait rien faire de sa vie … tout comme Aurélien ces dernier mois. Lorsque Aurélien eut terminé son assiette il invoqua une raison obscure pour partir au plus tôt. Alors qu'il se levait Malik l'interpella :
« Attends, tu as oublié ça. »

Malik indiqua le coin de la table à coté de la place qu'Aurélien occupait. Là, posé comme si de rien n'était, trônait le DDE rouge et son fil. Ébahie, Aurélien s'en saisit tandis que Malik le regardait l'air pensif :
« Ça va ? C'est bien à toi ?
_ Oui. »

Aurélien s'éloigna après avoir salué Malik. Toujours décontenancé par l'objet qu'il tenait dans sa main, il déposa son plateau et sortit. Sur le chemin du retour, son regard ne quitta pas l'objet. Mais qu'était ce DDE à la fin ? Il devait vraiment en avoir le cœur net. Lorsqu'il rentra, il s'assit directement en face de son écran d'ordinateur. Les transfèrent étaient tous terminés. Il débrancha méthodiquement ses disques durs, internet, et tout les périphériques sensibles. Il était prêt. Il respira un grand coup, comme si ce qu'il allait faire était sur le point de changer sa vie.
Il brancha le DDE.

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Message  Bacrima 23.12.13 4:39

Ce chapitre fut écrit avec l'aide inestimable de cette musique : "In the hall of the mountain king".
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Message  Bacrima 06.01.14 23:44

Rouge claire.

Et … Il ne se passa rien.

Le périphérique n'était pas détecté. Aurélien débrancha et rebrancha le DDE, mais il n'y avait rien à faire. L'ordinateur refusait de détecter l'objet. Le jeune homme décida de redémarrer l'ordinateur. Alors que ce dernier se lançait, l'écran changea brusquement de couleur. Alors qu'il était censé afficher le bleu du panneau de connexion, c'est un rouge claire qui apparu, suivi par une inscription blanche en lettre capitale : CHROMOS. Sous celle-ci une barre de chargement se remplissait lentement. Lorsqu'elle fut pleine, l'inscription disparue et l'écran afficha « Bienvenu Aurélien », toujours sur le même fond rouge. Puis l'écran s'éteint.

Lorsqu'il se ralluma, l'écran affichait quelques dossier sur un bureau des plus étranges. Alors qu'un dossier nommé « Exemples » côtoyait un fichier « La programmation sur CHROMOS pour les nuls » et l'icône d'un logiciel « Chrogrammation », Le jeune homme était bien plus intrigué par le papier peint du bureau. Ce n'était pas une image basique, ou monochrome. C'était son appartement. Il avait en fond d'écran une image de son appartement comme vue depuis son écran. Comme si son écran était devenu un miroir. Plus impressionnant encore, dans cette image, tout était blanc.

Il voyait sa chaise, son clavier, sa cuisinière, son placard, mais tout était blanc. Aurélien se rapprocha de l'écran pour y voir plus claire, c'est alors que l'image bougea. Ou non, disons plutôt que l'image était en 3D. Non, mieux, elle semblait réelle. Son écran n'était pas un miroir, c'était une fenêtre. Une fenêtre sur un monde blanc identique au sien.

Son écran … était-ce même encore un écran ? Ce n'était plus seulement une interface homme/machine, c'était beaucoup plus. Son écran était une interface entre deux mondes, deux plans, deux univers ? Fasciné, Aurélien approcha sa main de l'écran, il semblait savoir ce qu'il fallait faire sans en être conscient. Lorsqu'il toucha l'écran, tout ce qu'il y avait derrière se colora rapidement, tandis que ce qui l'entourait se décolorait. Bientôt, Tout autour de lui était blanc, sauf son écran à travers lequel il voyait son appartement.
Il était passé de l'autre côté.


