du débat littéraire
2 participants
Géographie de la pensée :: Une histoire, des histoires :: Des histoires de Yoendel :: Géométrie de la pensée : Réflexions, philo & quêtes
Page 1 sur 1
du débat littéraire
Ce matin, l'analyse de différentes dissertations nous ont amené à citer un sujet très intéressant, à savoir la liberté des personnages dans un roman.
Notre professeur m'a alors orienté pour plus de détails sur le débat mené entre Mauriac et Sartre...
Voyez plutôt :
http://sens-public.org/spip.php?article408
J'ai trouvé ça super intéressant.
En temps qu'auteur, quelle place accorder à un personnage : laisser la plume nous surprendre, au risque de voir le personnage se contredire ?
Ou alors jouer sur l'omniscience et l'omnipotence du romancier pour orienter systématiquement les protagonistes ?
Notre professeur m'a alors orienté pour plus de détails sur le débat mené entre Mauriac et Sartre...
Voyez plutôt :
http://sens-public.org/spip.php?article408
J'ai trouvé ça super intéressant.
En temps qu'auteur, quelle place accorder à un personnage : laisser la plume nous surprendre, au risque de voir le personnage se contredire ?
Ou alors jouer sur l'omniscience et l'omnipotence du romancier pour orienter systématiquement les protagonistes ?
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: du débat littéraire
Et ça continue !!
Pour plus de détails "précis" sur le débat, lisez ça : c'est déjà un peu plus nuancé et expliqué : http://www.arts.kufauniv.com/journal%20of%20adabul-kufa/2/nmber%204/fiften.pdf
Je trouve ce débat passionnant !!
Car pour moi, la liberté qui m'est due est celle que j'ai le devoir d'accorder aux autres. Aux fourmis, aux animaux, aux hommes.
Un personnage de roman naît, vit, meurt, cela ne me pose aucun souci. Mais que je contrôle totalement son destin me fait penser qu'inexorablement le mien l'est tout autant.
SI je n'offre pas de liberté aux autres, alors j'estime que n'importe qui a le droit de me priver de ces mêmes libertés que j'ai négligées.
Pourtant, ce ne sont que des lignes couchées sur un papier. Un moyen, en somme, de se défouler, de coucher ses émotions, ses impressions, ses sensations, ses sentiments. Je le concède. Mais dans ce cas, en ce qui me concerne, la liberté de mes personnages passe avant certaines de mes libertés... pourquoi ? Tout bêtement parce que le seul lieu où mes utopies sont encore viables est encore dans ma tête.
Y détruire des "pseudo-vies" délibérément est un acte comme un autre.
Mais je protège mes créations car en ce qui les concerne, leur perte est un échec à mes yeux. Si un perso de roman meure, c'est par le fruit de la plume, mais ce n'est pas parce que je l'ai décidé par la raison ni par la vengeance.
Et je fonctionne de cette façon pour quasiment tout acte de violence : il m'est impossible de (me/te/le/les/vous/nous) violenter non pas par incapacité physique, mais parce que je sens que mon environnement est suffisamment violent pour qu'un acte de ma part ne compense rien mais au contraire me donne un sentiment d'échec profond.
Ma réponse à la violence est la non-violence. Je canalise. C'est une façon de voir comme une autre, elle a ses défauts et ses excès, mais je l'assume comme je peux...
Pour plus de détails "précis" sur le débat, lisez ça : c'est déjà un peu plus nuancé et expliqué : http://www.arts.kufauniv.com/journal%20of%20adabul-kufa/2/nmber%204/fiften.pdf
Je trouve ce débat passionnant !!
Car pour moi, la liberté qui m'est due est celle que j'ai le devoir d'accorder aux autres. Aux fourmis, aux animaux, aux hommes.
Un personnage de roman naît, vit, meurt, cela ne me pose aucun souci. Mais que je contrôle totalement son destin me fait penser qu'inexorablement le mien l'est tout autant.
SI je n'offre pas de liberté aux autres, alors j'estime que n'importe qui a le droit de me priver de ces mêmes libertés que j'ai négligées.
