Hypnose

[EDIT : Attention, âme sensible s'abstenir.]

Edit de Klev : Le texte suivant est un piège qui finit de façon (très) gore. Prenez garde.



Bonjour lecteur.
Je t'en prie, installe-toi confortablement.
Je te demanderais de bien vouloir éteindre ton téléphone pour quelques minutes, ou de le mettre en silencieux.
Éteints, débranches, arrêtes toutes sources de distractions et laisses-toi guider par les mots.

***

J'aimerais que tu lises ce texte de bout en bout.

Concentre-toi sur les mots inscrits ici, imprègne-t'en.
Détend-toi.
Lit doucement.
Plus doucement.
Encore plus doucement.
Entend la voix qui prononce les mots que tu lis.
Entend cette voix parler doucement, au rythme de ta respiration;
Doucement.
Lit doucement.
Voilà.
Maintenant que tu prends le temps de lire doucement ce texte, tu vas te concentrer sur ta respiration.
Tu inspires ..................
Et tu expires ...................

Lit doucement.

Respire, doucement, régulièrement.
Détend tes muscles.
Lit doucement.
Tu inspires ..................
Et tu expires ...................

Tu vas garder les yeux ouverts, tu vas me lire, doucement, au rythme d'une voix normal.
Si tu as du mal à le faire, si tu vas trop vite malgré toi, tu peux lire à haute voix, en chuchotant.
Doucement.
Lit doucement.
Respire.
Tu inspire ..................
Et tu expire ...................

Détends-toi, concentre-toi sur le texte.
Tu lis doucement.
Tu respire calmement.
Bien.

Maintenant que tu es calme et détendu, tu vas pouvoir oublier doucement que tu es en train de lire.
Tu entends les mots, tu ne les lis plus. Il sont prononcés par une voix, ta voix.
Écoute ces mots, laisse-les te relaxer.
Détend-toi.
Respire doucement, calmement.
Respire.
Tu inspire ..................
Et tu expire ...................

Maintenant tu ne lis plus, tu es seulement en train d'écouter une voix qui te parle.
Ta voix.

Relaxe ton visage.
Laisse les muscles de tes joues, de ton front, de ton nez, de tes oreilles se décontracter.
Ton visage est détendu.
Tes épaules aussi se relâchent.
Elles tombent sous leurs propre poids.
Peu à peu de haut en bas ton corps se détend.

Tes bras, ton ventre, tes mains, ton bassin, tes cuisses, tes jambes, tes pieds.
Tout ton corps se détends, se laisse aller.
Tu es bien, tu te sens relaxé.

Maintenant que tu es si bien, maintenant que tu es relaxé, tu vas pouvoir oublier ton corps.
Tu vas pouvoir oublier où tu es, qui tu es, pour quitter ton corps et partir dans un autre monde.

Les sensations physiques te quittent peu à peu.
Tu oublies tes pieds, tes jambes.
Tu oublies tes mains, tes bras.
Tu ne sens plus rien sous la ceinture.
Tu ne sens même plus ton ventre.
En fait, tu ne sens plus que ta tête.
Mais elle aussi tu l’oublies.Tu ne la sens plus.

Tu n'es que pur esprit, calme, détendu et reposé.

Tu changes de monde.
Tu es désormais dans un monde inconnu.
Dans un corps inconnue.

Tu es dans une pièce sombre.
Il fait froid.
Tu n'aimes pas cet endroit, tu aimerais partir mais tu ne peux pas, tu es incapable de partir.
Tu es obligé de rester là. Tu ne peux pas partir.

Tu es assis sur une chaise.
Tu veux te lever mais tu ne peux pas.
Tu es attaché.

Tu ne peux pas partir.

Les cordes enserrent ton corps sur la chaise.
Tu ne peux pas bouger, tu ne peux pas partir.
Tu dois rester là, immobile, dans le froid.

Un bruit se fait entendre derrière toi,une porte qui grince.
Puis des bruits de pas.
De nouveau la porte qui grince.
Tu tremble de peur, tu veux partir,tu veux arrêter, mais tu ne peux pas.
Tu es piégé.

Les bruits de pas se rapprochent.
Tu sens un souffle chaud et humide près de ton oreille droite.

"Bonjour." Dit la personne.
Tu connais cette voix.
C'est celle d'Aurélien.
Pourquoi, comment ?
Les questions se bousculent dans ta tête, vite chassées par la peur.

Tu veux parler mais tu es bâillonné.
Tu ne vois pas grands chose.
Aurélien se met devant toi, il a un couteau dans la main.

Tu commences à paniquer.
Mais tu ne peux rien faire.

Le couteau se rapproche de toi, doucement mais sûrement.