Spoiler:


Dernière édition par Bacrima le 07.01.14 0:09, édité 1 fois (Raison : Corrections)
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Message  Bacrima 06.01.14 23:47

Chapitre écrit grâce à la magnifique troisième piste des OST de Narnia : The Wardrobe.
Cliquez sur le titre pour l'écouter.

Et écoutez-là même si vous ne lisez pas, car je trouve cette musique merveilleuse.

Et voici un petit quelque-chose issue de CHROMOS :
Titre:
Bacrima
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Message  Klev 07.01.14 0:05

L'ordinateur refusait de détecté-ER l'objet
J'écouterais la musique à l'occasion… ^^

(Cool, pour le reste !)

Klev
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Message  Bacrima 07.01.14 0:08

Oups, merci, je ne me suis pas relu, honte sur moi !  :mrgreen: 
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Message  Klev 07.01.14 0:12

Pas de souci ^^

Klev
Admin

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Message  Bacrima 12.02.14 14:49

Rouge teinté.

_ « Comment ? ... »
Aurélien ne savait pas ce qui se passait. Il était passé à travers l'écran ? Son bureau, son ordinateur, sa chambre, tout était blanc ! Il regarda fasciné le monde blanc qui l'entourait et le monde coloré derrière son écran d'ordinateur. Où était-il ?

_ « Chromos ... » souffla-t-il.

Il le savait, enfin il pensait le savoir. Il était dans Chromos, un monde blanc … Il trouvait étrange qu'un monde nommé ainsi soit tout blanc, c'était plutôt ironique. Il regarda par curiosité à travers les rideaux de sa fenêtre. Une étendue blanche à perte de vue s'offrit à lui.

Mieux que la neige et l'hiver. Les arbres immobiles, le blanc immaculé … Aurélien pouvait ressentir le calme de ce monde, pas un souffle de vent, pas une âme qui vive, pas un bruit. Un monde paisible.

Aurélien se leva de son siège et s'étira, en haut, en bas. Il remarqua alors une tache rouge à ses pieds. Il y avait sur le sol les empreintes de ses pieds, d'un rouge grenat. Prit d'une soudaine crainte il regarda sous ses pieds, mais ils étaient normaux. Ils n'étaient pas plus rouges qu'ils ne se coloraient de blanc.

Le jeune homme s'amusa quelques instants à poser des empreintes partout dans son appartement, sur le sol et sur les murs. Mais au fur et à mesure les traces se faisaient moins nettes et plus larges, bientôt ce fût une tache rouge que laissait Aurélien en touchant le sol. Il n'avait même plus besoin d'entrer directement en contact avec le blanc du sol pour le colorer.
Il s'assit à son bureau et regarda son ordinateur.

Il ouvrit un fichier « La programmation sur CHROMOS pour les nuls » mais le document n'était pas une lecture facile. Il semblait être question d'un langage de programmation permettant de simuler des atomes et des molécules … Un mélange de physique et d'informatique. Le principe était intéressant mais la pratique l'était beaucoup moins.

Aurélien n'abandonna pas pour autant, il lut pendant une heure la première partie de la documentation. La partie le plus incompréhensible à ses yeux était celle de l’exécution d'un programme. Le manuel disait :

« Citer le nom du programme à exécuter, si les ressources et l'énergie chromique sont suffisantes, alors le programme s'exécutera. »

Aurélien ne comprenait pas, il ne voulait pas comprendre. Comment un programme peut-il se lancer juste en disant son nom ? En plus, je n'ai même pas de micro, pensa-t-il.

Il regarda dans le dossier exemple où il trouva trois programmes :
« Carbone », dont le code lui semblait plutôt simple mais qui requérait une certaine maîtrise du langage pour en comprendre toutes les subtilités.
« Hello World ! », un classique, même s'il semblait très compliqué, apparemment, d'afficher « Hello World ! » avec ce langage de programmation.
« Épée », dont le code restait totalement opaque au jeune homme.

