[JDR] La Milice.

[NB : ce jeu de rôle est juste l'histoire de ce qui se passe dans la milice. Rien de plus. Il recoupera le Jeu de Rôle "Lieu de rencontre" lorsque besoin sera, et le cas échéant sera précisé]

Dans le Bourg, tandis qu'une troupe filait avec à sa tête un enfant, la troupe de miliciens dormait à poings fermés.

Jusqu'à l'arrivée étrange d'un être au sombrero.

Ce dernier prit son temps pour analyser la situation, puis s'approcha de la fiole brisée à l'origine du maléfice.
Il y récupéra un morceau de cheveu, sourit d'un air amusé, le nettoya vaguement, puis, le tenant doucement dans le creux de sa main, souffla dessus.

Alors, dans le groupe en tas autour de lui, un mouvement naquit.

Il se dirigea vers le premier homme qui ouvrit les yeux : le porteur de la mèche.

Ouvrant grand les yeux, les paupières lourdes de ce sommeil forcé, notre grand homme reprenait ses esprits et pour une fois il n'était plus bourré !

se relevant et chancellant suite a quelques uns effets secondaires de la potion il prit conscience de ne plus être le seul éveillé. une autre personne se dirigeait vers lui. étrange personne' pour le moins, vêtu comme l'enfant qui venait tout juste de l'humilier au plus haut point il dégageait une aura de puissance. pas nécessairement imposante cette personne semblait dangereuse probablement a même de le tuer avant qu'il n'ait le temps de réagir. il se prépara donc a un éventuel affrontement et se mis en garde des éclairs circulant le long de ces doigts.

L'être au sombrero eut un sourire amusé et leva une main en signe de paix.

"Du calme. Je ne suis pas votre ennemi. Je viens juste quémander des renseignements."

Il releva la tête et son sombrero ne cacha plus son visage.


à moins de se concentrer fortement, personne ne retiendrait son visage.
Hormis peut-être un détail : les oreilles de chat.

Il avança légèrement, montrant les mains en signe de paix, sa main droite tenait toujours la mèche de cheveux.

"Dites moi, mon brave... à votre amusant air, vous avez croisé quelqu'un me ressemblant... un enfant. Sauriez-vous où il est ?"

Son sourire était extrêmement amusé par la situation.

Tout en demandant cette réponse, il s'assit tranquillement sur le sol, jetant un regard amusé au reste des survivants de la milice qui se relevaient.

Puis il observa un corps égorgé et eut un air à la fois stupéfait et amusé.

"Houla ! certains de ces corps ne sont pas ce qu'il y a de plus vivants. Voilà qui est amusant... qui a fait cela ?"

- Qui as fait ça ? Une brute ! Il n'y a pas d'autres mots pour le décrire, répondit le grand homme cherchant à comprendre comment fonctionnait cet être à l'apparence de chat. Malgré toutes les protections et caches vestimentaires personne n'avait encore pu le tromper sur son apparence, ni cet être étrange ni son homologue miniature. Il ressentait ces choses là et ce qu'il ressentait ici s'ajoutait à un vent de peur émanant de ce félin.

- La mort ne semblait pas lui importer. Il jugeait cela "amusant", comme vous dites, repris-t-il, et quand à votre autre demande j'ai bien croisé une personne vous ressemblant. Il est le responsable de ceci, dit-il en désignant la mèche de cheveux que tenait son interlocuteur et avec un grand sourire qui ne laissait rien présager de bon, mais ses jours sont désormais comptés.

L'être au Sombrero se tourna vers le grand homme et lui jeta un regard à la fois amusé et appuyé.

"amusant...Il y a plusieurs sortes de brutes, voyez-vous. Il y en a des subtiles, des assassins, des barbares, des voyous, des brigands... chacun a son fonctionnement propre. Et celui là semble particulièrement savoir manipuler les tranchants affutés. Un assassin ?"

Il réfléchit un instant.

"La mort ne semblait pas lui importer, dites vous ? Voilà qui est amusant... la mort n'est pas grand chose, vous savez. Comme la vie."
Le félin sourit en regardant le ciel d'un air particulièrement amusé.
"Je ne connais que deux exceptions dont la mort m'importe. Et encore... l'une des deux est déjà morte plusieurs fois."