Tu es terrifié.

La pointe du couteau est sur ton ventre.
Elle avance doucement, tu sens la lame te pénétrer.
Douleur infinie, douleur sans nom.
Tu veux fuir, mais tu ne peux pas.
Tu veux t'évanouir, mais tune peux pas.

Le couteau se retire, le sang chaud coule de la plaie.
Aurélien approche sa main et insère un doigt dans celle-ci.
Ça brule, c'est affreux.

Le couteau de nouveau s’approche.
Il vient vers le visage cette fois.
Tu louche dessus jusqu’à ce que tu ne puisse plus. la pointe est devant ton œil droit.
D'un coups, sans préavis, il te perce l’œil.

Tu souffres affreusement.

Puis Aurélien décide de t'achever, il enfonce le couteau encore plus profondément à travers ton crâne, puis tu ne sens plus rien.


C'est fini, tu es libre.
De nouveau pur esprit tu peux fuir.

Regagner ton monde, regagner ton corps.



Tu peux partir.




C'est fini.

Non lu. J'ai bien fait.

Je t'invite aussi à prévenir, tout comme nous, quand un texte n'est pas approprié pour les enfants (intérieurs).

Putain.

Edit : En fait j'avais vu par erreur en descendant trop bas le mot « couteau », et j'ai senti le truc venir. Donc j'ai décidé de pas lire.

Edit 2 : Lu.

Bacrima a écrit:
Tu changes de monde.
Tu es désormais dans un monde inconnu.
Dans un corps inconnue.

Dois-je y voir un lapsus ?

Bon, ça aurait pu être pire.

Mais tout de même, le principe du Nervius c'est qu'il est censé être privé. Pas public. Sinon c'est … disons inquiétant.

Ai lu. En diagonale.
Me sentais pas la force pour une hypnose, étant actuellement alité et en ayant eu une il y a quelques jours, qui s'est soldée par une merveilleuse torture psychologique.
J'ai bien fait de ne pas m'immerger.
Parce que lire entre les lignes, c'est déjà pas facile, alors s'y immerger m'aurait...achevé, je crois.

C'est cependant bien écrit.
Je sais juste que si j'avais été immergé, tu aurais eu droit à un rire...
Désolé que celui là n'ait pas eu lieu...

Je l'ai lu.
Que klev ai eu le temps de dire "fait gaffe au...", certes. Que j'ai déjà vécu un truc semblable jusqu'à la pièce incluse, certes. Que je ne supportes pas ce qui a trait notamment aux yeux, accordé. Que tu le vendes comme une hypnose alors que c'est une sorte de nervius, c'est de la publicité mensongère mais passons, celà ne m'étonne guère. En revanche, deux choses que tu n'avait pas prévu. Une pour tous et une pour moi.

Tes bras, ton ventre, tes mains, ton bassin, tes cuisses, tes jambes, tes pieds.
Tout ton corps se détends, se laisse aller.

ben c'est bien mais ton texte est long et j'ai besoin de ma roulette. Petit conseil: pour le coup tu l'aurais enregistré ça aurais peut être pu marcher mais en revanche y aurais peut être eu des morts ( ou des ébranlés)

Ensuite désolé de te décevoir la tentative était amusante mais ça a pas marché avec moi.

Oui, j'ai tendu un piège et hélas, personne ne semble être tombé dedans   .

Tu n'avais qu'une chance tant pis pour toi

Saül a écrit:Ensuite désolé de te décevoir la tentative était amusante mais ça a pas marché avec moi.

Oui, le Nervius véritable demande plutôt une vraie détente. Mais ça a peu d'intérêt si c'est non souhaité.
En tant que récepteur j'y avais trouvé mon intérêt.
Je trouve assez … déloyal de trahir ainsi l'accord du Nervius, qui implique un respect du récepteur dans son envie de subir un Nervius ou pas. (D’où mon « putain ».)

En effet... n'y avait-il pas, dans le Nervius, une promesse d'en parler pour que cela ne revienne pas de façon... destructive ?

Je ne pouvais pas tomber dans le piège, parce qu'en ces moments de stress, j'ai un chat intérieur qui ne demande que ça. pour mordre, pour griffer. Et pas qu'un peu.
Aussi je suis très prudent sur chaque lecture, parce que je ne souhaite pas en venir à l'expression libre de ce chat.
Sinon je serais tombé dans le panneau et là, Bacrima, là, j'aurais pas crains pour moi.

J'aurais craint pour toi.
Parce qu'en dépis du respect que j'ai pour ma soeur, tu aurais reçu plus de cicatrices que tout ce qu'elle a pu te faire subir.
Oh, bien sûr, cela pourrait te plaire.

Mais pas à moi...