Quelques poèmes

Quelques poèmes, vieux débris de ma vie lycéenne.

Les poèmes suivants étaient destinés à quelques-uns de mes anciens professeurs :

À vous tous (Bonjour tout d’abord) :
Je vous prie Mesdames et Messieurs
De bien vouloir apprécier un peu,
Ces quelques vers vous sont destinés,
Et j’ai eu du mal à les trouver.
Et surtout ne les prenez pas mal
Car peu de choses sont véridiques
Et seul un compliment peu banal
Ne saurait être machiavélique. ;-)

À É. Bourgeois (Bonjour aussi) :
Hé, madame Bourgeois
Hé, hé dit-le moi
Mais n’aimeriez-vous pas
Pour la saint Valentin
Une cuve de vin
Ou un nouveau compas ?

À Michelle G. (ou À Londres) :
Ce poème est pour toi Michelle
Qu’en ce jour de la saint Valentin
Tu ne passe ni sous une échelle
Et ni, encore moins, sous un train
Que la pluie ne puisse te chagriner
Quand Londres tu iras visiter
Que dans cette âcre humidité
Tu ne puisses jamais t’enrhumer

À Ingride B. (je ne plaisante pas, ou presque) :
Je t’écris ici pour la saint Valentin,
Ingride qui est plus belle qu’un chien,
Ce court poème est là pour toi Ingride
Dont les cours ne sont pas insipides.
Dans nos bulletins tu as pris place
Et tant que tu resteras efficace
Et ne sentira pas la vinasse
Nous resterons à jamais ta classe.

À Béatrice F.-B. (Et à sa voisine) :
Ma très chère Béa
Ne mangez pas trop de yaourt
Vous prendriez du poids
Et reprendriez du yaourt.
Du son vous en avez
Quand, dehors, vous coupez vos rosiers
Votre voisine est là
J’arrête : je ne l’imite pas.

À M.-Fr. Kourdellah (Le plus long, c’est pour toi) :
Ce poème est pour toi,
M.-F. Kourdellah,
Notre prof d’allemand,
Que sa classe aime tant.
Et si, de temps en temps,
Nous sommes reconnaissants
Nous ne le montrons pas
Et c’est par respect pour toi.
Nos bavardages incessants
C’est hélas ta récompense
Et nous sommes impuissants
Face à notre décadence.
Nous savons apprécier,
Et à sa juste valeur,
Tes cours, y assister,
C’est un grand honneur.

À Céline M. (De moins en moins de syllabes, de la part de C.)  :
Ma très très chère et jolie Céline
Votre beauté est Espagnole,
Plus encore elle est féline
Quand vous buvez de l’alcool
Grace à votre beauté
Vous m’illuminiez
C’est terminé
Bon baisers
Moi et
C.

À B. Boutié (Et tout en alexandrin pour une fois) :
Bienvenue et bon retour madame Boutié
Et alors, dites-nous donc, comment allez-vous ?
J’ai ouïe dire que vous aviez eu un bébé,
Je suis impatient, allez-y, dites-nous tout.
Qui sont les grands-parents ? Combien a-t-il de dents ?
Est-elle il ou est-il elle ? Je suis curieux.
Cela nous ferait rire de la voire un peu
Même si c’est sur une photo en noir et blanc.

À Bruno J. (De son professeur de S.V.T.) :
C’est pour mon très très beau
Mon très petit Bruno
Mon très gentil J...ot
Mon énorme cachalot
Que j’écris ce poème
Simplement car je l’aime
Il est très très petit
Mais c’est mon petit ami

À Stéphane L. (ou comment avouer un secret) :
A toi mon velu Stéphane
De la part de tes cinq fans
À toi qui le soir venu
Se promène torse nu.
Le soir à ta fenêtre
On te contemple en secret,
On espère que, peut-être,
Tu ne lâcheras pas de pets.