Ensuite, il regarda la mèche de cheveux avec un petit sourire.
"Bien sûr qu'il est responsable de cela. Ce type de magie n'est pas habituel, et n'est pas vraiment transmis, voyez-vous... pourtant c'est fou ce qu'on peut faire avec. Même si mon petit frère est limité, il peut déjà faire pas mal de choses... où est allée cette petite crapule ?"

Il pointa du regard la troupe qui se méfiait de lui avec un air sûr, assuré, et presque dédaigneux.

Puis, attendant sa réponse, il marmonna pour lui-même "Alors ...une morsure, des traces d'égorgement de la part d'un assassin aux lames affutées, et un tapis de sol trainant au milieu. Un paire de bottines... au moins 4... "

Puis à haute voix : "alors, où est ce sacripant à l'heure dite ? J'ai pas trop le temps, voyez-vous !"

[hrp]Coups de lames plus longues ? Référence a ?[/hrp]

[à une erreur de ma part. J'avais momentanément oublié qu'Arnold était un six coup, et qu'il n'a donc même pas été utilisé. Je corrige]

[ Arnold est un flingue mais l'homme qui suivait lui il a pas des joujoux?]

[hrp]Réponse : Non.[/hrp]

Il n'entendit pas la fin de son discours. Son esprit s'était arrêté lorsque cet homme à l'allure féline avait dit : ...Même si mon petit frère...
Ses réflexes reprenant le dessus à l'inefficacité de son esprit, les éléments commencèrent à se modeler autour de lui selon un principe étrange pour qui semble avoir perdu toute capacité de réflexion : la volonté.

Les arc bleutés qui l'entouraient donnaient un contraste créant peur et nausées aux plus chevronnées des artistes. La tunique ample qui pendait derrière ce grand home renforçait l'impression de puissance et de sagesse qu'il souhaitait donner, rappelant la tunique des moines soldats. Mais les manches déchirées à hauteur d'épaule et la couleur noir de cet habit ne laissait en rien présager son appartenance à cet ordre car l'épée qui leur est d'ordinaire assignée n'est pas présente.

La densité de l'air augmenta progressivement autour de l'homme qui tendit alors les bras de chaque côté de son corps puis les joints en un arc de cercle qui traduisait une maîtrise profonde du geste pour le moins symbolique, puisque sans effet notable autre que l'apparition d'un arc électrique supplémentaire. Ce dernier venait entourer les bras de son porteur à la manière d'un serpent cherchant à étouffer sa proie.

Le Chat au sombrero eut un immense rire.

"Eh ho, toi, le bleu, tu voudrais m'empêcher de rosser mon frère ?? T'es un sbire à lui ??"

Il eut un grand rire et se leva doucement.

"Si tu veux m'empêcher de lui faire du mal, va falloir te rappeler qui je suis, l'ami !"

puis, d'un claquement de doigt, il disparut. Tout simplement.

Pour réapparaître sur le rempart, bien en évidence à la vue de tout le monde.
Sans se départir de son habituel sourire amusé.
Ses yeux pétillaient de malice.

Mu par des réflexes longuement travaillés et un entraînement ardu l'homme leva ses bras au dessus de sa tête, prenant une pose de prêcheur, tout en n'ayant aucune conscience des réactions de son adversaire.

Les arcs électriques qui parcouraient son corps se tendirent alors entre ses bras et formèrent une sphère que quiconque aurait essayé de traverser l'aurait regretté. Moins un pouvoir d'attaque il pris conscience d'avoir ainsi dévoilé son pouvoir de défense absolu.

Imperturbable son esprit se remis en marche, analysant la situation nouvelle : le chat puisqu'il n'en connaissait pas le nom était le grand frère du petit matou. Un regard aux alentour lui appris qu'il avait définitivement quitté la milice et que celle ci ne semblait pas en être mécontent puisque de leur membres seuls les morts n'avaient pu s'enfuir. revenant au chat géant il ne compris pas comment il avait pu se retrouver aussi loin. Son sort ne durait habituellement que quelques secondes au plus, ce qui suffisait amplement à le calmer. Son désarroi avait-il donc duré si longtemps ?

Ne voyant aucune intention obscure dans ce personnage il relâcha ce bouclier ai risquez de perdre a nouveau ses moyens, mais le pire semblait être passé.