Durant l'heure qui s'était écoulée le jeune homme n'avait pas prêté attention à son environnement, celui-ci avait pourtant bien changé. Le sol de son appartement était désormais complètement rouge. Les murs se teintaient eux aussi peu à peu du rouge grenat. Ses vêtements même commençaient à rougir.

Le garçon lança un regard au DDE mystérieux avant de sursauter.
_ « Mais que fait-il là !?!? »
Il n'avait pas pris le DDE avec lui, il en était sûr. L'objet l'avait suivit ? Comme dans le réfectoire … Aurélien eut un frisson. Il décida d'aller faire un tour pour s'éclaircir les idées.

Lorsqu'il quitta son appartement, Aurélien ferma la porte sur le rouge et s'ouvrit au blanc. Le couloir, les portes, tout était blanc, et c'était fameux à ses yeux.
Pour sortir il avait revêtu ce qu'il avait trouvé dans l’armoire de sa chambre de ce coté-ci de l'écran. Il avait mis une blouse blanche qu'il affectionnait particulièrement. Il ne la portait pas d'habitude car il en avait honte, mais il aimait le style de scientifique fou que cela lui donnait.

Il se figea dans le couloir, fit un demi-tour sur lui-même, prit une pose et s'écria :
« Je suis Hooin Kyoma, un scientifique fou ! »
Fier de son effet, il reprit son chemin en pensant au personnage qu'il venait d'imiter.

Le silence aurait pu être pesant si le jeune homme n'en avait pas autant eu besoin. Il se balada à travers le campus, laissant derrière lui des marques rouges. Il décida d'aller jusqu'en ville pour l'admirer. Le chemin était long et plutôt ennuyant mais le résultat en valait la peine : de grandes rues paisibles, des magasins vendant des habits blancs, des librairies exposants des livres blancs, aucun homme, aucune femme, aucun animal, et des végétaux blancs semblables à des statues de pierre … blanche.
Il s'assit sur un banc pour profiter du silence à peine troublé par l'eau d'une fontaine à quelques rues de là. Et, dans la paisible rue, il s’endormit.


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Message  Bacrima 12.02.14 14:51

Vert.

Vert aguerri.

Soudain un cri, une déflagration.

Aurélien ouvrit les yeux sur une ruine.
Une femme était là, debout au milieu des décombres. Sur ses bras semblait greffé deux immenses ciseaux verts. Sa tenue même était verte, un vert citron, un peu clair. Elle fit un bond en arrière, un bond spectaculaire. Puis l'endroit d'où elle venait de sauter explosa. Elle se retourna et croisa le regard d'Aurélien.

« Qui es-tu ?! » Lança-t-elle sur un ton de défi tout en brandissant ses bras-ciseaux.
« Heu … Je m'appelle Aurélien, et vous ? »
La réponse lui parut saugrenue, elle s'approcha vivement de lui, Aurélien se leva mais elle le força à se rasseoir en lui passant un de ses immense ciseau sous le cou.
« J'ai dit, qui es-tu !!? »
« Heu, mais, je, je m'appelle Aurélien, je viens d'arriver. » bégaya-t-il.

La femme lut l’incompréhension sur le visage du garçon.
« Manquait plus que ça ! Merde !! Et tu vis ici ?! »
« Heu, oui, enfin pas juste là, mais oui j'habite au CROUS. »
« C'est à l'intérieur de cette ville ?! »
« Oui, enfin, heu, oui. »

Elle sembla réfléchir intensément quelques secondes avant de retirer sa lame. Aurélien ne put s'empêcher de masser sa gorge, il n'avait jamais eu aussi peur de sa vie.
« Va te cacher pour l'instant, et prend la première forme. Sinon, tu risques de mourir. »
Elle sourit un instant avant de partir dans la direction de laquelle elle venait. Aurélien était figé, il ne savait pas trop quoi faire, ni ce que voulait cette femme, ni ce qui se passait.
Il respira un grands coups.
Puis un éclair bleu, et tout explosa.

