Lettre à celui qui lira
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Lettre à celui qui lira
Lettre à celui qui lira,
Aujourd'hui, je suis encore là et las d'être encore là, et ce soir bientôt plus, certainement. Et ce soir, bientôt plus.
Cassé par ce que le monde croyait de moi, qui ne suis bientôt plus, bien tôt pour cette vie qui n'aurait jamais dû être et les étoiles dansant dans tes yeux, n'auraient jamais dû naitre. Ce n'est pas les mots qui tendent à parler, ni ma mains et l'encrier, déjà vidé, par la colère et les mur noirs par mes pensées, ce monde que je veux, choir, éteint. Parce que de mon être, je ne suis rien, rien que le souvenir des sentiments dissipés, par tout ce que nous avons créés, moi et la volonté de ne plus exister. Et tu te croyais démon ?
Le Mal Absolu se contente du Vide car c'est dans ces limbes que l'âme ne meurt jamais et vit éternellement de toutes ses peines et chagrins. Attrayante folie qui est celle de la fin, terminant le début d'un idéal et par les traces qu'elle laissera, la passé ne pleurera plus de n'avoir su resté présent. L'Homme crée des erreurs qu'il n'efface pas complétement, et les miennes ne s'effacent pas tout simplement.
J'ai refusé, l'ange s'est envolé. Et tu te voulais démon ? J'emmènerais toujours ma désolation, et m’abimerais dans sa contemplation par la triste idée que bientôt plus. Brisé par ce que tu pensais de moi et la raison de tes mots a su plaire à l'écho de mes pleurs.
Peur d'avoir encore à désirer, car la plus malheureuse des âmes doit encore aimer pour mourir, et la boucle trouva son nœud.
Et mes mains terminent ce nœud, lentement, tremblant, je suis là, bientôt plus. Demande toi ce qui s'achève et par amour celui qui me trouvera, ainsi, sous un seul linceul pour une personne, comme je l'ai toujours été. Je repense à ces petites mains qui m’étreignent et me font mal, les doigts de l'enfant que j'ai perdu, moi. Avec tout les espoirs que l'on peut croire, le beau monde enchanté et ces gens bienveillants, mais quand la petite ombre blanche de ton âme immature découle de ta gorge éventrée par tout ce que ressent la simple secousse de ta poitrine hébétée, la seule étendue possible est celle qui salira tes draps de la violence réelle qu'est le Monde et ses occupants édentés de raison.
Et ma lettre s'achève ainsi car mon encre n’écrit plus et mon sang bientôt plus.
Aujourd'hui, je suis encore là et las d'être encore là, et ce soir bientôt plus, certainement. Et ce soir, bientôt plus.
Cassé par ce que le monde croyait de moi, qui ne suis bientôt plus, bien tôt pour cette vie qui n'aurait jamais dû être et les étoiles dansant dans tes yeux, n'auraient jamais dû naitre. Ce n'est pas les mots qui tendent à parler, ni ma mains et l'encrier, déjà vidé, par la colère et les mur noirs par mes pensées, ce monde que je veux, choir, éteint. Parce que de mon être, je ne suis rien, rien que le souvenir des sentiments dissipés, par tout ce que nous avons créés, moi et la volonté de ne plus exister. Et tu te croyais démon ?
Le Mal Absolu se contente du Vide car c'est dans ces limbes que l'âme ne meurt jamais et vit éternellement de toutes ses peines et chagrins. Attrayante folie qui est celle de la fin, terminant le début d'un idéal et par les traces qu'elle laissera, la passé ne pleurera plus de n'avoir su resté présent. L'Homme crée des erreurs qu'il n'efface pas complétement, et les miennes ne s'effacent pas tout simplement.
J'ai refusé, l'ange s'est envolé. Et tu te voulais démon ? J'emmènerais toujours ma désolation, et m’abimerais dans sa contemplation par la triste idée que bientôt plus. Brisé par ce que tu pensais de moi et la raison de tes mots a su plaire à l'écho de mes pleurs.
Peur d'avoir encore à désirer, car la plus malheureuse des âmes doit encore aimer pour mourir, et la boucle trouva son nœud.
Et mes mains terminent ce nœud, lentement, tremblant, je suis là, bientôt plus. Demande toi ce qui s'achève et par amour celui qui me trouvera, ainsi, sous un seul linceul pour une personne, comme je l'ai toujours été. Je repense à ces petites mains qui m’étreignent et me font mal, les doigts de l'enfant que j'ai perdu, moi. Avec tout les espoirs que l'on peut croire, le beau monde enchanté et ces gens bienveillants, mais quand la petite ombre blanche de ton âme immature découle de ta gorge éventrée par tout ce que ressent la simple secousse de ta poitrine hébétée, la seule étendue possible est celle qui salira tes draps de la violence réelle qu'est le Monde et ses occupants édentés de raison.
Et ma lettre s'achève ainsi car mon encre n’écrit plus et mon sang bientôt plus.
Dernière édition par Crue Elle le 26.08.14 22:35, édité 1 fois
Crue Elle- Humeur : D'une Obscure Clarté
Localisation : Un lieu chargé de Vie où l'on rêve de Mort
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... je sais jamais quoi dire ...
En tout cas c'est joli...
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Yoendel- Humeur : variable... dérivable... et même C-infinie
Bacrima- Humeur : Une pointe de joie et un soupçon d'amusement
Localisation : Dans ma chambre, rarement ailleur ...
Emploi/Loisirs : Japanimer, ça se dit ?
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