Mon ciel mon parapluie.

Non je n'ai pas bu. En revanche j'avoue me sentir désaxé et passablement vide.

J'aurais envie de parler de Stupeflip. Mais je ne le ferais pas.

Je me sens vide. Comme un disque dur externe tout neuf dont on pourrait faire plein de choses, mais qui reste vide.

Vide. Comme l'œil, un organe merveilleux. À l'intérieur il est tout vide. Enfin je crois. Des capteurs, tout ça. Mais on s'en fout en fait de la biologie, pardon, de l'anatomie, de l'œil.

Je m's'ens pas dans mon assiette.

Sans queue ni tête.

Ah ah.

Vide comme un bon jeu vidéo.

Vide comme une boîte de métal au bord de la route.

Vide et plein comme le vide. Je me trouve parfois plein mais là c'est vide.

Plein d'histoires, plein de vides à meubler. Plein d'ennui, c'est a mourir, a craquer. Je rime je pense, c'est la déprime. La musicalité m'effleure et je m'encharme. Je dis n'importe quoi mais l'important c'est l'exercice et ça à son charme.

Je me sens vide comme un chrysalide.

Plein comme une bouteille d'encre de chine.

Utile comme la mine du critérium qui reste à la fin.

Utile aussi pour lui mais ça c'est certain.

J'ai pas envie de penser et pourtant je m’ennuie. Je crois que j'ai envie d'être avec lui mais une fois ça bon c'est fini.

Je veux tout le temps des choses et quand je les ai ça me paraît simplement bon.

Il me manque un tas de trucs et un tas de pièces dans la tête.

Les mathématiques reviennent et ma jeunesse avec. Je me sens presque vieux comme si quarante ans étaient passés ou allaient le faire bientôt. J'en ai quasi moitié moins et j'me sens parfois déjà nostalgique.

Ma vie d'enfant est passée et c'était mieux avant.

Mais même ce gosse s'ennuyait alors peut être que j'ai rien perdu ni gagné.

J'ai perdu du temps à vouloir jouer sans jamais trop réaliser.

L'animal social me barbe presque autant que ma barbe est rasante.

J'ai une impression de vide constant mais quand je pense à lui ça va mieux.

Que vais-je devenir quand la chimie tombera et que je devrais continuer comme ça ? Il faut que je tombe amoureux souvent, souvent de lui, comme déjà souvent en ce moment.

Parler sans réfléchir c'est toujours amusant.

Mais à quel moment suis-je moi entre celui où je dis n'importe quoi et le moment où mes propos sont plus verbeux ou hideux ?

Ma vie est comme une expérience cinématographique. La vie est comme ça.

On peut aller dans la salle de ciné mais c'est pas bien de quitter au milieu, par respect pour les gens qui on fait le film.

Cela dit j'ai pas envie de mourir, non

Je sais même pas pourquoi j'écris ça non plus.

J'me sens juste vide et un peu trop plat

Comme un carré dans un espace tridimensionnel à six bras.

Tout ça manque parfois un peu de folie et d'amertume.

Alors je regarde mon clavier, et je me dis pourquoi pas

Écrire de la merde ne tue pas et parfois les gens aiment ça.

Faire ce qu'on aime c'est facile à dire.

Parfois j'ai l'impression de décider comme un enfant

Parfois j'ai l'impression que cet enfant n'a pas vraiment choisi grand chose et ne fait que reproduire

Et souvent ce n'est pas qu'une impression

C'est juste le point de vue qui change.

Qui lira ce texte ?

Qui le relira ? Pas moi je pense.

J'ai l'impression d'être un acteur en l'écrivant. Vous vous faites entuber et ce n'est pas moi qui écrit ! Dit l'enfant.

Mais c'est pas grave, c'est marrant.

Ma mélodie me reste en tête et c'est Stupéfiant.

Oublions tout ça et postons un peu.

Là c'est pire qu'un blog, c'est l'alcool du littéraire

Le moment où même ses mots sont chiants et alourdissent l'air du lecteur.

J'ai pas envie de penser et pourtant je m’ennuie. Je crois que j'ai envie d'être avec lui mais une fois ça bon c'est fini.

Je veux tout le temps des choses et quand je les ai ça me paraît simplement bon.

J'ai parfois les même pensées... ça arrive.

Que vais-je devenir quand la chimie tombera et que je devrais continuer comme ça ? Il faut que je tombe amoureux souvent, souvent de lui, comme déjà souvent en ce moment.

Aucune idée...
Mais je suis persuadé, pour avoir déjà rencontré de tels couples, qu'il y a moyen d'entretenir "la chimie", comme tu dis. Il faut juste l'entretenir, via pleins de petits moyens quotidiens... faire attention à briser la routine... c'est tout un travail, j'en ai l'impression...
Et je n'ai pas encore vécu toute une vie, donc je ne peux pas répondre avec certitude...
Tomber à nouveau régulièrement amoureux... *sourire* ça m'arrive... bien plus souvent qu'on ne le pense...

... que tu ne le penses.   

Qui lira ce texte ?

Qui le relira ? Pas moi je pense.

Moi.

Et Moi. Je l'ai déjà fait...


...et le referai.