Aurélien fut projeté en arrière contre une maison qui se trouvait là. Le souffle court, aveuglé, il souffrait. Il tomba en avant. Son souffle revint, sa vue aussi, la douleur s'estompa doucement. À la place du banc qu'il occupait quelques secondes plus tôt, il y avait désormais un petit cratère. Aurélien était dans l'expactative.
Comment avait-il survécu ?

Alors qu'il se remettait de ses émotions, un petit homme surgit au coin de la rue. Il portait sur son bras droit une sorte de gros canon bleu. Il était suivi par des hommes habillés et armés de la même couleur. L'homme vit Aurélien et se dirigea vers lui.
Le jeune homme fut bientôt cerné par les bleus.
« Qui es-tu !? » Lança le petit homme qui semblait être le chef.
« Heu, je ... je m'appelle Aurélien, et je vis ici si c'est ce que vous voulez savoir. » Aurélien était terrifié.
« Tu vis ici ? Vraiment ? »
« Oui, mais je viens juste d'arriver, j'ai découvert ce monde aujourd'hui et je ne veux pas mourir s'il vous plaît ... »

L'homme réfléchit quelques secondes puis dit :
« Mais non voyons … Enfin, tu ne vas pas mourir. Alors comme ça tu habites ici ? C'est un endroit charmant. Mais si tu viens d'arriver tu ne dois pas encore tout savoir sur ce lieu n'est-ce pas ? Tu n'as pas de mentor ? »
« Heu … non, en fait, je ne sais rien du tout ... »
« Ça dois te faire tout bizarre mon pauvre ami ... » Dit l'homme avec un grand sourire. Il tendit une main à Aurélien pour le relever.
« Merci. » Aurélien saisi la main et tenta de se remettre de ses émotions.
« Tu arrives au mauvais moment, repris l'homme, nous sommes en pleine chasse à l'homme, une dangereuse criminelle est ici, tu l'as vue ? »
« Heu, oui, je crois, elle est partie par là. » Dit le jeune homme en indiquant la direction avec son index.

Mais à peine eut-il terminé de parler qu'un des hommes en bleu tomba, raide mort, puis un deuxième. Le petit eut peine à éviter un troisième coup de ciseaux meurtrier.
La femme était de retour, elle avait surgit de nulle-part et avait tué deux hommes en un instant.

« Tuez-la !!! »Vociféra le petit homme.
« Mais, et le garçon ?! » S'insurgea un des trois subordonnés bleu encore en vie.
« Tant pis ! »

Tant pis … comment ça tant pis ? Pensa Aurélien, à quel jeu jouent tout ces gens ? Pourquoi s'entre-tuer ? Et comment ça tant pis ? Il ne pouvait pas mourir là quand même … Il ne voulait pas mourir là tout de même !
Les hommes en bleu s'étaient écartés, l'un d'eux venait de lancer un petit objet de la taille et de la forme d'un citron.

Une grenade !

La femme aux ciseaux s'était déjà retirée. La grenade roula jusqu'aux pieds d'Aurélien. Que faire ? Il recula mais il trébucha et retomba. Au secours ! Pensa-t-il.
Il ferma les yeux. Il tendit les mains devant lui dans un ultime réflexe de survie.
Juste avant que la grenade n'explose il sentit quelque chose dans ses mains, quelque chose de rouge.


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Message  Bacrima 12.02.14 15:40

Vert final.

Encore une déflagration. Mais cette fois seul le bruit atteint Aurélien, le souffle de l'explosion lui, sembla l'ignorer. Il sentit son entre-jambe chaud et humide, il avait donc eu peur à ce point ...
Lorsque tout fut plus calme, Aurélien ouvrit les yeux. Devant lui un immense bouclier rouge était déployé. Ce bouclier resta ainsi quelques secondes puis rapetissa en se repliant doucement sur lui même. Comme s'il était un origami métallique le bouclier redevint ce qu'il était : le DDE.