Le Chat sourit du haut de la tour.

"Alors, où est passé mon garnement de frère ? Quelqu'un pour m'indiquer où je pourrais le stopper dans ses exactions douteuses ?"

Il jeta un coup d'oeil à l'homme aux arcs qui venaient de disparaître avec un air amusé.

" Vous avez quelque chose contre ce gamin, vous aussi ?"

Le Chat rit en hésitant puis ajouta :

"Pourtant il semble vous apprécier. C'est de lui le petit mot qui dépasse de votre poche ?"

N'ayant pas remarqué le fameux mot qui dépassait de sa poche, il sorti le petit papier et après un rapide coup d’œil le tendis à cet homme.

- Ce vous est adressé je croit.

Le Chat sauta de son perchoir et atterrit souplement sur le sol, puis s'approcha sans la moindre gêne de son interlocuteur et tendit le bras pour se saisir de l'objet.

Et il lut le message à voix haute.

"désolé pour vos cheveux, si vous voulez les récupérer, rendez-vous à la Caverne Mythique demain soir 21h30. Surtout ne confondez pas avec le mythe de la Caverne."

Puis il eut un sourire amusé et se tourna vers le type.

"Non, décidément, mes cheveux se portent à merveille !"
Il tira un des cheveux qui lui retombait légèrement sur le front, long de quelques centimètres...
"Non, ce doit être pour vous. Mais merci pour le renseignement."

- Ce n'est pas cette vague histoire de cheveux qui constitue ce message. L'information de trouve dans la caverne mythique. Il savait qu'il était suivi et joue avec son poursuivant en lui indiquant sa destination. Je ne connait pas ce lieu, cela vous dit-il quelque chose ?

L'Hybride eut un sourire amusé à la mention de ce fait.

"Oh, je ne savais pas plus que vous en venant ici quel serait cette...mythique Caverne. Cependant, j'ai pris le temps de me renseigner."
Il exhiba fièrement le Guide Néo-touristique de la région et de ses restaurants, avec un sourire freedent surjoué.

Puis il reprit son sourire habituel.

"C'est au Nord d'ici, je crois. Tout droit par cette porte. Cependant je doute que mon frère sache qu'il était suiv...à moins que..."

Son sourire disparut quelques instants pour laisser place à un sourire plus énigmatique... avant de reprendre un grand sourire amusé.

"C'est amusant... il aurait remodelé le carnet que je lui ai prêté dans ce sens...alors peut-être qu'il sait."

Le chat se retourna lentement et commença à marcher vers la porte.

"Je sens que le combat va en valoir la peine."

Puis il se retourna avec un immense sourire amusé, et, regardant son interlocuteur droit dans les yeux depuis la porte qu'il s'apprêtait à franchir, ajouta d'un ton interrogatif :

"Alors, vous venez ?"

- Je viendrai. lui répondit-il d'un ton soudainement désintéressé. Mais avant de partir il va nous falloir prendre une décision. Dit-il dirigeant ses bras vers un pan de mur. L'air se mit à onduler, comme lors de fortes chaleur et cette vague traversa le muret.

- Les chats aiment les poissons parait-il. Si c'est aussi votre cas vous conviendrez que celui là, s'il n'est pas comestible, est d'un intérêt plus important.

Et brusquement, il ramena ses mains vers lui faisant exploser ce petit mur et dévoilant un officier qui tenta de prendre les jambes à son cou. Il était resté avec pour objectif de rapporter un maximum d'information à son commandement et bien mal lui en pris. N'ayant qu'entendu la conversation il n'avait pu voir le félin se téléporter et ne pouvait se douter des pouvoirs de cet autre protagoniste. Ne lui laissant pas le temps d'avoir fait trois mètres, le grand homme le stoppa net dans sa course. En effet cet officier flottait à présent à quelques centimètres au dessus du sol et le grand homme rétractant ses mains l'attirait progressivement à lui.

Ainsi se retrouva-t-il bloqué entre le félin et le grand homme, incapable de s'en sortir.

- Qu'allons-nous faire de lui ? repris alors le grand homme. Il en sait beaucoup trop et à moins que vous ne puissiez lui enlever ses souvenirs .....

Le félin eut un sourire amusé.

