Triorbis

Triorbis

Dans ce monde, les plus grands sont rois.
Et l'on porte constamment des échasses.

M découvrais son monde.
La science et la foi le soutenait, mais c'étaient deux échasses de taille différentes.
Boitant dans ce monde insensé nommé réalité, il trébucha sur l’amour, se pris les pieds dans la solitude et s’écroula dans l’indifférence total de ses congénères.


A découvrait le monde.
La science lui permis de marcher, le rêve d’avancer.
Il n’eut pas le courage de croire en Dieu ni de résister à ses pulsions primaires lorsque la mort vînt rôder près de sa sœur.
Trébuchant sur les tentations, il ne faisait plus que ramper lorsque quelqu’un s’affala près de lui.


A et M s’aidèrent mutuellement à se relever.
Autour d’eux, les autres s’appuyaient sur des choses aussi futile que dérisoires : l’apparence, les non-dits, l’acceptable …
Ces autres, propres sur eux, les toisaient de haut comme on l’eut fait de fourmis.

Alors dans ce monde incohérent, M et A joignirent leurs mains et s’envolèrent au-delà de l’imagination.
Là où même les autres n’étaient pas assez grands pour les toiser.
Leur folle ronde ne s’arrêta pas là, et pour permettre à ceux qui un jour voudraient aussi s’échapper de la réalité, M et A laissèrent une porte ouverte au nom incongru :

Géographie de la pensée.

Peut être est-ce la musique que j'écoutais en lisant… Mais j'ai trouvé ça épique, tel une danse folle et insurmontable.

Et maintenant que je le relis, le mot "danse" me vient aussi en tête