Aurélien ne comprenait pas tout ce qu'il venait de se passer, mais il avait compris une chose : le DDE lui avait sauvé la vie.
Les hommes en bleu semblaient surpris qu'il ai survécu mais il se reprirent vite. Le petit chef donna des ordres afin de se préparer à une nouvelle attaque de la femme aux ciseaux. Mais c'était déjà trop tard.

En un instant le chef fut égorgé. Il s’effondra par terre et son sang bleu colora le pavé blanc.
Les autre hommes n'avaient pas eu le temps de réagir. Lorsque le chef rendit l'âme, ses hommes changèrent de couleur. L'un devint vert caca d'oie, l'autre jaune vif et le dernier bleu clair. La femme s'adressa alors à eux :
« Il y a eu assez de morts pour aujourd'hui, mais si voulez vous battre, je ne me retiendrais pas. »

Les trois survivants se regardèrent et prirent leurs jambes à leurs coups. Lorsqu'ils furent assez loin, les ciseaux de la femme rapetissèrent. De la même manière que le bouclier un peu plus tôt. Il ne resta bientôt plus que deux ciseaux de taille normal dans chacune des mains de la femme verte. Elle les rapprocha et ils se lièrent pour former une paire de ciseaux, qu'elle rangea dans une poche de son pantalon.

Elle se tourna vers Aurélien et dit :
« Je suis désolée que tu aies été pris dans tout ça. Tu aurais dû te cacher … Sinon, tu vas bien ? Rien de cassé ? »
Aurélien était encore hébété.
« Heu..., oui, ça va. Mais, vous pourriez m'expliquer ce qui se passe ? »
« Tu es nouveau c'est ça ? »
« Oui, on peu dire ça. »
« Bien, viens avec moi, je vais tout t'expliquer. »

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Message  Saül 13.02.14 23:53

Il remarqua alors une tâche tache ] une tâche c'est qque chose à faire, une tache c'est une salissure, une marque] rouge à ses pieds
Pris d'une soudaine crainte il regarda sous ses pieds, mais ils étaient normaux
Ils n'étaient pas plus rouges qu'ils ne se coloraient de blanc. Le jeune homme s'amusa quelques instants à poser des empreintes partout dans son appartement, sur le sol et sur les murs. Mais au fur et à mesure les traces se faisaient moins nettes et plus larges, bientôt ce fût une tache rouge que laissait Aurélien en touchant le sol,
il lut pendant une heure la première partie de la documentation.
Comment un programme peut-il se lancer juste en disant son nom ? En plus, je n'ai même pas de micro. (passage intempestif à la première personne)
Le garçon lança un regard au DDE mystérieux avant de sursauter.
Il n'avait pas pris le DDE avec lui, il en était sûr. Il l'avait suivit ? (d'ailleurs, plutôt: L'avait-il suivi?)
Le couloir, les portes, tout était blanc, et c'était fameux à ses yeux.
Il ne la portait pas d'habitude car il en avait honte, mais il aimait le style de scientifique fou que cela lui donnait
Il se figea dans le couloir, fit un demi-tour sur lui-même, prit une pose et s'écria :
de grandes rues paisibles, des magasins vendant des habits blancs, des librairies exposants des livres blancs, aucun homme, aucune femme, aucun animal, et des végétaux blancs semblables à des statues de pierres (plutôt en un bloc) … blanche[s?]. (me semble que l'adjectif s'applique au dernier nom de la liste par défaut.)
Soudain un cri, une déflagration.