À Bertrand L. (presque, presque) :
C’est pour toi Bertrand,
Qui est notre remplaçant.
Tout d’abord nous étions surpris,
À cause de ton air indécis,
Durant le premier cours tu nous convins,
Et pourtant tu sentais très fort le vin.
Mais maintenant nous nous sommes habitués,
Tu es presque devenu notre prof préféré.

À Damien B. (qui a les prétentions d’un cheval de course et les résultats d’un âne) :
À mon Damien,
Mon poney nain,
Tu es joli
Mais riquiqui
C’est le tableau
Qui est trop haut
Et aussi toi
Qui est trop bas

Voilà, c’est tout pour le moment
D’autres viendront avec le temps.
Hé, mais vous avez trop tardez !
Oui, c’est l’heure d’aller enseigner !

Voilà, ces quelques poèmes
M'avais tenu en haleine
Une soiré entière.

Un autre poèmes pour une fille que jadis, j'aima :

Je … … … Toi.


Comment puis-je traduire mes émotions en mots ?
Comment expliquer ce que je ne comprends pas ?
Comment dire à quel point ce sentiment est beau ?
Et peut-être …, En décrivant ce que je vois ?

Lorsque je La vois ? Non, bien avant cela.
D'abord, j'appréhende qu'Elle ne soit pas là,
Ensuite, j'angoisse de croiser Son regard.
Rein ne me fait plus peur que de La voir me voir.

Lorsque la douce prunelle de Ses yeux
Caresse le cœur de mon être malheureux,
Elle avive en moi l'ardente flamme qui sommeille,
Me brulant, me laissant dans le plus simple appareil.

Devant Elle, mon âme et mon esprit sont nus.
Je ne suis plus que défauts et vaines vertus.
L'âme à vif, je souffre, j'ai envie de hurler!
Mais Elle est à même de me rasséréner.

Pendant ce court laps de temps où je m'oublie,
Seule ma douce Déesse de l'amour existe
Et alors que je m'abandonne à la folie
Mes raisons de L'aimer, indomptables, persistent.

Mes raisons de L'aimer? Elle est Elle-même...
Son sourire a la fragilité du cristal,
Et Ses beaux yeux luisent pareils à des étoiles.
Pour de nombreuses raisons encore je l'aime:

Ses joues rosées sont du satin sous mes baisers,
Ses lèvres sont les fruits qui me sont interdits,
Ses cheveux sont animés de mille feux cuivrés,
Et Son corps éthéré semble empli de magie.

Malgré Ses exquises beautés, je suis malade
Malade d'aimer, malade de n'être aimé,
Car malade de naître aimé: on m'a caché
Le véritable sens d'aimer, j'en suis malade.

Si Elle m'acceptait, Elle me soignerait
Et si Elle m'aimait, Elle me guérirait.
Ma douce . . . pour mon salut, je T'en prie,
Veux-Tu n'être que mienne? Je serais guéri!

OHO !!

Que sont-ce là d'agréables souvenirs !
Vous avez conservé ces vers éthérés,
Qui de nos enseignants font la pire huée...
Et qui, taquins, coquins, provoquent en moi le rire !


Ah... Béa, Damien, Stéphane, ...
que de noms imprimés, signifiant à mes yeux,
que de mon vieux passé demeurent des aïeux...


Quant au second poème, je suis heureux déjà,
car de ces vers que j'aime, la fin est corrigée...
Ce "t" pour achever à vastes coup d'épées,
mon envolée lyrique, n'est donc enfin plus la...

Sinon, que dire, que dire ?!
du Profond ? je n'ose pas...
Alors je vais me taire, préférant le silence...
et n'ajoutant plus rien pour en dire plus encore....

Encore une fois touchant.

Merci, merci .

Mon esprit fut un temps concerné par les pensées fleuries de l'Amour. Aujourd'hui, je les trouves toujours aussi mignonnes, niaises, et tellement humaines.

Mon esprit fut un temps concerné par les pensées haineuses de la misanthropie. Aujourd'hui, je trouves les humains toujours aussi niais, mais tellement mignons.