"Je crains fort de ne pas posséder ce pouvoir. Chez moi, on ne domine pas les esprits... c'est un peu une règle... seuls les démons usent de ce pouvoir, et je n'en ai pas croisé à des kilomètres... "

Il s'approcha de la victime flottant et le dévisagea avec un peu de délectation.

"Pour le compte de qui travaillez-vous, dites moi ?"

un jeune homme aux cheveux courts et tout aussi noirs que ses vêtements se glissa furtivement au milieu de la place et se racla légèrement la gorge pour attirer l'attention. "Monsieur, nous avons ratissé les environs, un des guetteur que nous avions posés a été déclenché. Il semble qu'il partiraient en direction du nord. Nous avons également obtenu quelques informations de manière plus radicale. Il semble promettre des terres et des richesses à qui le suit... Du moins d'après ce contrat-ci." déclara-t-il en exhibant un rouleau de parchemin maculé.

Le chat se désintéressa illico de l'être immobilisé en l'air, claqua des doigts et réapparu instantanément devant l'homme noir, la main posée tenant fermement le parchemin.

"faites voir ?"

Il ne laissa pas l'autre faire et se saisit de l'objet pour l'observer.

"Hm... contrat classique... Pointe de magie pour la désertion... normal, quoi."

- Hum ? De la téléportation ? Efficace mais vous ne pouvez l'imposer à autrui sans conditions. Je préfère ma méthode. Au moins ma cible ne doit pas nécessairement avoir donné son accord ou être ... Hum disons perturbée. Réglez donc vos affaires. Je m'occuperai personnellement de cet intrépide. Énonça le grand homme d'un ton sans appel provoquant divers tremblements chez le milicien qui avait jusqu'alors réussit à conserver son calme.

Bon qu'allons nous faire de toi ? Dit alors notre grand homme, s'éloignant ainsi et passant hors de portée d'écoute des oreilles probablement affutées ce mi-félin.

Un mouvement de bras et l'air autours d'eux se brouilla.

- Voilà qui est bien, ainsi il ne pourront pas nous écouter par magie. Je vais maintenant devoir statuer sur ton sort milicien. Tu m'as mis dans une position très embêtante. Il y a quelques décennies j'aurais pu régler ce problèmes sans dommage mais j'ai depuis .....perdu certaines de mes facultés. Je ne peux donc te faire oublier ce que tu as appris aujourd'hui sans te tuer.

Le teint de l'officier devint livide, ses yeux reflétaient une peur indicible de la mort. Il commença à s'agiter, essayant de sortir de cette inflexible étreinte.

- Tu ne pourra sortir de cette prison que lorsque je t'aurai libéré. Cesse de t'agiter tu me fait perdre mon temps. Dit alors le grand homme d'un ton sec. J'ai une solution pour toi mais tu devras pour cela y consacrer ta vie.

- Je veut pas mourir. répondit faiblement le milicien.

- Bien, très bien. C'est un point de départ. Tu sera mes yeux et mes oreilles. Je saurai tout ce que tu diras, tout ce que tu fera. Tu n'aura plus de secrets pour moi, je pourrai t'appeler, t'ordonner, te contrôler si je le veut mais tu vivra. Si tu me trahit tu mourra, si tu parle tu mourra, si tu n'as ne serait-ce que l'idée de t'opposer à l'un de mes projets tu périra. Est-ce clair ?

Voyant ainsi son seul moyen de rester en vie le milicien pas encore très sûr de ce qu'impliquait ce contrât acquiesça d'une voie très faible.

- Ainsi soit-il.

Il tendit alors ses bras vers le milicien qui crut vivre ses derniers instants. Un arc énergétique traversa alors l'espace qui les séparaient s'enroulant autours du milicien avant de s'infiltrer dans son corps comme une décharge électrique.

Le grand homme le libéra alors de ses chaines invisibles et s'en revint vers le félin qui l'observait de loin, se demandant ce qu'il avait bien pu faire.

- Et n'oublie pas prévint il un dernière fois. Trahison et suicide ne font plus qu'un pour toi.

Il se souvint alors des seules personnes qu'il avait été obligé de lier ainsi. Pas une seule n'avait tenue plus d'une journée. Qu'en serait-il de celui-ci ?