Sa tenue même était verte, un vert citron, un peu claire(c'est l'vert qui est un peu clair)
Puis l'endroit d'où elle venait de sauter explosa
La réponse lui paru saugrenue, elle vint rapidement près [de] lui, Aurélien se leva mais elle le força à se rasseoir et [lui] passa un de ses immenses ciseau sous le]ou alors son et pas lui] cou.
La femme lut l’incompréhension sur le visage du garçon.
« Tu arrives au mauvais moment, repris l'homme, nous sommes en pleine [/b]chasse à l'homme, une dangereuse criminelle est ici, tu l'as vue ? »
Mais à peine eut-il terminé de parler qu'un des hommes en bleu tomba, raide mort, puis un deuxième. Le petit eut peine à éviter un troisième coups de ciseaux meurtrier.
La femme était de retour, elle avait surgit de nul-partnulle part (sauf si tu as mal orthographié à dessein) et avait tué deux hommes en un instant.
Les hommes en bleu s'étaient écarté[s?], l'un d'eux venait de lancer un petit objet de la taille et de la forme d'un citron.
Que faire ? Il recula mais il trébucha et tomba assis (c'est un adjectif ici, pas un verbe). Au secours ! Pensa-t-il.
Il ferma les yeux. Il tendit les main devant lui dans un ultime réflexe de survie.


Mais cette fois seule le bruit atteint Aurélien, le souffle de l'explosion lui,  sembla l'ignorer
Ce bouclier resta ainsi quelques secondes puis rapetissa en se repliant doucement sur lui même
Les hommes en bleu semblaient surpris qu'il ait survécu mais ils se reprirent vite (ou alors tout au singulier. J'me suis basée sur les verbes). Le petit chef donna des ordres pour se préparer à être attaqué par (?????? pas plutôt: donna des ordres afin se préparer à une nouvelle attaque de...? ou donna l' ordres de se préparer à être de nouveau attaqué par...?) la femme aux ciseaux.
Les autre hommes n'avaient pas eu le temps de réagir. À peine leur chef mort qu'ils commencèrent (trop maladroit à mon sens commencèrent-ils? ou À peine leur chef fût-il mort qu'ils...)à changer de couleur
Il ne resta bientôt plus que deux ciseaux de tailles normales (pas sûre que tailles normales puisse être au pluriel ici puisqu'il s'agit de taille dans le sens général et pas particulier) dans chacune des mains de la femme verte, elle les (ici les se rapporte aux mains de la femme donc, incohérence)rapprocha et ils se lièrent pour former une paire de ciseaux, d'apparence toute-à-fait (je suis pas sûre que tout s'accorde dans une expression toute faite comme celle là et à peu près certaine qu'on accorde pas quand l'expression est reliée par des tirets) normale, qu'elle rangea dans une poche de son pantalon.
« Je suis désolée que tu aies été pris dans tout ça. Tu aurais dû te cacher … Sinon, tu vas bien ? Rien de cassé ? »





On dirait que tu as posté tes textes brut de décoffrage au débotté. (c'est d'ailleurs ce qui a du se passer pour que tu les largues dans cet état et tous d'affilé) Il leur manque tout le polishing. L'idée reste bonne et l'histoire intéressante mais la lecture est rendue fastidieuse par tout un tas de fautes de maladresses et d'incohérences. Le style est brouillon, le champs sémantique réduit, la syntaxe approximative. Certaines phrases sont tellement pétées de virgules que vl'à t'y pas qu'on arrive à la fin qu'on a perdu l'début. A cause de cela on ne comprends parfois pas à quoi s'appliquent certains adjectif/adverbes/compléments/pronoms personnels /etc...  ce qui ajoute à la confusion et à l'impression de "pas fini".
On ne retrouve pas le travail et le soin des chapitres précédents. J'ai vraiment plus l'impression de voir un travail en cours, une espèce de blocking de texte qu'un véritable récit fini.

Je suis désolée mais là je n'ai qu'un mot: Dommage.

Parce que, franchement, ton histoire est méga bien je trouve vraiment dommage de la torcher comme ça.
Saül
Saül


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Message  Bacrima 14.02.14 8:16

J'ai essayé quelque chose de nouveau : utiliser la frustration comme moteur, mais je ne pensais pas le résultat si décevant.
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