Pourtant, ce ne sont que des lignes couchées sur un papier. Un moyen, en somme, de se défouler, de coucher ses émotions, ses impressions, ses sensations, ses sentiments. Je le concède. Mais dans ce cas, en ce qui me concerne, la liberté de mes personnages passe avant certaines de mes libertés... pourquoi ? Tout bêtement parce que le seul lieu où mes utopies sont encore viables est encore dans ma tête.
Y détruire des "pseudo-vies" délibérément est un acte comme un autre.
Mais je protège mes créations car en ce qui les concerne, leur perte est un échec à mes yeux. Si un perso de roman meure, c'est par le fruit de la plume, mais ce n'est pas parce que je l'ai décidé par la raison ni par la vengeance.
Et je fonctionne de cette façon pour quasiment tout acte de violence : il m'est impossible de (me/te/le/les/vous/nous) violenter non pas par incapacité physique, mais parce que je sens que mon environnement est suffisamment violent pour qu'un acte de ma part ne compense rien mais au contraire me donne un sentiment d'échec profond.
Ma réponse à la violence est la non-violence. Je canalise. C'est une façon de voir comme une autre, elle a ses défauts et ses excès, mais je l'assume comme je peux...
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Re: du débat littéraire
Très intéressante façon d'appréhender la vie de nos personnages...
Si je pouvais suivre ça...
Ce qui me paraît logique dans l'Intramonde ne l'est pas toujours sur papier... L'Intranisation est de plus en plus perturbée par des écarts... Cruel perfectionnisme qui m'a peut être fait détruire une de mes œuvres, au départ si splendide...
Je ne me souviens plus de l'Intranisation II telle qu'elle était au départ... La troisième partie est intacte... Non, elle non plus.
C'est... Déplorable. Je me rends compte aujourd'hui que des mois de surimpression ou balayé l'image originelle... Il va falloir plus de temps encore pour rebâtir toute l'histoire incohérente telle que je m'en souviens partiellement.
Puisse vos projections mentales me pardonner un jour... En voulant les faire tant ressembler a vous, je les ai modifiées.
- A ce moment, je suis parti dans l'Intramonde vérifier certains points -
L'Intranisation II reste bancale en de nombreux points, même dans l'Intramonde.
Il me faut trouver sans m'éloigner... Sinon, jamais la version texte ne pourra être publiée.
Si je pouvais suivre ça...
Ce qui me paraît logique dans l'Intramonde ne l'est pas toujours sur papier... L'Intranisation est de plus en plus perturbée par des écarts... Cruel perfectionnisme qui m'a peut être fait détruire une de mes œuvres, au départ si splendide...
Je ne me souviens plus de l'Intranisation II telle qu'elle était au départ... La troisième partie est intacte... Non, elle non plus.
C'est... Déplorable. Je me rends compte aujourd'hui que des mois de surimpression ou balayé l'image originelle... Il va falloir plus de temps encore pour rebâtir toute l'histoire incohérente telle que je m'en souviens partiellement.
Puisse vos projections mentales me pardonner un jour... En voulant les faire tant ressembler a vous, je les ai modifiées.
- A ce moment, je suis parti dans l'Intramonde vérifier certains points -
L'Intranisation II reste bancale en de nombreux points, même dans l'Intramonde.
Il me faut trouver sans m'éloigner... Sinon, jamais la version texte ne pourra être publiée.
Klev- Admin
- Emploi/Loisirs : Administrateur en torpeur.
Re: du débat littéraire
bonne chance et bon courage !! Le résultat en vaut la chandelle !!
Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Sujets similaires
» Un univers littéraire pas forcément fantaisiste, conformément au titre de la section
» WebRadio et Débat
» Débat-on de philosophie des sciences ?
» WebRadio et Débat
» Débat-on de philosophie des sciences ?
Géographie de la pensée :: Une histoire, des histoires :: Des histoires de Yoendel :: Géométrie de la pensée : Réflexions, philo & quêtes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|